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25 mars 2011

Le Front de Gauche aux élections cantonales

Moyenne nationale : 9,03%

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Candidatures du Front de Gauche

Ministère de l'Intérieur Calculs personnels
COM 1.374

1.638

PCF 1.335 1.638
    PCR-A 21
    MPM 2
PG 264 PG 226
    GU 26
    ADS 2
    AE 1
    GUPB 1
    dvg 24

 

Résultats du Front de Gauche

Ministère de l'Intérieur Calculs personnels
COM 724.911

817.297

8,92% FDG 821.945

8,97%

PG 92.386

 

Front de Gauche élargi

  candidats voix %
FDG 1.638 1.687 821.945 835.283 8,97 9,12
RV+NPA+FDG 1 292 0,00
FASE+FDG 1 98 0,00
FASE+NPA+FDG 2 464 0,01
ALT+FDG 11 2.424 0,03
ALT+NPA+FDG 4 1.567 0,02
NPA+FDG 27 7.034 0,08
PCOF+FDG+NPA 1 319 0,00
dvexg+NPA+FDG 2 1.140 0,01

N.B.: le Front de Gauche revendique par ailleurs le soutien à au moins un PS (1.059 voix), quatre Europe Écologie Les Verts (1.792 voix au total) et quatre MRC (693 voix au total).

26 octobre 2009

Le MoDem et le PCF choisissent l'autonomie au premier tour des régionales

Le conseil national du MoDem a confirmé, samedi, qu'"une liste investie par le Mouvement démocrate sera présente dans toutes les régions pour les élections régionales de 2010". Au premier tour, il y aura donc bien dans l'ensemble des bureaux de vote un bulletin centriste. Pour le second tour, François Bayrou a indiqué que son parti trancherait "région par région si ce sera l'autonomie aux deux tours ou bien des alliances". Reste à savoir si le MoDem en aura le choix. C'est-à-dire, d'une part, s'il dépassera localement le seuil de maintien au second tour aux régionales (10 % des suffrages exprimés). Un seuil qu'il n'avait atteint, de justesse, que dans deux régions aux européennes de juin dernier (Basse-Normandie : 10,77%, Lorraine : 10,25%). Et, d'autre part, si les partis de gauche, divisés sur la question, accepteront de fusionner leurs listes entre les deux tours avec celles du centre.

Quoi qu'il en soit, cette décision est conforme au souhait de François Bayrou, qui, tout au moins pour le premier tour, plaide depuis plusieurs mois en faveur d'une "décision nationale" et non d'alliances à géométrie variable selon les régions. Une stratégie qu'il ne juge "pas lisible" depuis l'expérience des municipales de 2008. "Nous voulons au premier tour affirmer qu'il y a un projet différent pour les régions comme il y a un projet différent pour le pays", a-t-il argumenté.

Si la décision du MoDem a été "votée à l'unanimité", elle met un terme aux espoirs de ceux qui, au MoDem, rêvaient d'une alliance de premier tour avec Europe - Écologie. François Bayrou lui-même s'était finalement déclaré "ouvert" à cette perspective "dans certaines régions". Mais Les Verts, principale composante d'Europe Écologie, lui ont opposé une fin de non-recevoir... tout en se disant prêts à accepter "des accords régionaux" avec Cap 21. Créé par Corinne Lepage, Cap 21 est membre fondateur du MoDem aux côtés de l'UDF. Les éventuels militants de Cap 21 candidats sur des listes Europe Écologie violeraient donc la "charte éthique" (1) et les statuts (2) du MoDem, dont ils seraient alors suspendus ou exclus. Critique sur le fonctionnement du parti centriste, Corinne Lepage vient par ailleurs de lancer son propre club politique - Terre démocrate - en abandonnant à Robert Rochefort l'animation des commissions thématiques chargées de préparer le congrès programmatique des 4, 5 et 6 décembre prochains. Contrairement à Jean Peyrelevade, qui a discrètement démissionné de cette fonction en septembre, Corinne Lepage demeure cependant vice-présidente du MoDem.

Les élections régionales étaient également, ce week-end, au menu du conseil national du PCF. Par 126 voix contre 22 (et 9 abstentions), le PCF a acté le principe de l'autonomie au premier tour à travers la reconduction du Front de gauche, afin de proposer "un autre choix à gauche que celui porté par le PS ou Europe Écologie". Créé lors des européennes, Le Front de gauche regroupe principalement le PCF et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Cette "offre nationale" du PCF pourra toutefois être amendée localement par les conférences régionales du parti, qui se tiendront les 7 et 14 novembre. Comme en 2004, des alliances avec le PS dès le premier tour ne sont donc pas à exclure ici ou là. D'autant plus qu'au regard de ses scores régionaux aux européennes, le Front de gauche ne semble assuré en métropole de dépasser 5% des suffrages exprimés, et donc d'être en capacité de fusionner entre les deux tours avec les autres listes de gauche ("à l'exclusion du MoDem", insiste le PCF), que dans la moitié des régions.

