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11 mars 2009

Journal des élections européennes (5)

Le Journal des élections européennes

 

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Des libéraux de toutes les couleurs en Île-de-France

Les électeurs franciliens auront le choix entre au moins trois listes se réclamant ouvertement du libéralisme :

-> les libéraux eurosceptiques de Libertas

-> les libéraux libertaires d'Alternative Libérale

-> les libéraux conservateurs du Centre National des Indépendants (CNI)

 

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Le Centre National des Indépendants (CNI) présentera deux listes aux élections européennes, en Île-de-France (tête de liste : Annick  du Roscoät, présidente du CNI) et dans les "îles de France", c'est-à-dire dans la circonscription Outre-mer (tête de liste : Daniel Mugerin).

 

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Alternative Libérale présentera "plusieurs listes" pour les élections européennes, dont une en Île-de-France conduite par sa présidente, Sabine Herold-Fillias.

 

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On Libertas

Le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers et le parti Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT) de Frédéric Nihous ont lancé le 11 mars la campagne de Libertas France, en présence de son fondateur, l'Irlandais Declan Ganley.

Paul-Marie Coûteaux, parlementaire européen sortant apparenté MPF et président du RIF, ne participera finalement pas à cette alliance, qui provoque des remous internes au sein des deux partis.

Aux européennes de 2004, le MPF avait présenté sept listes (sur huit circonscriptions) et obtenu 6,67% (trois élus, deux MPF et un apparenté); CPNT en avait présenté cinq et obtenu 1,73% (aucun élu).

 

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Off Libertas

-> Si les têtes de listes n'ont pas encore été officiellement désignées, l'accord CPNT-MPF donnerait deux têtes de liste à CPNT (Nord-Ouest, Sud-Ouest) et les six autres au "MPF et apparentés".

-> Ce serait pour laisser la place à Jérôme Rivière, directeur de campagne et ancien député UMP-DL puis UMP-CNI, que Paul-Marie Coûteaux, parlementaire européen sortant apparenté MPF, aurait dû céder la tête de liste en Île-de-France.

-> 24 présidents de fédération départementale du MPF auraient envoyé à Philippe de Villiers une "motion" affirmant "logique et légitime de confirmer nos sortants : Philippe de Villiers dans l'Ouest, Patrick Louis dans le Sud-Est et Paul Marie Coûteaux en Île-de-France" et proposant "que Jean-Louis Millet (qui a manqué l'élection dernière à quelques voix) soit reconduit dans l'Est".

-> Pour sa stratégie Internet, Libertas France va employer les services d'Arnaud Dassier et d'Edouard Fillias. Pionnier de l'Internet politique et fondateur en 1999 de l'Enchanteur des Nouveaux Médias, Arnaud Dassier a sucessivement travaillé avec Alain Madelin puis Nicolas Sarkozy. Après avoir participé à la campagne de Patrick Devedjian pour la présidence du RPR en 1999, Edouard Fillias a créé en 2001 l'association Liberté Chérie puis en 2006 le parti Alternatve Libérale, dont il fut le premier président. Outre son site Internet (http://www.libertas2009.fr/), Libertas France prépare le lancement d'un réseau social.

 

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Le Conseil politique national du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) a dit Non au Front de Gauche (PCF-Parti de Gauche) et a commencé à désigner ses têtes de listes (AFP, 09/03/2009)  :

  Sud-Est Raoul Marc Jennar
  Nord-Ouest Christine Poupin
  Île-de-France Omar Slaouti (1)
  Ouest - (2)
  Sud-Ouest Myriam Martin
  Est -
  Massif central-Centre  Christian N'Guyen
  Outre-mer

-

(1) Olivier Besancenot en troisième position.

(2) tête de liste proposée au parti Les Alternatifs, qui se prononcera le 22 mars sur une éventuelle alliance avec le NPA ou une participation au Front de Gauche.

 

Souhaitant tout de même participer au Front de Gauche, Christian Picquet a annoncé le lancement de son propre courant interne, Gauche Unitaire (sa ligne avait obtenu 16% des mandats au congrès fondateur et 13 membres sur 192 au Conseil politique national).

