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25 août 2006

Dominique Strauss-Kahn

dominique strauss-kahn 

Créé par Caricature Zone

 

Dominique Strauss-Kahn, l'ailier droit

 

Ses atouts.

Situé, lui, à l’aile droite du PS, Dominique Strauss-Kahn mise, comme Laurent Fabius, sur le débat d’idées pour faire la différence avec les autres candidats à l’investiture. Cet ancien proche de Lionel Jospin a par ailleurs récupéré à son profit les réseaux jospino-rocardiens structurés autour du club Socialisme et Démocratie (Jean-Christophe Cambadélis, Alain Richard, Pierre Moscovici). Enfin, ses partisans présentent sa candidature comme une bonne synthèse entre l’expérience et le besoin de renouvellement.



Ses faiblesses.

Revers de la médaille de cette «synthèse» : les apparitions sporadiques de Lionel Jospin et la tornade Ségolène Royal n’ont pas permis à la candidature de Dominique Strauss-Kahn de véritablement décoller. Enfin, son positionnement à la droite du PS ainsi que ses contacts avec la gauche européenne sociale-libérale (le «nouveau travailliste» Britannique Tony Blair, le centriste Italien Romano Prodi) sont des facteurs qui constituent a priori des handicaps dans un parti globalement plus anti-libéral que ses partenaires européens.

 

20 août 2006

Ségolène Royal à Frangy-en-Bresse

Records d'affluence battus, aujourd'hui, pour Ségolène Royal, invitée d'honneur de la 34e "Fête de la rose" de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), à une semaine de l'université d'été du Parti socialiste (PS). C'est la seconde fois qu'elle participe à ce rassemblement champêtre annuel. En 1993, la députée de la deuxième circonscription des Deux-Sèvres avait été conviée par le mitterrandiste Pierre Joxe, en tant que représentante des élus PS rescapés du naufrage de la gauche aux élections législatives. Cette fois, reçue par le turbulent Arnaud Montebourg, la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes est la favorite dans les sondages pour être, l'année prochaine, la candidate de son parti à l'élection présidentielle.

 

Que retenir du discours de Ségolène Royal ?

  • le dualisme droite-gauche : "Deux visions de la France et deux conceptions opposées de l'exercice du pouvoir, tel sera dans huit mois l'enjeu de l'élection présidentielle"
  • la volonté de s'apporprier des thématiques "délaissés par la gauche" : la "responsabilité individuelle", la "récompense de l’effort" et la réhabilitation de la "valeur travail". Autant de thèmes très présents dans les discours de... Nicolas Sarkozy ! Dans les pas de l'ex-PS Jean-Pierre Chevènement, elle avait déjà affiché sa volonté de ne pas laisser à la droite le monopole de la lutte contre l'insécurité. Ce week-end, elle s'est toutefois nettement démarquée du ministre de l'intérieur sur sa politique de "l'immigration choisie".
  • le respect - point commun avec François Bayrou - du vote des Français : "pas question de proposer à nouveau la ratification d'un traité constitutionnel que le peuple français a rejeté" et élaboration d'un nouveau texte "soumis à un référendum populaire"
  • la référence à François Mitterrand

 

Pour le reste, Ségolène Royal en a appelé à "l'unité des socialistes", affirmant : "Ce qui nous rassemble est bien plus fort que ce qui nous sépare sur tel ou tel sujet". De fait, les ralliements à sa probable candidature à l'investiture se poursuivent :

  • une partie du courant Rénover maintenant d'Arnaud Montebourg
  • la majorité des membres du club Nouvelle Voix de Gaëtan Gorce et Jean-Louis Bianco
  • le maire de Dijon François Rebsamen, proche de François Hollande et numéro deux du PS, a affiché, ce week-end, au sein du couple socialiste, sa préférence actuelle pour Ségolène 

Sur quelle ligne politique s'est opérée cette fusion entre anciens partisans du "oui" et du "non" au projet de constitution européenne, clivage révélateur, au-delà de l'enjeu européen, de la ligne de fracture, au sein du PS, entre sociaux-libéraux et anti-libéraux ? Mystère ! ..

Certains membres du courant d'Arnaud Montebourg, qui avait fait campagne pour le "non" à la Constitution européenne et refusé de signer la "synthèse du Mans" autour de François Hollande, émettent ainsi des doutes quant à la cohérence politique d'un tel ralliement.

 

Quant aux autres candidats à l'investiture du PS, ils n'ont pas baissé la garde durant l'été.

Qu'il s'agisse des candidats déjà déclarés à l'investiture :

Ou des "recours", qui misent sur une déchirure du parti pour se poser en garant ultime de son unité :

 

08 février 2006

Sommet de la gauche

Aujourd'hui s'est tenu un sommet réunissant dix partis et mouvements de gauche :

  • PS
  • PCF
  • Les Verts
  • Parti radical de gauche (PRG)
  • Mouvement républicain et citoyen (MRC)
  • Les Alternatifs
  • Régions & peuples solidaires
  • Alternative citoyenne
  • Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS)
  • Coordination nationale de la Gauche républicaine (CNGR)

Au-delà de la seule opposition à la droite, ces partis défendent des options inconciliables dans plusieurs domaines fondamentaux :

  • le caratère unitaire (indivisibilité de la République) ou fédéral de l'État
  • le caractère supranational ou non (souverainisme) de la construction européenne
  • l'acceptation ou non de l'orientation libérale de la construction européenne

Preuve qu'il reste encore à la gauche du chemin à parcourir pour s'unir autour d’un projet commun...

Mais l'essentiel en politique est-il vraiment de s'unir ("l'union pour l'union") ou de défendre ses convictions fondamentales ? Le traumatisme du 21 avril 2002 a-t-il définitivement retiré pour la prochaine élection présidentielle toute légitimité aux candidatures issues de partis de gauche défendant des options opposées à celles du PS ?

17 janvier 2006

Lionel Jospin, le retour II

en partenariat avec Dominique Goubelle

 

12 janvier 2006

Bernard Kouchner candidat à des primaires à gauche

L'ancien ministre PS Bernard Kouchner a présenté sa candidature à d'éventuelles primaires à gauche, sans toutefois préciser s'il serait candidat aux primaires internes au PS.