23 juillet 2008
Ceteris Paribus vs Diner's Room
L'attitude du PS lors du vote sur la révision constitutionnelle fait débat chez les blogueurs.
GAUCHE | NI NI | DROITE | TOTAL | |
S-UMP | 159 | 159 | ||
S-SOC | 95 | 95 | ||
S-UC-UDF | 2-4 | 26-28 | 30 | |
S-CRC | 23 | 23 | ||
S-RDSE | 8 | 9 | 17 | |
S-NI | 6 | 6 | ||
AN-UMP | 317 | 317 | ||
AN-SRC | 204 | 204 | ||
AN-GDR | 24 | 24 | ||
AN-NC | 24 | 24 | ||
AN-NI | 4 | 3 | 7 | |
S | 126 | 6 | 198 | 330 |
AN | 228 | 4 | 344 | 576 |
354 | 6-8 | 544-546 | 906 |
La question du vote ou non de cette révision constitutionnelle était donc avant tout interne à la droite.
Avec une poignée de parlementaires de gauche (ou centristes sur la ligne Bayrou) de plus, cela n'aurait plus été le cas. J'ai bien compris que c'est précisément ce que tu souhaitais, afin de forcer la majorité a "vraiment négocier avec l'opposition".
Mais tu oublies une chose essentielle dans ton raisonnement : le point "dur" du PS, à savoir la réforme du mode de scrutin aux sénatoriales, était non négociable pour les sénateurs UMP (cf. les différentes versions du texte durant la navette parlementaire). Bref, je pense qu'il n'y aurait pas eu de nouvelle révision constitutionnelle (le point "dur" du MoDem étant l'introduction d'une dose de proportionnelle pour l'élection des députés, tout aussi non négociable pour beaucoup d'élus UMP).
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09 juillet 2008
Versac vs Aphatie
La guéguerre entre Versac et Jean-Michel Apathie se solde par la capitulation de Versac, qui baisse le rideau.
J'espère simplement que cet épisode ne sera pas interprété comme une nième bataille de la soit-disante guerre entre blogeurs et journalistes. Étant à la fois blogueur et détenteur d'une carte de presse, je ne vois pas concurrence mais au mieux complémentarité ou au pire indifférence entre les deux. À condition que le journaliste accomplisse le travail de base du journaliste (recherche, vérification, hiérarchisation, mise en perspective et analyse de l'information).
Plus généralement, qu'est-ce qu'Internet a changé pour le journalisme ?
- démocratisation de l'accès à l'information brute, ce qui ne retire rien au travail propre du journaliste, que je conçois avant tout comme un analyste/pédagogue (d'où, ce qui m'oppose il est vrai à une partie de mes confrères, ma conception d'un journalisme forcément spécialisé et pas multirubrique). Or rares sont à ma connaissance les blogeurs qui s'aventurent au-delà du simple commentaire personnel de l'information brute (à l'exception notable des blogs de juristes comme Le Blog Droit Administratif ou le Journal d'un Avocat de maître Eolas).
- démocratisation de la fonction d'éditorialiste (qui possède une place à part dans le journalisme), c'est-à-dire de commentateur public de l'actualité. Car, en effet, qu'est-ce qu'un blogueur si ce n'est un éditorialiste sans (forcément) carte de presse ? Or sur Internet un Jean-Michel Apathie ou un Guy Birenbaum se trouvent en concurrence (presque) au même niveau qu'un (ex-)anonyme comme Versac (Nicolas Vanbremeersch), devenu un blogueur influent (c'est-à-dire un blogueur ayant atteint une certaine notoriété - recherchée ou non et que cela lui plaise ou non : Versac refuse le qualificatif, mais à partir du moment où des personnalités médiatiques comme Jean-Michel Apathie ou Jean-Marc Morandini lui consacrent un billet, le doute n'est plus permis !).
(Bon, Nicolas, tu ne lis certainement plus mon blog, mais comment fait-on pour apparaitre dans "l'annuaire des blogueurs politiques" de MSN, maqué avec ta République des Blogs ? Il n'y a aucun formulaire de demande. C'est réservé aux "Blogueurs Zinfluents" ?)
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