 

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Le Front National (FN) présentera lors de sa Convention européennes, les 14 et 15 mars à Arras, ses têtes de listes : 

  Sud-Est Jean-Marie Le Pen
  Nord-Ouest Marine Le Pen (1)
  Île-de-France Jean-Michel Dubois
  Ouest Brigitte Neveux
  Sud-Ouest Louis Aliot (2)
  Est Bruno Gollnisch
  Massif central-Centre  Patrick Bourson
  Outre-mer

 Patrick Le Guillou

en gras : sortant

(1) liste dissidente du parlementaire européen sortant Carl Lang

(2) liste dissidente du parlementaire européen sortant Jean-Claude Martinez

 

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L'Alliance Écologiste Indépendante (MEI-GE-FEA) sera présente dans "cinq à huit régions" aux élections européennes avec pour ambition de "devenir le premier mouvement écologiste de France" (AFP, 11/03/2009).

Cette alliance a été lancée le 25 janvier 2009 par le Mouvement Écologiste Indépendant (MEI), Génération Écologie (GE) et La France en action (FEA).

Les probables têtes de listes :

  Sud-Est (1)
  Nord-Ouest -
  Île-de-France Jean-Marc Governatori FEA
  Ouest Jean-Noël Debroise GE
  Sud-Ouest (1)
  Est Antoine Waechter MEI
  Massif central-Centre  -
  Outre-mer

 -

(1) le chanteur Francis Lalanne, candidat dans le Sud-Est ou le Sud-Ouest.

Aux élections européennes de 2004, La France d'en bas (devenue La France en action en 2005) avait présenté huit listes et obtenu 1,55%; le MEI, lui, n'avait présenté qu'une seule liste, dans l'Est (2,76%, 0,36% à l'échelon national).

 

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18 février 2009

Journal des élections européennes (4)

Le Journal des élections européennes

 

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Nouveau sondage publié :

 

 LO

3%

 NPA

9%

 PCF-PG

4%

 PS

23%

 Europe-Écologie (Verts, etc.)

7%

 MoDem

14,5%

 UMP-NC-GM

26%

 DLR

2%

 MPF-CPNT

5%

 FN

6%

 FN dissidents (1)

0,5%

Sondage Ifop pour Paris Match réalisé les 12 et 13 février 2009 auprès d'un échantillon représentatif de 862 électeurs.

(1) Carl Lang (Nord-Ouest) et Jean-Claude Martinez (Sud-Ouest)

 

***

Le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers et le parti Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT) feront listes communes sous la bannière du parti politique européen Libertas. En 2004, déjà, cette alliance avait été défendue par Thierry Coste. Alors conseiller politique de CPNT, Thierry Coste quittera finalement ce poste pour devenir codirecteur de campagne du MPF.

Aux européennes de 2004, le MPF avait présenté sept listes (sur huit circonscriptions) et obtenu 6,67% (trois élus, deux MPF et un apparenté); CPNT en avait présenté cinq et obtenu 1,73% (aucun élu).

Les deux partis doivent se retrouver ce soir à Bruxelles autour de Declan Ganley (fondateur de Libertas) pour discuter des têtes de listes.

 

Les probables têtes de listes :

  Sud-Est Patrick Louis MPF
  Nord-Ouest Frédéric Nihous CPNT
  Île-de-France (1)
  Ouest Philippe de Villiers MPF
  Sud-Ouest Jean Saint-Josse CPNT
  Est (2)
  Massif central-Centre 
  Outre-mer

 

en gras : sortant

(1) négociations avec Paul-Marie Coûteaux (RIF, apparenté MPF)

(2) Jean-Louis Millet (MPF) en 2004

 

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Les têtes de listes de Lutte Ouvrière (LO) aux élections européennes :

 

