Seine-Saint-Denis : rien ne va plus entre le PCF et le PS (13 mars 2008)

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Après avoir présenté au premier tour dans le département de Seine-Saint-Denis des candidats contre sept maires sortants PCF (Saint-Denis, Aubervilliers, La Courneuve, Tremblay-en-France, Bagnolet, Pierrefitte-sur-Seine, Villetaneuse), le PS a maintenu pour le second tour ses candidats dans quatre de ces villes où le candidat socialiste avait pourtant été distancé par le communiste : Aubervilliers (où la liste PCF avait devancé de peu celle du PS), BagnoletLa Courneuve et Saint-Denis. Une entorse au "désistement républicain" qui prévaut en principe à gauche entre les deux tours (à Vitry-sur-Seine, la seule liste en présence au second tour fusionne ainsi celles du PCF et du PS). Les négociations ont achoppé sur la façon de comptabiliser les socialistes dissidents qui avaient participé dès le premier tour aux listes communistes : pour le PCF ils devaient être inclus dans le quota PS, pour le PS sur celui du PCF.
Le PS devrait par ailleurs obtenir, dimanche, la majorité au sein du conseil général de Seine-Saint-Denis, détenu par le PCF depuis les premières élections cantonales, en 1967. Chronologie :
- 2001 : le PCF ne détient plus la majorité absolue
- 2004 : égalité de conseillers généraux PS et PCF (15); le PCF conserve la présidence du conseil général
- 2008 : 11 cantons PCF et apparentés sont renouvelables contre 5 PS-Verts; au premier tour le PS obtient d'emblée 4 élus, tandis que tous les candidats communistes sont en ballotage. La présidence du conseil général devrait en définitive passer du PCF au PS.

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