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05 décembre 2006

comparaison des programmes UMP et UDF (1)

medium_sarkozybayrou.jpgJe vous propose cette semaine une brève comparaison des programmes de l'UMP (Nicolas Sarkozy) et de l'UDF (François Bayrou).

 

 

Éducation

Les divergences entre l'UMP et l'UDF sont fortes sur le sujet de l'éducation. Le parti de Nicolas Sarkozy veut "donner de l’autonomie aux établissements scolaires". La suppression de la carte scolaire étant présentée comme une "conséquence logique" de cette concurrence entre projets d’établissements. À l'inverse, François Bayrou refuse cette "reconnaissance de la loi du marché dans l'éducation nationale".

Nicolas Sarkozy veut par ailleurs "permettre à tous les parents qui le souhaitent de choisir pour leurs enfants un établissement réservant l'après-midi aux activités sportives, culturelles ou associatives". Tandis que l'UDF insiste, au contraire, sur "le socle de connaissances intangibles" (langue orale et écrite, calcul, bagage culturel).

Enfin, les deux partis veulent instaurer un service civique obligatoire pour les jeunes hommes comme pour les jeunes filles.

Commentaires

L'école a bien trop à faire pour apprendre à LIRE et ECRIRE le Français, sans s'occuper des loisirs.

Créons des garderies pour parents débordés, mais laissons l'école remplir son rôle correctement.

Si toutes les écoles et tous les enseignants se donnent uniquement celà comme but premier, il n'y aura plus besoin de carte scolaire.

Après, peut-on envisager l'école du mérite et pas de l'argent !

Écrit par : jode | 05 décembre 2006

L'école a bien trop à faire pour apprendre à LIRE et ECRIRE le Français, sans s'occuper des loisirs.

Créons des garderies pour parents débordés, mais laissons l'école remplir son rôle correctement.

Si toutes les écoles et tous les enseignants se donnent uniquement celà comme but premier, il n'y aura plus besoin de carte scolaire.

Après, peut-on envisager l'école du mérite et pas de l'argent !

Écrit par : jode | 05 décembre 2006

Je me lance, ce n'est pas encore tout à fait complet mais ça a le mérite d'être ambitieux et en plus une réelle alternative et j'espère que cela vous interpellera :

http://troisiemehomme.over-blog.com

Très cordialement.
PF

Écrit par : Philippe Fraidelufe | 05 décembre 2006

Laissons donc aux enseignants le soin de parler de l'école. Déjà les parents d'élèves essaient d'imposer leurs vues personnelles sur l'éducation, l'administration de l'Education Nationale ignore les souhaits et les idées de ses fonctionnaires pour ouvrir la porte au clientélisme et à l'économie de marché, les politiques jugent les enseignants comme des incapables responsables de tous les maux, les écoles deviennent des ghettos ou au mieux des zones d'incivilité, les élèves focalisent leur violence à l'école, il ne fait pas bon être enseignant aujourd'hui, rares sont ceux qui partent bosser sereins le matin, et je ne parle même pas des salaires qui font rigoler mes potes du privé, ajoutons à cela la suppression programmée des indemnités et primes diverses, la retraite à 80 ans car l'Etat est le premier à ne pas respecter ses engagements contractuels (j'avais signé pour 55 ans). Avant, un enseignant était "fatigué" au bout d'une vingtaine d'années, à présent il suffit de 3 à 4 années d'exercice pour le dégouter de la profession. Les politiques ont du pain sur la planche pour restaurer la confiance... Je vous laisse, j'ai mes corrections à faire, la journée de demain à préparer, la vidange de la voiture à effectuer (pas les moyens d'aller au garage), du matériel à construire pour la classe (crédits de fonctionnement = 0) et retaper un peu l'appart loué (1800 Euros /mois après une maîtrise en sciences de l'éducation et 30 ans d'ancienneté ne me permettent pas de louer un palace). Le premier qui ricane je lui botte les fesses !

