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08 mai 2012

Vote des Français de l'étranger aux élections présidentielles depuis 1981

Mise à jour de ma note sur le vote des Français de l'étranger:

 

Élection présidentielle de 2012

  Hollande Sarkozy
Ensemble des Français 51,63% 48,37%
Français de l'étranger 46,95% 53,05%

Votes détaillés du premier tour par bureaux, États et circonscriptions législatives

Votes détaillés du second tour par bureaux, États et circonscriptions législatives

 

Élection présidentielle de 2007

  Royal Sarkozy
Ensemble des Français 46,94% 53,06%
Français de l'étranger 46,01% 53,99%

Votes détaillés du premier tour par États

 

Élection présidentielle de 2002

  Le Pen Chirac
Ensemble des Français 17,79% 82,21%
Français de l'étranger 8,23% 91,70%

 

Élection présidentielle de 1995

  Jospin Chirac
Ensemble des Français 47,36% 52,64%
Français de l'étranger 41,44% 58,56%

 

Élection présidentielle de 1988

  Mitterrand Chirac
Ensemble des Français 54,02% 45,98%
Français de l'étranger 39,92% 59,25%

 

Élection présidentielle de 1981

  Mitterrand Giscard d'Estaing
Ensemble des Français 51,76% 48,24%
Français de l'étranger 29,75% 68,41%

 

Sources: France-politique.fr et Sénat pour le vote des Français expatriés

06 mai 2012

Estimations résultats élection présidentielle 2012: second tour

  SOFRES Harris
Interactive
CSA IPSOS
François Hollande  52,0% 52,0%  51,8% 51,9%
Nicolas Sarkozy  48,0% 48,0% 48,2% 48,1%

TNS Sofres / Sopra Group pour TF1, LCI et RTL

Harris Interactive / Viadeo pour M6

CSA pour BFM-TV, RMC, 20 Minutes, i-Télé et Canal+

IPSOS / Logica Business Consulting pour France Télévisions et Radio France

Élection présidentielle 2012: participation à 17h (second tour)

Présidentielle

Participation
17h
Participation
définitive
 

2012
6 mai
(second tour)

71,96%    

2012
22 avril
(premier tour)

70,59% 81,37% +10,78

2007
6 mai
(second tour)

75,11% 85,31% +10,20

2002
5 mai
(second tour)

67,62% 80,95% +13,33

1995
7 mai
(second tour)

66,80% 80,28% +13,48

1988
8 mai
(second tour)

70,13% 84,10% +13,97

1981
10 mail
(second tour)

72,10% 85,90% +13,80

 (métropole)

Élection présidentielle 2012: participation à 12h (second tour)

Présidentielle

Participation
12h
Participation
définitive
 

2012
6 mai
(second tour)

30,66%    

2012
22 avril
(premier tour)

28,29% 81,37% +53,08

2007
6 mai
(second tour)

34,11% 85,31% +51,20

2002
5 mai
(second tour)

26,19% 80,95% +54,76

1995
7 mai
(second tour)

29,58% 80,28% +50,70

1988
8 mai
(second tour)

28,50% 84,10% +55,60

1981
10 mail
(second tour)

30,22% 85,90% +55,68

 (métropole)

04 mai 2012

Pourquoi l'UMP n'éclatera pas

Je suis étonné par le nombre de commentateurs que j'entends prédire un éclatement de l'UMP en cas de défaite de Nicolas Sarkozy. Je n'y crois pas du tout. Pour des raisons politiques (masse critique atteinte par l'UMP), mais également pour une raison matérielle: l'argent, le nerf de la guerre également en politique.

Première hypothèse: l'éclatement de l'UMP avant les élections législatives. J'écarte cette hypothèse car le parti en général et les députés sortants en particulier concentreront alors toutes leurs forces pour sauver les meubles aux législatives: à partir du moment où la question de l'alliance avec le FN est tranchée négativement, ni l'aile droite ("Droite Populaire") ni l'aile gauche ("Humanistes") de l'UMP n'auront intérêt à s'en séparer. En 2007, l'UDF avait certes éclaté entre l'élection présidentielle et les élections législatives. Mais c'est parce que François Bayrou avait rompu avec la droite en ne soutenant pas Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle: la majorité des élus sont restés à droite en créant en catastrophe le Nouveau Centre, tandis que François Bayrou confirmait son passage au centre en lançant le MoDem. Or, il n'y a pas aujourd'hui semblable rupture politique au sein de l'UMP, malgré les divergences idéologiques et stratégiques.

Second hypothèse: l'éclatement de l'UMP après les législatives. J'écarte aussi cette hypothèse ne serait-ce qu'en raison des règles de financement des partis politiques. Afin d'y avoir droit, une formation doit présenter aux législatives précédentes un minimum de 50 candidats en métropole obtenant au moins 1% des suffrages exprimés. Bref, en cas d'éclatement, le tronçon qui ne prendrait pas juridiquement la suite de l'UMP ne recevrait aucun financement public direct, l'autre continuant à percevoir la part correspondant aux voix obtenues aux législatives par les dissidents (comme ce fut le cas pour le MNR après la scission du FN et comme c'est le cas aujourd’hui du Parti Radical après la rupture de son contrat d'association avec l'UMP). La seule possibilité pour les parlementaires dissidents consisterait à se rattacher (seconde fraction du financement public) à un autre parti ayant droit au financement public (première fraction), en métropole ou outre-mer (où le seuil du nombre de candidatures ne s'applique pas), à l'exemple du Nouveau Centre depuis 2007. C'est également pour cette raison que l'Alliance républicaine, écologiste et sociale n'est selon moi pas morte, même si le Parti radical a trahi le Nouveau Centre (lui-même divisé) en ne soutenant pas Hervé Morin après la non-candidature de Jean-Louis Borloo: sans avoir forcément d'existence publique, il pourrait au moins s'agir d'une structure commune destinée à recevoir le financement public, avant reversement à leur association de financement respective (Association de Financement Politique du Parti Radical: AFPPR et Association de Financement du Parti Social Libéral Européen: AFPSLE).

Les diverses sensibilités de l'UMP ont donc intérêt - ce qui a du reste déjà commencé - non pas à casser l'UMP mais à se mettre en ordre de bataille afin de tenter d'en prendre le contrôle en son entier, à l'occasion du congrès prévu à la fin de cette année. Avec l'élection d'un président, et un éventuel affrontement interne pour ce poste entre Jean-François Copé et François Fillon.