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25 février 2006

Résultats des primaires de l'UMP Paris

Reçu ce soir par SMS, à 23h04, les résultats du premier tour des primaires de l'UMP Paris :

  • 40,7% (4 446 voix) Françoise de Panafieu
  • 23,4% (2 555 voix) Claude Goasguen
  • 19,0% (2 071 voix) Pierre Lellouche
  • 17,0% (1 855 voix) Jean Tiberi

Le second tour opposera donc Françoise de Panafieu et Claude Goasguen.

24 février 2006

Primaires parisiennes de l'UMP

Quittons un instant la préparation de l'élection présidentielle de 2007 pour nous intéresser aux primaires parisiennes de l'UMP (non, ce n'est pas du parisianisme : j'habite moi-même en banlieue !).

Thème par thème, que proposent les quatre candidats (Claude Goasguen, Pierre Lellouche, Françoise de Panafieu, Jean Tiberi) ?

 

Maire de Paris

  • Pierre Lellouche : "un vrai gouvernement municipal démocratiquement responsable de la sécurité, de la santé, du logement, de l’éducation des Parisiens"; "un maire à 100%, sans aucun autre mandat"; entourer le maire de Paris d'un "conseil scientifique" et d’un "conseil des entrepreneurs" composé "des présidents des plus grandes sociétés mondiales, afin d’aider la ville à sélectionner ses objectifs stratégiques pour l’avenir"
  • Françoise de Panafieu : "déléguer des pouvoirs élargis aux maires d’arrondissement (urbanisme, logement, propreté, subventions aux associations locales)"
  • Claude Goasguen : pour un maire "manager" : "Paris, à l’instar de Londres ou d’autres grandes métropoles mondiales, a désormais besoin d’un maire qui ira chercher les investisseurs, les créateurs d’emplois, les forces vives qui redonneront à Paris son statut de ville-monde"

 

Paris-banlieue

  • Pierre Lellouche : contre "la tranchée infranchissable du périphérique" : "bâtir un grand Paris, agrégeant l’espace de l’ancien département de la Seine, donnant à la ville l’espace de respiration, mais aussi la cohérence de sa politique en matière de circulation, de logement, d’emploi"
  • Françoise de Panafieu : dépôt à l'Assemblée nationale d'un projet de loi permettant "un partenariat entre Paris et sa couronne" (Paris est à la fois ville et département, or la loi sur l'intercommunalité ne prévoit des coopérations entre communes qu'au sein d'un même département) et créant de "nouveaux syndicats intercommunaux" dont les domaines d'intervention seront étendus "au logement, à l'urbanisme, aux transports, etc."
  • Claude Goasguen : "création d’une grande agglomération parisienne associant Paris et les communes voisines pour une gestion rationnelle des politiques de déplacement, de logement et environnementales"; "désenclaver Paris par une politique d’inter-communalité avec les communes de l’agglomération"
  • Jean Tiberi : création d'une "structure légère de concertation, d’information, de réflexion" entre Paris et les communes périphériques, "qui se réunirait périodiquement pour traiter notamment des questions de circulation, de transports, d'urbanisme et de logement"

 

Sécurité

  • Pierre Lellouche : pouvoirs de police municipale confiés aux maire de Paris (et non plus au préfet de police)
  • Françoise de Panafieu : "création d’une force urbaine de protection de 3 000 agents" afin de permettre à la police nationale "de se recentrer sur ses missions initiales" (idée déjà défendue en 2001 par Philippe Séguin)

 

Transports

  • Françoise de Panafieu : "poursuivre la couverture du périphérique"; soutien au "projet du métro en petite couronne (dit «Orbital»)"
  • Claude Goasguen : "recouvrir le périphérique et les emprises ferroviaires pour libérer un nouvel espace urbain"; "création de bus internes aux arrondissements"; "création d’une aide à l’achat d’un véhicule familial non polluant pour les familles nombreuses";  "création de lignes de bus internes aux arrondissements"; "reconquête des berges de la Seine en aménageant des promenades paysagées"
  • Jean Tiberi : "prolonger la ligne 10 de la gare d'Austerlitz à la gare de Lyon", "créer une interconnexion RER avec la gare Montparnasse"; "permettre l’utilisation du même ticket sur plusieurs bus en correspondance"; "créer une subvention municipale complémentaire aux utilisateurs de véhicules non polluants"
  • Pierre Lellouche : utilisation de "petits bus électriques"; "création de 5 000 taxis supplémentaires"

