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04 septembre 2009

Université de rentrée du MoDem

L'université de rentrée du MoDem s'ouvre aujourd'hui. Après la main tendue par Marielle de Sarnez au courant du PS animé par Vincent Peillon, François Bayrou est très attendu sur la stratégie de son parti aux élections régionales de 2010 :

- Listes autonomes au premier tour et maintien (lorsque c'est possible, sinon retrait sans fusion) au second tour : stratégie "extrême-centriste".

- Listes autonomes au premier tour et alliance avec la gauche (PS et Europe - Écologie) au second tour : stratégie Marielle de Sarnez ("Personnellement, je suis pour affirmer d'abord notre identité et notre autonomie, et participer ensuite à des rassemblements plus larges, car personne ne peut gouverner seul, pas plus une région qu'un pays", Le Parisien/Aujourd'hui en France, 30/08/2009).

- Alliance avec Europe - Écologie au premier tour et alliance avec le reste de la gauche au second tour : stratégie "orange et verte" de Corinne Lepage (RFI, 30/08/2009).

- Alliance avec le PS dès le premier tour : stratégie Jean-François Kahn de formation d'une "grande coalition" des oppositions à Nicolas Sarkozy face à la "grande coalition de droite" (France 2, 03/09/2009).

Commentaires

Donc le MoDem a définitivement enterré la stratégie des alliances à géométrie variable ?

Écrit par : Brath-z | 04 septembre 2009

Disons surtout que personne, au MoDem, ne plaide en faveur d'une alliance avec l'UMP aux élections régionales ! Il n'y a pas, comme aux municipales, la question des sortants qui ont administré leur ville avec l'UMP et qui souhaitaient reconduire cette alliance (je rappelle qu'en mars 2008 tous les maires MoDem réélus l'ont été avec l'UMP).

Écrit par : Laurent de Boissieu | 04 septembre 2009

...Parce qu'il s'est purgé, défections après défections, de tous ses éléments susceptibles de rejoindre l'UMP.

C'est une évolution "puriste" qui peut effectivement mener à l'émergence d'un vrai centre, c'est-à-dire capable à terme de s'allier aussi bien à gauche qu'à droite selon les circonstances, et donc de s'octroyer le cas échéant un pouvoir supérieur à sa taille.

Ceci nécessite en préalable de "lever l'hypothèque" (comme on disait sous la IIIe République) d'une alliance à gauche. Tant que le Modem ne l'aura pas réalisé, il restera marqué par les 30 années d'alliance à droite de l'UDF. Une fois le tabou brisé, le jeu de bascule devient crédible et donc possible. Sauf formation de grandes fédérations à gauche comme à droite capable de gagner à chaque fois une élection tout seul, ce qui constitue aussi une évolution possible.

Celà dit, le scénario puriste peut aussi amener le Modem à se réduire à tellement peut de chose (départs après départ) qu'il soit rayé de la carte visible des partis politiques. Le sort du parti radical apparaîtrait alors enviable à côté du sien.

Et ce serait dommage, car le modem est tout de même l'héritier d'un vieux courant politique (démocrates-chrétiens, PDP-MRP-CDS notamment) qui a beaucoup apporté à la vie politique française.

Écrit par : Libéral européen | 04 septembre 2009

J'attends tout de même de voir si le MoDem réussira son pari d'être une troisième force centriste (et pas une simple force d'appoint centrale, comme le centre sous la IVème république).

Écrit par : Brath-z | 04 septembre 2009

Pari effectivement périlleux... (le risque est de se retrouver comme Marielle de Sarnez aux municipales à Paris : quelques endroits où le MoDem peut se maintenir au second tour, la gauche n'ayant pas besoin de fusionner avec le MoDem pour espérer l'emporter).

Écrit par : Laurent de Boissieu | 04 septembre 2009

Les commentaires sont fermés.