Cette perspective, traditionnelle, d'alliance avec le PS - dès le premier tour ou entre les deux tours - sonne de toute façon le glas de listes unitaires de la gauche antilibérale. Pour le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), en effet, "le préalable indispensable pour proposer ensemble une alternative crédible au social-libéralisme, c'est un accord national pour des listes autonomes et indépendantes du PS dans les 21 régions métropolitaines". Estimant, à l'opposé du PCF qui gère des exécutifs régionaux avec le PS, qu'il existe "deux gauches dotées de programmes contradictoires qui interdisent de gérer ensemble les régions".

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 26/10/2009 (version un peu plus longue que celle publiée sur papier)

(1) X - Les adhérents du Mouvement démocrate sont solidaires des décisions collectives du Mouvement, notamment en termes d'investitures pour les différentes élections.

(2) Article 18 - Investitures aux élections. Pour toutes les élections la stratégie est définie par le Conseil national (...) Les décisions prises en application du présent article s'imposent à tous les adhérents du Mouvement démocrate sous peine de suspension ou d'exclusion.

02 mars 2009

Lorsque le CRIF importe le conflit israélo-palestinien en France

Mais quelle mouche a piqué le CRIF ?

Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) organise ce soir son dîner annuel, auquel sont invitées de nombreuses personnalités politiques. Or, cette année, le PCF en tant que tel n'a pas été invité. Motif : il a participé aux manifestations contre l'offensive israélienne à Gaza.

En quoi la prise de position d'un parti politique (le PCF) à propos de la politique d'un État étranger (Israël) peut-il motiver l'invitation ou non à la soirée d'une association qui se veut le porte-parole des Français de confession juive ?

Quelle que soit la religion concernée et quel que soit l'État concerné, c'est une décision indéfendable.

Ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France, disiez-vous ?...

09 décembre 2008

NEP ou НЭП ?

hue.jpgLe sénateur du Val-d'Oise Robert Hue, ancien secrétaire national puis président du PCF, ne manque pas d'humour.

Démissionnaire des instances dirigeantes du parti, mais non du parti en lui-même, il a en effet lancé aujourd'hui son propre club (un de plus !) sous le nom de Nouvel Espace Progressiste (NEP).

NEP, voilà qui rappelle la Nouvelle politique économique (NEP en russe, pour НЭП : Новая Экономическая Политика) impulsée en 1921 par Lénine !

 

(remarque : il ne s'agit pas d'un nouveau parti politique mais d'un club, contrairement à ce qu'on peut lire ici ou là...)

16 juillet 2008

Comme un parfum de IIIe et de IVe République...

Nicolas Sarkozy a proposé aujourd'hui, à la surprise générale, d'abaisser de vingt à quinze députés (2,6% des 577 députés) le seuil de constitution d'un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale. Au Sénat, ce seuil est déjà de quinze sénateurs (4,5% des 331 sénateurs).

Demandée l'année dernière, après les élections législatives, par le PCF et le PRG, mais refusée par l'UMP et le PS, cette réforme permettrait à l'opposition de disposer d'un groupe politique supplémentaire. Avec, d'un côté, la reconstitution d'un groupe de députés communistes et apparentés (entre dix-sept et dix-neuf élus). Et, de l'autre, la création d'un groupe associant le PRG (huit députés), Les Verts (quatre députés) et des divers gauche (entre quinze et dix-huit élus au total pour ce groupe technique). Voire, pourquoi pas !, le MoDem (trois députés).

Avec cette proposition, Nicolas Sarkozy espère donc convaincre une partie des dix-huit parlementaires de gauche (quatorze PRG et quatre divers gauche) qui se sont abstenus en première lecture de voter au Congrès en faveur du projet de loi constitutionnelle.

Enfin, cette réforme permettrait également, à droite cette fois, au Parti Radical dit "valoisien" (dix-neuf députés), associé à l'UMP, de former s'il le souhaite son propre groupe.

Permettant ainsi éventuellement aux radicaux de diriger deux groupes parlementaires, ce qui ne leur était pas arrivé depuis la dernière législature de la IVe République (1956-1958). Il plane décidément comme un parfum de IIIe République et de IVe République dans ces tractations destinées à réunir les trois cinquièmes des suffrages exprimés au Congrès...

20 mars 2008

Bilan des élections municipales pour le PCF

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Villes conservées par le PCF :

- Saint-Denis

- Nanterre

- Vitry-sur-Seine

- Champigny-sur-Marne

- Vénissieux

- Ivry-sur-Seine

 - Arles

- Le Blanc-Mesnil

- Sevran

- Fontenay-sous-Bois

- Villejuif

- Bobigny

- Martigues

- Aubagne

- Saint-Ouen

- Gennevilliers

- Bagneux

- La Courneuve

- Choisy-le-Roi

- Echirolles

- Tremblay-en-France

- Saint-Martin-d'Hères

- Stains

- Bagnolet

- Malakoff

 

Villes gagnées par le PCF :

- Dieppe : UMP -> PCF

- Villeneuve-Saint-Georges : PRG -> PCF

 

Villes perdues par le PCF :

