iPolitique

Les données sur les catholiques pratiquants sont contradictoires : une enquête Ipsos sur le vote catholique parue en 2009 (www.ifop.fr/?option=com_publication&type=publication&id=4) indiquait au contraire que 13,8% des catholiques pratiquants se disaient proches du FN+MPF (ce "+MPF" n'est peut-être pas sans incidence, beaucoup de catholiques orphelins du vicomte vendéen étant retournés au bercail UMP), contre 10,3% pour l'ensemble des Français.

J'ai tendance à penser que la "faiblesse" du FN chez les catholiques pratiquants dont vous faites état est moins liée à la religion qu'à l'âge de cette population (largement supérieur à la moyenne française : 43% de plus de 65 ans d'après cette même enquête) - comme vous le soulignez, le FN a du mal à percer chez les retraités. Il me semble (mais c'est pur ressenti non étayé par des chiffres) que chez les jeunes catholiques pratiquants, le FN a opéré une percée, bien que cet électorat reste très majoritairement UMP (plus qu'avant, avec la disparition progressive des "chrétiens de gauche", qui ont rarement réussi à transmettre leur religion à leurs enfants).

Vôtre,
QJ

Écrit par : Quentin | 30 décembre 2013

Vous avez parfaitement raison sur l'effet âge! C'est d'ailleurs la raison pour laquelle quelques jours après mon article sur les catholiques pratiquants j'en ai proposé un autre sur les retraités. Mais lorsque j'ai rédigé le premier je n'avais pas l'ensemble des résultats détaillés (pénétration et composition). Idéalement, il aurait fallu ensuite fusionner les deux...
Cordialement.

Écrit par : Laurent de Boissieu | 30 décembre 2013