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14 juin 2014

Qui dirige les fédérations de l'UDI?

L'Union des Démocrates et Indépendants (UDI) organise ce samedi son conseil national, avant d'élire à l'automne prochain un successeur de Jean-Louis Borloo à sa présidence.

Je vous propose une carte inédite de l'appartenance partisane des présidents de fédération départementale:

Tous droits réservés Laurent de Boissieu

N.B.: la fédération de la Haute-Marne n'a pas de président (site de l'UDI consulté le 14 juin 2014)

AC: Alliance Centristes (Jean Arthuis, François Zocchetto)
FED: Force Européenne Démocrate (Jean-Christophe Lagarde)
NC: Nouveau Centre (Hervé Morin, Philippe Vigier)
AD et autres: adhérents directs et autres (Calédonie Ensemble, Droite Sociale à La Réunion, Rassemblement pour la Guadeloupe...)
PRAD: Parti Radical valoisien (Yves Jégo, Laurent Hénart, Rama Yade)

Commentaires

tres interessant, merci !

Écrit par : Le Parisien Libéral | 16 juin 2014

Voilà qui est un élément révélateur du rapport de forces interne mais cependant je pense qu'il convient manier cela avec grande précaution. En effet la situation est souvent plus complexe et tient du jeu politicien ... Mais encore une fois merci pour ce travail éclaircissant qui donne matière à réflexion ! Il serait intéressant de comparer la représentation politique et le poids en terme de militants par sensibilité politique et évaluer quelle appartenance est susceptible d'accéder à la présidence départementale ... ou nationale (c'est bientôt les élections) en fonction de ces données.

Écrit par : MHV | 16 juin 2014

Les radicaux de droite contrôle tout de fait au niveau des groupes parlementaires et du bureau politique. Avec des gaullistes en support. Exit les socio libéraux et les démocrates chrétiens que les radicaux détestent par dessus tout. Ce vrai centre là n'existe plus

Écrit par : ard | 16 juin 2014

Carte très intéressante qui donne à réfléchir !!

Écrit par : Political Eye | 19 juin 2014

L'UDI, en vrai, c'est 5.000 adhérents. Les deux plus grandes formations sont le NC (2.500 adhérents) et le Parti Radical-Socialiste (1.000 adhérents). Plus la Gauche Moderne 300 adhérents et la Fédération Européenne Démocrate (200 adhérents) et l'Alliance Centriste (150 adhérents) et les Adhérents Directs.

Écrit par : Lucas | 20 juin 2014

Je ne sais pas d'où viennent vos chiffres, mais La Gauche Moderne est aujourd'hui une composante du Parti Radical.

Écrit par : Laurent de Boissieu | 21 juin 2014

La Gauche Moderne était la scission majoritaire de la section PS de Mulhouse lors de sa formation. S'agissant du NC, il suffit de reprendre les chiffres...du NC ! Au congrès de février 2012, au cœur de la campagne présidentielle de son président Hervé Morin, il était en mesure de prouver l'existence de 2.428 adhérents. Le Parti Radical-Socialiste, c'est une source de vos confrères de France 2 lors d'un sujet qui lui était consacré. Pour les autres, estimations de militants UDI (qui ne sont pas tendres envers leurs collègues des autres petits partis mais qui sont bien placés pour savoir le vrai compte tenu de ce que tous s'épient dans la perspective du congrès de de novembre).

Écrit par : Lucas | 21 juin 2014

Je ne sais pas d'où sortent vos chiffres, mais ils peuvent être rapidement balayés ...
Rien que dans ma fédération (départementale) nous sommes 500 adhérents UDI à jour de cotisation, et si nous représentons 10% de l'UDI, moi je suis la reine d'Angleterre ;)

Écrit par : Adrien | 24 juin 2014

@ Adrien : Bonjour Majesté dans ce cas !
Les résultats du Parti Radical-Socialiste confirment mes chiffres : 4.500 adhérents dont 3.000 fictifs selon le Canard Enchainé (dont les sources sont internes au Parti Radical-Socialiste...). Donc le Parti Radical-Socialiste c'est bien autour des 1.000 adhérents (1.500 dans ce cas). Or, il est un fait incontesté que le Parti Radical-Socialiste est la deuxième formation de l'UDI, derrière le Nouveau Centre. Par conséquent, mes chiffres sont bons. Ce qui n'est pas surprenant : tous les adhérents UDI ne cherchent pas à se faire plus gros que le bœuf et certains parlent !

Écrit par : Lucas | 24 juin 2014

(Précision: il s'agit du Parti républicain, radical et radical-socialiste - Parti radical-socialiste étant un des noms - éphémère - de l'actuel PRG, entre août 1996 et janvier 1998)

Écrit par : Laurent de Boissieu | 24 juin 2014

La scission du Parti Radical-Socialiste, désormais présidé par l'héritier d'André Rossinot, Laurent Hénart, était le fruit d'un désaccord sur la ligne. Oui ou non était-il possible de se trouver dans des alliances avec les marxistes stalinistes (section française du PC) ? Une partie répondait oui et une autre répondait non. D'où la séparation. Le siège et le nom sont restés à la faction qui ne voulait pas de l'alliance avec les marxistes stalinistes. De sorte que, finalement, le PRG, après de nombreux changements de son nom, est (outre une coquille vide) un mouvement qui est difficilement identifiable avec le Parti Radical-Socialiste au moment où il était unifié. La preuve en est que lors de la primaire PS en 2011, Jean-Michel Baylet, Président du PRG, était inconnu des Français. Alors que Borloo était bien identifié. Comme toujours dans une scission la faction menchevik (minoritaire) est moins présente dans la vie politique que la faction bolchevik (majoritaire).
Cela étant, les deux "partis" ne sont plus rien sauf des clubs d'élus qui jouent de temps en temps le jeu de la vraie-fausse tentative de réunification même si sur le plan idéologique l'accord est total.

Écrit par : Lucas | 27 juin 2014

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