Écrit par : l'instit | 16 décembre 2006

La réalité du collége est un voyage dans une autre dimension, les repères changent, c'est une initiation en solitaire.c'est la devise du "débrouille-toi" ,surtout si on appartient à la caste des "fantômes".
Les fantômes sont les NON-TITULAIRES.
QUESTION:
"Comment voulez vous travailler dans de bonnes conditions si les élèves changent 3 fois de prof dans l'années?"
l'état vous ment (encore!) ,il engage des profs non-titulaires et au bout de 200 heures il les virent car s' il les garde il doit leurs faire signer un CDD. Cet outil est la VACATION.
C'est un statut qui n'ouvre ni droit aux assedics , ni droit à la sécurité sociale. Si,si ,ni droit à la sécurité sociale.
L'autre outil est la contractualisation, le cdd à la sauce de l'etat differente de celle du privé. Elle est plus amére encore.....
si cela vous intéresse de voir les coulisses de l'éducation, lisez la suite.Je suis dans l'éducation depuis 1999 et j'ai vu du trés bon comme du trés mauvais.

LES VACATIONS:
Vous vous demandez si l'état se soucie de l'avenir de vos enfant? La reponse est non! Et je le prouve! Vos enfants, au collége,vont avoir dans chaque matiére plusieurs profs qui ne seront dans l'établissement que pour 200h maximum dans l'année .PLus simplement dans une année, ils auront 2 profs de math,2 profs de musique .Comment voulez -vous qu'il y ai continuité dans le travail des élèves alors que devant eux les profs se succédent , anéantissant encore et encore les habitudes de travail des élèves et le principe d'autorité de l'enseignant.
Depuis 2004,les rectorats ne font presque plus de contrat mais paye des vacations.Le Vacataire est payé à l'heure devant les élèves , le reste du temps il ne touche rien.Il ne peut faire que 200h dans l'année, il gagne environ 4000 euros dans l'années.
Pourquoi 200h? au delà ,les rectorats sont obligés de faire signer un cdd.La vacation n'est pas un statut, il n'ouvre pas le droit au chomage ,ni celui de la SECURITE SOCIALE.Les vacataires alternes entre RMI et vacations.
Il faut signaler que c'est les socialistes qui , par le biais d'Allegre ,en 1997,ont instauré la vacation.Depuis,la droite l'utilise au maximum. Mais c'est aussi les socialistes qui ont lancé les derniers plans de titularisation. il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!

CONTRACTUEL
Il existe dans l'éducation nationale un contrat encore plus précaire que le CPE c'est le CDD reconductible à l'infinie grâce auquel les rectorats peuvent (en tant que prof),nous embaucher nous débaucher selon leur désir et en complète opposition avec le droit du travail français .Dans les faits , la période d'essaie peut durer une vie .Pour ma part j'ai fait 3 vacations de 200h chacune (c'est le maximum légal dans une année) .Ensuite j'ai enchaîné 5 contrats de 1 an chacun (CDDs). D'aprés l'education nationale je ne peux pas etre titulaire car je n'ai pas le CAPES .Ce concours ne valide pas un enseignement sur le metier de prof et n'ai pas superieur à bac+3 .Donc pour ces bureaucrates de l'EN l'experience n'a aucun interet.Ils vous diront que je n'ai qu'a passer le concours. Pour cela il faudrait une formation et surtout que le concours soit ouvert ; dans ma discipline (éducation musicale) le concours interne (concours réservé aux non-titulaires exerçant depuis 3 ans) est fermé depuis 2 ans alors que l'externe (pour les universitaires sans expérience) est ouvert .Je tiens à signaler que d'autres disciplines sont dans le même cas.

LES RECTORATS ET LES NON-TITULAIRES
Déja les rectorats n'ouvrent qu'une semaine avant la rentrée de Septembre . Le jour de la rentrée ils voient où il ya des manques et les remplacements ne se font ,dans la majorité des cas qu 1 à 2 semaines aprés.
J'accuse les rectorats et l'éducation nationale de non respect des droit de l'homme ,car le droit du travail en est un.

Les raisons:

- signature des contrats au delà du délai légal de 2 jours ( contrats antidatés)

- payement des heures de vacation irrégulier et ne correspondant pas au heures effectuées dans le mois

- non payement du chômage dans les délais légaux (+ de 2 mois ,bien plus!)

