01 octobre 2006
Que mille fleurs s'épanouissent
"Je suis candidat. Aujourd'hui les choses commencent. Nous sortons du virtuel, nous rentrons dans le réel. J'ai la conviction que les socialistes d’abord et les Français ensuite se rendront compte que je suis le meilleur rempart contre la politique de la droite"
Dominique Strauss-Kahn, vendredi, à Sarcelles (Val-d'Oise)
"Oui, j'accepte d’assumer cette mission de conquête pour la France et les épreuves qui vont avec – et dont je veux protéger ma famille – et donc de me présenter au vote des socialistes, puis, je l'espère, au jugement des Français, en gagnant par le mérite leur confiance en avril 2007"
Ségolène Royal, vendredi, à Vitrolles (Bouches du Rhône)
"J'ai décidé, si les militants socialistes le veulent, d'être candidat à la présidence de la République"
Laurent Fabius, dimanche, à Fleurance (Gers)
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25 août 2006
Dominique Strauss-Kahn
Créé par Caricature Zone
Dominique Strauss-Kahn, l'ailier droit
Ses atouts.
Situé, lui, à l’aile droite du PS, Dominique Strauss-Kahn mise, comme Laurent Fabius, sur le débat d’idées pour faire la différence avec les autres candidats à l’investiture. Cet ancien proche de Lionel Jospin a par ailleurs récupéré à son profit les réseaux jospino-rocardiens structurés autour du club Socialisme et Démocratie (Jean-Christophe Cambadélis, Alain Richard, Pierre Moscovici). Enfin, ses partisans présentent sa candidature comme une bonne synthèse entre l’expérience et le besoin de renouvellement.
Ses faiblesses.
Revers de la médaille de cette «synthèse» : les apparitions sporadiques de Lionel Jospin et la tornade Ségolène Royal n’ont pas permis à la candidature de Dominique Strauss-Kahn de véritablement décoller. Enfin, son positionnement à la droite du PS ainsi que ses contacts avec la gauche européenne sociale-libérale (le «nouveau travailliste» Britannique Tony Blair, le centriste Italien Romano Prodi) sont des facteurs qui constituent a priori des handicaps dans un parti globalement plus anti-libéral que ses partenaires européens.
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