 

Logement

  • Pierre Lellouche : "ce n’est pas 4 000 logements par an qu’il faut construire, comme le disent aussi bien Delanoë que mes concurrents, mais bien plus !" : "véritable plan Marshall pour le logement" passant par la "reconquête de 300 000 mètres carrés d’emprise étatique sur Paris", l'"augmentation du coefficient d’occupation des sols (COS) actuel", la "construction accélérée de logements, dont les deux tiers seront réservés en priorité aux classes moyennes" et la "mise en place, enfin, de prêts à taux zéro significatifs, autour de 150 000 euros, au lieu du dispositif à 36 000 euros"
  • Claude Goasguen : "construction annuelle de 4 000 logements en mettant en oeuvre la politique «des trois tiers» : un tiers de logements sociaux, un tiers de logements intermédiaires, un tiers de logements étudiants"; "création d’une aide au logement pour les foyers parisiens en attente d’un logement social"
  • Françoise de Panafieu : "4 000 logements neufs par an, pour toutes les catégories de Parisiens"; urbanisation des 200 hectares des terrains des Batignolles et de la Porte de la Chapelle

 

Emploi

  • Claude Goasguen : "exonérer d’impôts locaux les entreprises qui se créent ou se développent dans Paris"; "développer l’économie de l’intelligence en associant les universités, les laboratoires de recherche et les PME innovantes au sein de pôles de recherche"
  • Françoise de Panafieu : "création de pôles de compétitivité dans les domaines des biotechnologies et de la santé"; "mise en place dans chaque arrondissement d’une maison de l’emploi"
  • Pierre Lellouche : récupération des "terrains de la Porte de Versailles pour y créer un grand pôle de haute technologie et de recherche"

 

 

Social

  • Claude Goasguen : "octroi systématique de la carte Paris Famille dès le troisième enfant"; mise en place des "médiateurs de la solidarité parisienne" : "ces bénévoles, en lien direct avec les centres communaux d’action sociale, assisteront trois personnes âgées, fragilisées, souffrant d’isolement, et partageront avec elles des moments de vie"
  • Jean Tiberi :  "rétablir l’accès de la carte Paris Famille aux classes moyennes"

 

Culture

  • Jean Tiberi : création d’un "grand festival des arts de la rue à Paris au mois de juillet" et pour les cirques, "cantonnés à la périphérie de Paris", d’une "grand parade annuelle, qui traverserait Paris"; lancement d'un "mois de la bande dessinée"; création d’un "centre des cultures contemporaines, dévolu aux cultures étrangères vivantes"; construction d’une "grande salle de concert symphonique» et d’une "grande médiathèque centrale pour les Parisiens"
  • Claude Goasguen : création de la Fête du théâtre sur le modèle des fêtes de la musique et du cinéma
  • Françoise de Panafieu : "réalisation d’un grand auditorium digne du rang culturel de Paris"
  • Pierre Lellouche : doter Paris "d’un vrai centre d’exposition à Villepinte"

 

Les atouts

  • Jean Tiberi : défense de son bilan et des projets qui ont été "conçus et financés" lorsqu'il était maire de Paris (1995-2001) : "ce que les socialistes se vantent d’avoir aujourd’hui accompli de positif à Paris doit tout à l’action que Jacques Chirac puis moi-même avons menée à la tête de Paris", "notre gestion financière de la collectivité parisienne a été reconnue, de l’aveu même de l’audit commandité par les socialistes, comme exemplaire", "nous avons su gérer Paris. Reprenons ensemble ce parcours"
  • Claude Goasguen : "proche de Nicolas Sarkozy", "l’élection présidentielle de 2007, derrière Nicolas Sarkozy, sera pour nous un tremplin"; "recours au référendum et aux audits assurant la transparence des décisions municipales" : "la droite parisienne a beaucoup à se faire pardonner des électeurs", "les Parisiens ont besoin de se reconcilier avec un droite touchée par l’image des affaires d'avant 2001"
  • Pierre Lellouche :  il ne s’agit "pas de désigner le «super maire» des huit arrondissements de droite, que nous détenons déjà", "l’Est qu’il faut gagner, et bien, je le connais : j’en viens !"; organisation, "dans le premier trimestre 2007", d'un "référendum interne" des adhérents de l'UMP sur "l’idée d’un Grand Paris et d’un Maire à part entière, et non d'un maire partiel"; proposer "une vraie alternance", "une rupture", "et non une simple restauration"; "ne pas céder à l’«effet Ségolène» ambiant"
  • Françoise de Panafieu : en tête à droite dans les sondages; la majorité des électeurs parisiens sont des femmes

