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24 octobre 2006

calendrier électoral

L'élection présidentielle aura lieu les dimanches 22 avril et 6 mai 2007.

Le vote aura lieu les samedis 21 avril et 5 mai 2007 en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon et dans les bureaux de vote ouverts par les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain.

 

Les élelections législatives auront lieu les dimanches 10 et 17 juin 2007.

 

N.B. : le 22 avril, premier tour de l'élection présidentielle, correspond à la fin des vacances scolaires pour la zone C (Bordeaux, Créteil, Paris, Versailles) et au milieu de celles-ci pour la zone B (Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tours, Poitiers, Reims, Rouen, Strasbourg).

 

19 octobre 2006

livre Chirac

Brève revue des livres récemment publiés sur Jacques Chirac :

 

La tragédie du Président, de Franz-Olivier Giesbert (Flammarion)

Dans ce récit truffé d’anecdotes des années Chirac, le citoyen-lecteur se laisse avec bonheur entraîner dans les coulisses du pouvoir.

 

 

Le gâchis, de Robert Schneider (Bourin Éditeur)

La thèse de Robert Schneider est sévère : Jacques Chirac "n’avait pas la stature" d’être un homme d’État. Un Chirac dépeint comme clientéliste et dénué de conviction de fond, qui a "empêché la droite française de se convertir franchement au libéralisme".

 

 

Accusé Chirac, levez-vous !, de Denis Jeambar (Seuil)

Tout y passe dans ce réquisitoire politique, Denis Jeambar reprochant à Jacques Chirac de ne pas avoir libéralisé une France "prisonnière d’un État providence né de la Seconde Guerre mondiale" ou encore de s’être opposé aux États-Unis sur l’Irak : "Lorsqu’on appartient au même camp, il est des rendez-vous entre alliés qu’on ne manque pas. Chirac a raté celui de Bagdad."

 

 

Jacques Le Petit, de Laurent Mauduit (Stock)

Cet essai est plus une critique des institutions gaullistes que de Jacques Chirac. "Au-delà de l’homme, c’est d’abord et surtout le système qu’il incarne qui est, ici, en cause", reconnaît ainsi Laurent Mauduit en regrettant que "le virus du bonapartisme" ait "contaminé largement la gauche française".

 

 

L’irresponsable, d’Hervé Gattegno (Stock)

Pour Hervé Gattegno, il existe une "exception chiraquienne". Celle d’un président de la République qui "plus qu’aucun de ses devanciers (…) a usé des moyens de la présidence de la République pour préserver son pouvoir et sa personne".

 

 

Chirac et les 40 menteurs..., de Jean Montaldo (Albin Michel)

Avec son style polémique, Jean Montaldo nous fait part de sa déception : il avait vu en Jacques Chirac "le possible sauveur" après les années Mitterrand. Or, "aujourd’hui, rien n’a changé et – pire encore ! – tout s’est aggravé".

 

17 octobre 2006

faux débat au PS

La première des trois rencontres télévisées organisées pour l'investiture socialiste aura lieu ce soir. Elle sera diffusée en direct dès 20h30 sur LCI et les chaînes parlementaires LCP AN et Public Sénat (disponibles sur le câble, TNT, satellite, sites Internet des chaînes).

Contrairement à ce qu'on peut lire ici ou là, il ne s'agira pas d'un débat, mais - à la demande de Ségolène Royal - d'une succession de monologues.

 

De quoi le PS a-t-il peur ?

Réponse : de la division, cette "machine à perdre" électorale.

Comme si le débat, en soi, créait la division !

 

Or, comme l'ont montré les discussions autour du projet de Constitution européenne, le PS est bien divisé. Avec toute une palette de nuances entre l'aile droite sociale-libérale assumée (Jean-Marie Bockel) et l'aile gauche anti-libérale (Jean-Luc Mélenchon).

Avec, au centre, un marais majoritaire au discours anti-libéral et à la pratique sociale-libérale (défendant dans l'opposition ce qu'ils ont souvent contribué à démanteler dans la majorité).

En son temps déjà, Léon Blum dénonçait le décalage entre un discours révolutionnaire et une pratique réformiste...

Un décalage que les "partis frères" européens ont résolu. Que ce soit dans un sens ou dans un autre, il serait bon pour la démocratie que le PS tranche enfin entre ces deux options et assume son positionnement devant les électeurs.