- aucune indemnité de licenciement

- nombre de CDD hors la loi

- aucun courrier de licenciement

- Non respect du droit à la formation

- non respect des barèmes de recrutement

L'ETAT: faites ce que je dis et pas ce que je fais!
Pas d'assurance sociale si on ne fais pas plus que 6 heures par semaine en tant que vacataire et c'est souvent le cas! il nous donne des moitiés de poste ,4,5,6 heures/semaine et aprés 200h , IL VOUS VIRE!

Remarque: on a presque tous 4 voir 5 cdd de un an et toujours pas de CDI, il faut 6 ans et c'est recent. Létat ne respecte pas les règles qu'il impose aux entreprises privées.Comment croire qu'il va défendre le service publique et les travailleurs du secteur privé.L'état français est tenu par des avocats , c'est à dire par des gens formés à mentir et qui n'ont aucune morale ni intellectuelle , ni humaine (pas plus à gauche qu' à droite en incluant les extremes et les écolos des villes)



Nous ne sommes pas comptabilisés par les assedic car c'est les rectorats qui nous payent les indemnités.Pour avoir ces indemnités il faut fournir un papier de rejet des assedics.Il n'y a pas de convention entre les rectorats et l'unedics.

Je suis vacataire ,(explication plus haut) en centre hospitalier,avec des élèves boulimiques ,des traumats, des FINs de vie,et tout cela sans formation,vous trouvez ça normal?moi,non!je vis avec 5000 euros par an
De Robien ,je le redis, a mis au RMI plus de 25000 non titulaires depuis 2 ans.Pour ma part,j'ai 4 années de vacation+ 5 cdd de un an:D'aprés vous,est ce normal?Dans le privé c'est totalement interdit et même le MEDEF n'a jamais utilisé le systéme des vacations (instauré je vous l'accorde ,par la gauche).
En conclusion, les rectorats ,cad l'EN,donc De Robien ne respecte pas la loi même quand les tribunaux nous donnent raison.Ils continuent à pas nous payer les ISOE (j'ai mes fiches de salaires pour le prouver,moi!),ce qui est illégal.Voici ,le conclusion du tribunal administratif:

http://perso.orange.fr/sgen-cfdt-lorraine/second_degre/Infos%20nationales/jugement.htm

Il est vrai que Je suis en colére ,mais dans ma situation comment ne pas l'être.
l'education N ne sait pas combien elle embocher de non- titulaires cette années,car même les syndicats n'arrivent pas à avoir les chiffres.
Autre question :pour quelle raison l'EN emboche-t-elle encore des non-titulaires,alors que monsieur De Robien affirme qu'il n'y a plus de postes vacants,et ne me dites pas que c'est pour des remplacements car pour moi ce n'est pas le cas ,je ne remplace personne,il n'y a pas de titulaire affecté sur ce poste ,ainsi que sur mes deux postes précedants.
vous savez, la politique je la "juge" en regardant les gens que je vois,c'est tout! Et dans les colléges cela va mal,trés mal.
Il y aurait aussi à dire sur les IUFM, qui ,de l'avis des profs que je vois ne prépare plus au métier.
Ils rendent les concours inégalitaires car ils ne dispensent pas les mêmes préparations . Dans une académie la préparation à un certain concours va être dispensée,pas dans l'autre.Les raisons sont diversent,mais la plus répendue est celle ci: "il n'y a pas assez de candidats dans l'académie".Si vous faites partie de ceux-ci :"PAS DE CHANCE !".

J'ai une autre question et je n'ai pas de réponse:
" Pourquoi un capes interne d'une matiére est-il fermé,alors que l'externe de cette même matiére est ouvert"

CAPES interne:concours pour les non-titulaires de plus de 3 ans d'ancienneté.

CAPES externe:concours pour les étudiants qui sortent de fac.

L'education nationale ne valorise aucunement l'expérience.Normalement elle devrait ?Elle a pour but de valoriser le travail? Je passe mes journées à dire à mes élèves de travailler pour reussir ,et j'ai l'impression de mentir.

Que comptez vous faire pour ces esclaves de l'éducation nationale ,car l'année prochaine beaucoup d'entre nous seront SDF???

Écrit par : arkane | 31 janvier 2007

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