Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28 août 2015

La France, l'immigration et les réfugiés: un avis de simple citoyen

Quelques principes qui devraient selon moi guider la politique face à l'arrivée d'étrangers clandestins:

1. Secourir les naufragés en Méditerranée.

2. La vraie solution n'est que de long terme et de fond: paix au Proche-Orient, développement en Afrique.

3.  À court terme, éviter que des demandeurs d'asile prennent le risque de traverser la Méditerranée sur des embarcations de fortune payées très chères à des "passeurs": créer outre-Méditerranée, sous l'égide de l'ONU, des centres de migrants où seraient traitées les demandes d'asile. Puis, pourquoi pas, où seraient répartis les réfugiés (c'est-à-dire ceux dont la demande d'asile a été acceptée) en liaison avec l'Union européenne (au moins qu'elle serve à quelque chose!) et la Ligue arabe.

4. Le droit d'asile est un droit individuel pour toute personne (et sa famille) persécutée en raison de sa couleur de peau, de sa religion ou de ses opinions politiques (convention de Genève). Il est inconditionnel et ne relève donc d'aucune logique quantitative.

5. Si le nombre de migrants l'exige, donner dans l'accueil la priorité aux réfugiés (fuyant des persécutions personnelles: minorités religieuses, opposants politiques, journalistes...) par rapport aux personnes bénéficiant de la "protection subsidiaire" (fuyant des guerres).

6. En finir en France avec la situation précaire des "sans-papiers": tout clandestin devrait être placé dans un centre administratif fermé ou semi-ouvert (avec des places spéciales afin d'accueillir dignement des familles) où son cas individuel serait traité le plus rapidement possible. Soit accueil en France dans le cadre du droit d'asile (statut de réfugié) voire d'un autre cas d'admission au séjour régulier. Soit retour au pays d'origine.

7. Rétablissement d'une situation normale: le séjour irrégulier sur le territoire doit redevenir un délit; un étranger en situation irrégulière ne doit jouir d'aucun droit social autre que l'accès gratuit à des soins médicaux d'urgence (peu importe qu'on l'appelle "assistance médicale gratuite" ou "aide médicale d'État").

 

Les deux discours qui me semblent insupportables:

- ceux qui refusent tout accueil d'étrangers, y compris de réfugiés.

- ceux qui veulent de droit ou de fait abolir les frontières nationales et libéraliser toute immigration.

Les commentaires sont fermés.