- Calais : PCF -> UMP

- Aubervilliers : PCF - > PS

10 mars 2008

Le PCF remonte la pente du déclin électoral

Le bilan du premier tour

2/4 : Le Parti Communiste Français PCF

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Belle moisson pour le PCF au premier tour des élections municipales ! Outre la réélection de plusieurs maires sortants, le parti remporte d'emblée sur la droite Dieppe et Vierzon. La Place du Colonel-Fabien gagne également la plupart des primaires que le PS avait suscité dans les villes détenues par le parti, en particulier en Seine-Saint-Denis*. Même chose dans de nombreuses villes de droite, comme Sète, Corbeil-Essonnes, Le Havre et Nîmes. Ou encore à Villeneuve-Saint-Georges, ville de gauche où le maire sortant ne se représentait pas.

Seules ombres au tableau : Denain (gagnée par le PS dès le premier tour) et Noisy-le-Sec (maire sortant MoDem), où la liste PCF (2 650 voix, 26,61%) est devancée de peu par celle du PS (2 701 voix, 27,13%).

 

* Bilan des onze primaires PS-PCF :

  • maires PCF élus dès le premier tour : Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône), Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis)
  • ballotages favorables au PCF : Fontaine (Isère), Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Bagnolet (Seine-Saint-Denis), La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Villetaneuse (Seine-Saint-Denis)
  • maire PS élu dès le premier tour : Denain (Nord)

06 mars 2008

PCF : enrayer son déclin électoral

Les enjeux du scrutin, parti par parti

2/8 : Le Parti Communiste Français PCF

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De scrutins en scrutins, le PCF ne parvient pas à enrayer son déclin aux élections nationales : 8,64% à l'élection présidentielle de 1995, 3,37% en 2002 puis 1,93% en 2007. Aux élections locales, en revanche, le parti résiste mieux, même si en 2001 de nombreuses villes ont tourné le dos au "communisme municipal". Le parti dirigé par Marie-George Buffet est ainsi le deuxième parti à présenter le plus grand nombre de candidats (15% contre 17% pour le PS et 14% pour l'UMP, selon les chiffres du ministère de l'intérieur). Comme le PS, le PCF mise sur un vote sanction contre la majorité de droite pour, non seulement conserver ses municipalités, mais également en reconquérir. En tête de la liste des cibles électorales de la Place du Colonel-Fabien se trouvent Sète (Hérault), Dieppe (Seine-Maritime) et Vierzon (Cher). Mais c'est surtout la reconquête du Havre (Seine-Maritime) qui symboliserait le renouveau d'un parti qui ne gère plus de ville de plus 100 000 habitants depuis 2001.

Paradoxalement, ce n'est pas de la droite mais du PS que le danger pourrait venir. Le parti dirigé par François Hollande présente en effet des listes dans onze municipalités dont le maire sortant est PCF : Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Fontaine (Isère), Denain (Nord), Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) et jusqu'à sept en Seine-Saint-Denis (Saint-Denis, Aubervilliers, La Courneuve, Tremblay-en-France, Bagnolet, Pierrefitte-sur-Seine, Villetaneuse)*. Pire, le parti pourrait perdre dans ce dernier département la présidence du conseil général, convoitée par le PS Claude Bartolone (aux élections cantonales de 2004, le PS y avait déjà ravi plusieurs cantons au PCF). Le PCF pourrait, en revanche, reprendre à la droite la présidence du conseil général de l'Allier. Ce qui lui permettrait de conserver, avec le Val-de-Marne, un total de deux présidences de conseils généraux sur quatre-vingt-dix-neuf.

 

* villes auxquelles s'ajoutent trois municipalités dont les maires sont apparentés PCF : Orly (Val-de-Marne), Montreuil (Seine-Saint-Denis) et Vaulx-en-Velin (Rhône)

14 juin 2007

Géographie électorale

quelques cartes sur l'élection présidentielle :

 

l'évolution du vote d'extrême droite :

http://francepolitique.free.fr/PFN3.htm

 

l'évolution du vote communiste :

http://francepolitique.free.fr/PPCF3.htm

 

le vote Bayrou en 2002 et 2007 comparés au vote Lecanuet en 1965 :

http://francepolitique.free.fr/centre.htm

 

11 juin 2007

bipolarisation UMP-PS

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Les 10 circonscriptions qui résistent à la bipolarisation UMP-PS (et alliés) : 

 

8 circonscriptions où le PCF est en tête :

. La Réunion 2e : 56,67% (PCR)

. Nord 20e : 46,49%

. Puy-de-Dôme 5e : 43,76%

. Seine-Saint-Denis 11e : 33,06%

. Nord 16e : 32,92%

. Seine-Saint-Denis 2e : 32,72%

. Val-de-Marne 10e : 28,93%

. Seine-Saint-Denis 7e : 28,53% (apparenté)

 

2 circonscriptions où le MoDem est en tête :

. Seine-Saint-Denis 5e : 45,95%

. Pyrénées-Atlantiques 2e : 37,25% (pas de candidat UMP)