12 octobre 2006

Sarkozy, les chiraquiens et la présidentielle

Gros titres la semaine dernière sur l'unité au sein de l'UMP. Gros titres cette semaine sur la division au sein de l'UMP.

Mais que s'est-il passé d'une semaine à l'autre ? Rien !

Reflet d'un certain journalisme politique avec des oeillères, qui se focalise uniquement sur les petites phrases d'un jour.

 

Car, il est bien évident que, cette semaine tout autant que la semaine dernière :

- d'une part les chiraquiens n'ont aucune envie de soutenir Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle et se tiennent donc prêts à soutenir un(e) autre candidat(e) issu du "clan"

- d'autre part Nicolas Sarkozy est, pour l'heure, le candidat incontournable de la majorité à l'élection présidentielle

 

Dans l'hypothèse où les chiraquiens ne sont pas en mesure de présenter leur propre candidat, reste à savoir si certains d'entre eux - par rancune ou rancoeur ("tout sauf Sarko") ou encore par calcul politique (récupérer le parti en cas d'échec de Sarkozy à la présidentielle, le faire perdre en 2007 pour mieux préparer sa propre candidature en 2012) - ne feront pas le jeu de l'opposition.

Comme Jacques Chirac en 1981. Ou François Mitterrand en 1995.

Une crainte en tout cas présente chez Nicolas Sarkozy, si j'en crois les confidences récentes de l'un des ses proches collaborateurs ("Chirac, Villepin, Alliot-Marie et même Dupont-Aignan ont déjà tout fait et feront tout pour le faire chuter") et d'un  ténor sarkozyste de l'UMP ("Jacques Chirac a tué Chaban en 1974, Giscard en 1981, Barre en 1988, Balladur en 1995 : j'attends la cinquième trahison"*).

 

* phrase inexacte, puisque la seule véritable trahison de Chirac, au sein de sa famille politique, est celle de Chaban-Delmas

01 octobre 2006

la vraie rupture de Laurent Fabius

"Si j'ai changé ? Oui, je l'assume complètement", a expliqué Laurent Fabius, vendredi dernier, lors de l'université de rentrée du courant Forces militantes pour la démocratie et le socialisme (FMDS).

 

On peut ne pas être d'accord avec les idées et les choix de Laurent Fabius. Mais il est suffisamment rare qu'un présidentiable reconnaisse avoir changé pour ne pas le souligner. Bien entendu, nul ne peut savoir, au fond, ce que pense réellement Laurent Fabius. Mais voilà une déclaration qui met au moins de la cohérence dans ses propos et son parcours : il y a bien eu, en 2002, une rupture idéologique personnelle.

 

On aurait pu, par exemple, attendre la même explication de la part de Nicolas Sarkozy lorsqu'il prononça, le 22 juin 2006, à Agen, un discours de rupture avec l'orientation économique et européenne de la France depuis 1983, gouvernements de gauche et de droite confondus. L'ancien balladurien aurait-il subitement été converti par Henri Guaino aux thèses de l'"autre politique" ? Dans une telle hypothèse, on aurait aimé entendre le président de l'UMP dire : "Si j'ai changé ? Oui, je l'assume complètement". Il n'en fut rien.

Peut-être tout simplement parce que, lui, au-delà du discours, il n'avait pas changé...

 

Que mille fleurs s'épanouissent

dominique STRAUSS-KHAN"Je suis candidat. Aujourd'hui les choses commencent. Nous sortons du virtuel, nous rentrons dans le réel. J'ai la conviction que les socialistes d’abord et les Français ensuite se rendront compte que je suis le meilleur rempart contre la politique de la droite"

Dominique Strauss-Kahn, vendredi, à Sarcelles (Val-d'Oise)

 

ségolène ROYAL"Oui, j'accepte d’assumer cette mission de conquête pour la France et les épreuves qui vont avec – et dont je veux protéger ma famille – et donc de me présenter au vote des socialistes, puis, je l'espère, au jugement des Français, en gagnant par le mérite leur confiance en avril 2007"

Ségolène Royal, vendredi, à Vitrolles (Bouches du Rhône)

 

laurent FABIUS"J'ai décidé, si les militants socialistes le veulent, d'être candidat à la présidence de la République"

Laurent Fabius, dimanche, à Fleurance (Gers)