Que sont devenus les anciens employés fictifs du RPR à la mairie de Paris? (29 août 2016)

Tout le monde a retenu la petite phrase de François Fillon, prononcée le 28 août à Sablé-sur-Sarthe, visant bien entendu Nicolas Sarkozy: "Qui imagine le général de Gaulle mis en examen?"

Sauf qu'en lisant le passage en entier, on peut se dire qu'il concerne non seulement Nicolas Sarkozy (mis en examen pour financement illégal de campagne électorale dans l'affaire "Bygmalion-compte de campagne") mais aussi Alain Juppé (condamné en 2004 dans l'affaire des emplois fictifs du RPR à la mairie de Paris):

"Avoir une haute idée de la politique signifie que ceux qui briguent la confiance des Français doivent en être digne. Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs. Il ne sert à rien de parler d'autorité quand on n'est pas soi-même irréprochable. Qui imagine le général de Gaulle mis en examen?".

 

Il n'est d'ailleurs pas inintéressant de voir ce que sont devenues les sept personnes concernées par les emplois fictifs du RPR à la mairie de Paris:

 

Trois n'exercent aujourd'hui plus de fonction politique:

- Farida Cherkaoui.

- Antoine Joly (ancien député puis ambassadeur).

- André Rougé.

 

Quatre exercent aujourd'hui encore des fonctions politiques:

- Nourdine Cherkaoui: membre du bureau national du Parti radical (composante de l'UDI) et président du club Réforme et Progrès (gaullistes du Parti radical).

- Jérôme Grand d'Esnon: directeur de campagne de Bruno Le Maire (LR) pour la primaire présidentielle de la droite.

- Philippe Martel: conseiller et ancien chef de cabinet de Marine Le Pen (FN).

- Patrick Stefanini: directeur général des services de la région Île-de-France et directeur de campagne de François Fillon (LR) pour la primaire présidentielle de la droite.

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