  Sud-Est Nathalie ARTHAUD

enseignante

  Nord-Ouest Éric PECQUEUR

ouvrier dans l'automobile

  Île-de-France Jean-Pierre MERCIER

ouvrier dans l'automobile

  Ouest Valérie HAMON

conductrice de train

  Sud-Ouest Sandra TORREMOCHA

enseignante

  Est Claire ROCHER

infirmière au CHU de Dijon

  Massif central-Centre  Marie SAVRE formatrice au Centre d'apprentissage du bâtiment
  Outre-mer

-

-

 

***

Off Front National (FN)

Le FN pense obtenir "entre trois et six élus" aux élections européennes. Compte tenu de la nouvelle répartition des sièges, le parti d'extrême droite aurait obtenu six élus en 2004. Au regard de cette projection et du score de Jean-Marie Le Pen à l'élection présidentielle de 2007, les trois sièges les plus menacés sont : le second sièges dans le Nord-Ouest (+ liste dissidente du parlementaire européen sortant Carl Lang), le siège en Île-de-France et le siège dans le Sud-Ouest (+ liste dissidente du parlementaire européen sortant Jean-Claude Martinez). Par ailleurs, les listes du FN s'intituleront Listes d'Entente Populaire Et Nationale (LEPEN). Un nom déjà utilisé par le parti à Fréjus (Var) aux dernières élections municipales.

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Off Nouveau Centre

Les négociations pour la formation des listes aux élections européennes se poursuivent entre l'UMP et le Nouveau Centre. Première victime : Brigitte Fouré, unique parlementaire européenne sortante du parti, qui ne semble pas trouver de place éligible dans le Nord-Ouest. Solution envisagée : son parachutage dans le Centre - Massif central. Ce qui ne ferait pas l'affaire de Manon Fouquet, également du Nouveau Centre, pressentie pour seconder l'UMP Jean-Pierre Audy...

***

 

13 février 2009

Études électorales : les élections européennes 2009

La nouvelle répartition des sièges dans les circonscriptions européennes au regard des résultats des européennes de 2004 et de la présidentielle de 2007

 

Dans les états-majors politiques, les calculatrices surchauffent pour préparer les élections européennes du 7 juin. En jeu, la nouvelle répartition des sièges dans les huit circonscriptions européennes, puisque la France aura six représentants de moins au Parlement européen (72 au lieu de 78). En projetant cette nouvelle répartition sur les résultats de 2004, nous avons déterminé, toutes choses égales par ailleurs, quels auraient été les gagnants et les perdants de ce changement. Enfin, pour compléter cette analyse, nous avons agrégé les scores des candidats à l'élection présidentielle de 2007 par circonscription européenne, puis calculé le nombre d'élus potentiels.

Même avec six sièges de moins à pourvoir, l'UMP, Les Verts, la droite souverainiste et les communistes auraient obtenu en 2004 le même nombre d'élus au Parlement européen. Les perdants auraient été le PS (trois sièges de moins : Ouest, Nord-Ouest, Île-de-France), le MoDem (deux sièges de moins : Est, Centre – Massif central) et le FN (un siège de moins : Nord-Ouest). Au total, la répartition aurait donc été la suivante : 28 PS (au lieu de 31), 17 UMP, 9 MoDem (au lieu de 11), 6 FN (au lieu de 7), 6 écologistes, 3 MPF, 2 PCF et 1 Parti communiste réunionnais. Contrairement à ce que nous aurions pu spontanément imaginer, ce ne sont donc pas les plus "petits" partis (MPF, PCF) qui auraient été les premières victimes d'une réduction du nombre de sièges à pourvoir.

En projetant, cette fois, le score des candidats à la dernière présidentielle dans les circonscriptions européennes, les bouleversements sont encore plus importants. Aussi bien Les Verts que le PCF et le MPF se trouvent exclus de la répartition des sièges, puisqu'ils sont partout en dessous de 5% des suffrages exprimés. Outre les quatre candidats arrivés en tête à la présidentielle (Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou puis Jean-Marie Le Pen), Olivier Besancenot est le seul à dépasser ce seuil, dans une unique circonscription européenne (Nord-Ouest). Mais sans toutefois être en mesure de décrocher un élu au Parlement européen avec le mode de scrutin en vigueur (représentation proportionnelle à la plus forte moyenne). À noter toutefois que dans les sondages le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) est aujourd'hui crédité du double du score obtenu par Olivier Besancenot en 2007.

