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20 avril 2007

José Bové

objectif : donner une suite au "non" de gauche

 

medium_bove07.jpgLa candidature de José Bové est une des nouveautés de ce scrutin présidentiel. L'ancien syndicaliste paysan n'est toutefois pas parvenu à rassembler autour de lui l'ensemble des Collectifs unitaires antilibéraux – issus des Collectifs pour un "non" de gauche – qui ne sont pas parvenus à s'accorder sur une candidature unique. L'altermondialiste a cependant reçu le soutien de quelques membres du PCF (Patrick Braouezec) et des Verts (Francine Bavay, Patrick Farbiaz, Gilles Lemaire) De son score dépendra l'avenir de cette nébuleuse qui tente d'exister entre les appareils partisans que sont le PCF et la LCR. "Notre combat se poursuivra après la présidentielle, nous continuerons à nous battre à l'occasion des législatives et des municipales", a-t-il insisté, mercredi soir, à Toulouse. Enfin, outre la gauche "noniste", le "faucheur volontaire" d'OGM, espère aussi séduire des électeurs écologistes.

Marie-George Buffet

objectif : enrayer le déclin électoral du PCF

 

medium_buffet02.jpgPartie prenant des Collectifs unitaires antilibéraux, le PCF a longtemps hésité avant de se lancer dans la course présidentielle. Certains de ses membres ont d'ailleurs choisi de soutenir la candidature de José Bové plutôt que celle de Marie-George Buffet, qui s'est mise en congé du secrétariat national du parti pour la durée de la campagne. En 2002, pour la première fois, le candidat du PCF avait été devancé par deux candidats issus de l'extrême gauche trotskiste : 3,37% pour Robert Hue (PCF), 4,25% pour Olivier Besancenot (LCR) et 5,72% pour Arlette Laguiller (LO). L'espoir pour le parti créé en 1920 est donc de retrouver la première place à la gauche du PS, perdue après sa participation au gouvernement de "gauche plurielle". Le score de la candidate du PCF sera par ailleurs regardé à la loupe, afin de voir si elle est parvenue ou non à enrayer le déclin électoral du parti : 15,35% à l'élection présidentielle de 1981 (Georges Marchais), 6,76% à celle de 1988 (André Lajoinie, concurrencé par le "communiste rénovateur" Pierre Juquin), 8,64% en 1995 (Robert Hue), 3,37% en 2002 (Robert Hue). Ce dernier chiffre étant le score à battre, aux deux chiffres après la virgule près.

Arlette Laguiller

objectif : conserver sa 5e place

 

medium_laguiller99.jpgSeul candidat à avoir été en lice à toutes les élections présidentielles depuis 1974, Arlette Laguiller doit montrer qu'il ne s'agit pas d'une candidature de trop. Première femme à briguer l'Élysée, la porte-parole de Lutte ouvrière (LO) s'est tout de suite imposée dans l'électorat d'extrême gauche en obtenant d'emblée 2,33%. Contre 0,37% à Alain Krivine, qui avait pourtant récolté 1,06% en 1969. En 1981, elle est l'unique candidate trotskiste (2,30%). Et, depuis elle ne cesse d'améliorer son score : 1,99% en 1988, 5,30% en 1995, 5,72% en 2002. Cette dynamique risque toutefois d'être enrayée, dimanche, par l'irruption d'Olivier Besancenot (LCR), qui l'avait déjà talonnée il y a cinq ans (4,25%) et qui la devance aujourd'hui largement dans les sondages. Quel que soit son score, Arlette Laguiller a d'ores et déjà annoncé qu'il s'agissait de son dernier tour de piste.

Jean-Marie Le Pen

objectif : réitérer l'exploit de 2002

 

medium_lepen04.jpgIl avait créé la surprise en 2002 en se qualifiant pour le second tour de l'élection présidentielle. Il espère bien, cette année encore, faire mentir les sondages qui le placent en quatrième position, derrière Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou. "Il y aura un deuxième 21 avril", a ainsi redit, hier, Jean-Marie Le Pen. Même si la dernières enquêtes le plaçant devant François Bayrou remonte à la mi-février. Et si, en cette fin de campagne électorale, Nicolas Sarkozy a droitisé son discours, ce qui pourrait ne pas laisser indifférent l'électorat d'extrême droite. Dans la dernière vague du baromètre politique français du Cevipof (réalisée du 5 au 19 février 2007 par l'Ifop), 40% des électeurs exprimant une intention de vote en faveur de Jean-Marie Le Pen au premier tour indiquaient en effet qu'ils pourraient voter pour Nicolas Sarkozy en second choix. Enfin, s'il ne connaît plus la concurrence de Bruno Mégret (2,34% en 2002), le président du FN subit cette fois celle de Philippe de Villiers et pâtirait d'une forte participation électorale. Il n'en reste pas moins que, jusqu'à présent, Jean-Marie Le Pen a amélioré son score de présidentielle en présidentielle : 14,38% en 1988, 15% en 1995 et 16,86% en 2002.

Frédéric Nihous

objectif : devancer Dominique Voynet

 

medium_nihous07.jpgIl l'a martelé durant toute la campagne électorale : le premier objectif de Frédéric Nihous est de "battre les Verts", c'est-à-dire Dominique Voynet, dont il dénonce l'"écologie punitive". En 2002, le candidat de Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT), Jean Saint-Josse, avait obtenu 4,23%. Au vu des sondages, Frédéric Nihous serait toutefois loin de la barre symbolique et financière des 5%. Plusieurs électorats sont dans la ligne de mire du candidat : les ruraux, les écologistes et les souverainistes. Ce qui le place en concurrent potentiel de plusieurs autres candidats positionnés sur ces thématiques : Gérard Schivardi, José Bové, Dominique Voynet, Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen.