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18 septembre 2013

François Fillon renonce à se démarquer sur la question du FN

Moins d'un an après la crise entre François Fillon et Jean-François Copé autour du vote pour sa présidence, l'UMP a failli se déchirer à nouveau. François Fillon a en effet relancé la question, source de division interne, du rapport au Front national. Depuis les élections cantonales de 2011, la ligne officielle de l'UMP, voulue par Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé, est celle du "ni ni": ni "front républicain" avec le PS contre le FN, ni "union des droites" avec le FN contre le PS. À l'époque, François Fillon refusait de renvoyer dos à dos la gauche et l"extrême droite et défendait de fait l"idée du "front républicain".

Volte-face les 8 et 13 septembre derniers: mettant cette fois sur le même plan le PS et le FN, l'ancien premier ministre a appelé en cas de duel au second tour à voter pour "le moins sectaire" et "le plus compétent" des candidats, qu'il s'agisse de celui du PS ou du FN. François Fillon était le premier présidentiable de l'UMP à ainsi envisager, par défaut, un vote en faveur de l'extrême droite.

Mardi 17 septembre, à la sortie du comité stratégique de l'UMP, François Fillon a cependant fait machine arrière toute. "À titre personnel, jamais je ne voterai pour un candidat du Front national", affirme-t-il dorénavant. Bref, plus question d'appeler à voter en faveur du PS ou du FN en fonction de la personnalité de la tête de liste. (...)

Lire la suite (La-Croix.com)

 

 

 

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