En transposant dans les circonscriptions européennes le score de Ségolène Royal au premier tour de la présidentielle, le PS perd entre un et deux sièges partout en métropole, sauf dans le Sud-Ouest où il conserve le même nombre d'élus. En Outre-mer, en revanche, le PS en gagne un. Soit, globalement, la perte de cinq sièges supplémentaires. À l'inverse, compte tenu de sa contre-performance aux dernières élections européennes et de l'excellent score de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle, l'UMP gagne dix sièges. Les européennes sont toutefois rarement favorables au parti majoritaire, et l'UMP est très loin, dans les sondages, du niveau de son champion à la présidentielle.

Autre gagnant : le MoDem. Le score record de François Bayrou à la présidentielle lui fait en effet miroiter l'espoir de conserver tous les sièges de l'UDF en 2004 voire d'en obtenir trois supplémentaires (Nord-Ouest, Ouest, Sud-Est). En définitive, le niveau du MoDem pourrait se trouver quelque part entre les européennes de 2004 et la présidentielle de 2007. Les deux sièges les plus incertains étant l'unique élu dans le Centre – Massif central et le second élu dans l'Est. Ce qui permet de décrypter les débats internes dans la désignation de ses têtes de liste. La jeune Parisienne Quitterie Delmas ayant refusée d'être parachutée dans le Centre – Massif central. Tandis que le Rémois Jean-Marie Beaupuy sera muté dans cette dernière circonscription afin de laisser dans l'Est la place au journaliste Jean-François Kahn.

Enfin, le second siège du FN dans le Nord-Ouest serait dans toutes les hypothèses perdu. Ce qui explique notamment pourquoi le sortant Carl Lang présente sa propre liste dissidente après avoir refusé d'être deuxième derrière Marine Le Pen, qui quitte définitivement l'Île-de-France où elle avait été élue en 2004. Contrairement au MoDem ou aux écologistes (Europe Écologie), le FN ne semble effectivement pas pouvoir miser sur une quelconque dynamique électorale pour compenser la réduction du nombre de sièges à pourvoir en France.

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 13/02/2009

 

Lire le détail des chiffres de l'étude :

http://www.france-politique.fr/elections-europeennes-2009...

10 février 2009

Les têtes de listes de Debout la République aux élections européennes de 2009

Les têtes de listes de Debout la République aux élections européennes :

 

  Sud-Est

Michèle Vianès (DLR)

Thierry Giorgio (DLR)
  Nord-Ouest

Thierry Grégoire (DLR)

Brigitte Brière (DLR)
  Île-de-France

Anne-Marie Le Pourhiet (DLR)

Nicolas Dupont-Aignan (DLR)
  Ouest

Christian Lechevalier (DLR)

Christine Tasin (MRC)
  Sud-Ouest

Henri Temple (DLR)

Christiane Bruneau (DLR)
  Est

Jean-Pierre Gérard (DLR)

Élisabeth Laithier (DLR)
  Massif central-Centre 

Jean Barrat

Catherine de Metz (DLR)
  Outre-mer

-

-

 

À noter :

  • Nicolas Dupont-Aignan est député et maire de Yerres (91), président-fondateur de Debout la République.
  • Élisabeth Laithier est adjointe au maire de Nancy (54).
  • Michèle Vianès est adjointe au maire de Caluire-et-Cuire (69) et présidente de l'association féministe Regards de femmes.
  • Thierry Grégoire est conseiller municipal du Touquet (62).
  • Brigitte Brière est ancienne adjointe au maire de Rouen (76).
  • Christiane Bruneau est ancienne conseillère municipale du Boulou (66).
  • Jean-Pierre Gérard est président du Club des N°1 mondiaux français à l'exportation et ancien membre du Conseil de la politique monétaire de la Banque de France.
  • Anne-Marie Le Pourhiet est membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica (président : Jean-Pierre Chevènement), professeur agrégée de droit et vice-présidente de l'Association Française de Droit Constitutionnel.
  • Christine Tasin est une des animatrices de l'association Riposte Laïque.

21 janvier 2009

Premiers sondages sur les élections européennes de 2009

Quelques enseignements des premiers sondages dont j'ai eu connaissance (publiés ou non*, entre septembre 2008 et janvier 2009) sur les élections européennes :

- plus de la moitié des Français (54%) déclare pouvoir encore changer d'avis.

- l'UMP (22-25% des intentions de vote) devance le PS, qui tourne autour de 20% (19% dans le sondage non publié réalisé en janvier, contre 25% pour l'UMP).

- le MoDem se maintient autour de 12-13% (jusqu'à 14,5% sans listes Nouveau Centre, ce qui signifie que ce dernier possède bien, en dépit de ses 2 à 3%, un petit pouvoir de nuisance vis-à-vis du MoDem).

- l'extrême gauche serait en mesure d'atteindre son record historique, avec en moyenne 13% des intentions de vote (8-10% pour le Nouveau Parti Anticapitaliste-NPA d'Olivier Besancenot; 3-4% pour Lutte Ouvrière).

- le rassemblement écologiste autour de Daniel Cohn-Bendit (Verts, etc.) oscille autour du seuil symbolique des 10% (ce qui correspond aux meilleurs scores des Verts aux élections europénnes de 1989 et 1999).

- le FN demeure bel et bien présent, avec en moyenne 6-7% des intentions de vote.

- le MPF de Philippe de Villiers talonne le FN mais dépasse difficilement 5-6%, tout en devançant largement Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan (1 à 2%).

- le front "noniste" PCF-Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon progresse notablement entre septembre 2008 (2,5% des intentions de vote, PCF seul) et janvier 2009 (5%).

 

- l'électorat le plus fidèle est celui de Nicolas Sarkozy (62 à 63% de ses électeurs au premier tour de l'élection présidentielle voteraient pour les listes UMP), suivi par celui de Ségolène Royal (52 à 54% de ses électeurs voteraient pour les listes PS) et, enfin, celui de François Bayrou (48% de ses électeurs voteraient pour les listes MoDem, le reste se dispersant à part à peu près égales entre l'UMP ou le PS, voire Les Verts selon la présence ou non de listes Nouveau Centre).

 

- le PS séduit autant au sein de l'électorat "noniste" de 2005 (22 à 23% des personnes ayant voté "non" ont l'intention de voter pour les listes PS) que "ouiste" (20% de ceux ayant voté "oui"), ce qui risque de lui poser encore un problème dans la définition d'un projet politique européen (même si le parti dirigé par Martine Aubry s'en sortira certainement avec des formules creuses et consensuelles sur "l'Europe sociale" bla bla bla).

- l'UMP fait une percée dans l'électorat "ouiste" (34% des personnes ayant glissé un bulletin "oui" ont l'intention de voter pour les listes UMP).

 

- Les intentions de vote des électeurs "nonistes" : PS (22-23%), UMP (17-20%), NPA (15-17%), PCF-Parti de Gauche (9-10%), MoDem (7-10%), Verts-écolos (6-9%), MPF (6-9%), FN (6%), etc.

- Les intentions de vote des électeurs "ouistes" : UMP (34%), PS (20%), MoDem (17-20%), Verts-écolos (8%), etc.

(en vert : chiffre significativement supérieur au total des intentions de vote pour les listes du parti; en rouge : chiffre significativement inférieur au total des intentions de vote pour les listes du parti)

 

* notamment le sondage Ifop pour Paris Match réalisé les 27 et 28 novembre 2008 auprès de 881 électeurs potentiels, extraits d’un échantillon représentatif de 959 personnes; commandés par un parti politique, les trois autres sondages n'ont pas été rendus publics