 

sources : entretiens avec les candidats, publications des candidats, Le Magazine de L'Union suppléments parisiens aux numéros 23 (10 novembre 2005), 24 (2 janvier 2006) et 25 (10 février 2006)

 

15 février 2006

Proposition de loi relative à l'organisation d'élections primaires

Le PRG (Jean-Michel Baylet au Sénat, Roger-Gérard Schwartzenberg à l'Assemblée Nationale) a déposé une proposition de loi relative à l'organisation d'élections primaires en vue de la désignation des candidats à l'élection présidentielle. Le texte prévoit notamment de majorer de 30% le plafond des dépenses électorales "afin d'inclure les dépenses pour la pré-campagne présidentielle (élections primaires et Convention nationale)".

Verts : cinq candidats à la candidature


Cinq candidats à la candidature ont déposé, mardi 14 février avant minuit, le parrainage d'au moins 100 adhérents des Verts émanant d'au moins 5 régions :

  • Yves Cochet, député
  • Dominique Voynet, sénatrice de la Seine-Saint-Denis
  • Jean Desessard, sénateur de Paris
  • Cécile Duflot, porte-parole des Verts
  • Alain Uguen

14 février 2006

Blog parlementaire

Si plusieurs parlementaires possèdent déjà leur blog, Sébastien Huyghe, député UMP, a annoncé, aujourd'hui, le lancement d'un premier "blog parlementaire". Rapporteur du projet de loi portant réforme des successions et des libéralités, le jeune élu (35 ans) ambitionne de présenter et décrypter "tout le cheminement et la construction d'une réforme importante du code civil" en conduisant "l'internaute au cœur du processus législatif : de la rédaction du rapport au vote de la loi, de l’élaboration des amendements à l’audition du Garde des Sceaux".

 

Dès le 21 février, un parlementaire partage la démocratie en live

Dès le début de l'examen en séance publique de ce projet de loi, Sébastien Huyghe fera suivre le vote de la loi en live, en postant en continu pendant les trois jours d'examen de la loi. Pour participer à cet effort de transparence et de démocratie directe, d'autres parlementaires et personnalités politiques viendront réagir sur ce blog.

Le Blog sera également le lieu privilégié pour suivre les évènements et les modifications du projet de loi, expliqués par le député. Grâce à des podcasts vidéo, ce sera le lieu où les internautes pourront faire une visite guidée des couloirs de l'Assemblée Nationale le 20 février mais aussi écouter et voir des invités, des interventions, des réactions tout au long du débat parlementaire.

"Avec ce blog, j'ai souhaité mettre le citoyen au centre du processus législatif, notamment grâce à la vidéo qui permet d’entrer dans l'hémicycle mais aussi dans les couloirs et les coulisses du travail parlementaire. C’est également un lieu de débat puisque les internautes pourront s'exprimer sur les articles et les amendements du projet", a déclaré Sébastien Huyghe.

 

Une heureuse initiative qui pourrait fait des émules, notamment lors de la reprise de l'examen parlementaire, dans la première quinzaine du mois de mars, du projet de loi relatif au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information (DADVSI)...

Sarkozy, Villiers et Le Pen

Sarkozy et Villiers séduisent les électeurs du FN

La popularité de Nicolas Sarkozy et de Philippe de Villiers est en hausse auprès des sympathisants du FN. C'est ce que révèlent les données, issues du baromètre Ifop/Paris Match, analysées par Jérôme Fourquet, directeur d'études au département d'opinion publique de l'Ifop. Pour Nicolas Sarkozy, cette évolution a été fluctuante depuis novembre 2003. Pendant l'année qui précède son élection à la présidence de l'UMP et son départ du gouvernement, en novembre 2004, cette popularité est à son faîte : 72%. Elle diminue ensuite progressivement, passant à 68% de décembre 2004 à avril 2005. Comme président de l'UMP, il n'est plus au cœur de l'action gouvernementale et fait campagne pour le "oui" à la Constitution européenne, à l'encontre de l'opinion des électeurs du FN. Son retour au gouvernement, paradoxalement, accentue cette baisse, sa popularité plafonnant à 60% de mai à octobre 2005. "La sortie sur le Kärcher et la racaille n'ont pas suffi à compenser le trouble produit par ses prises de position sur l'islam en France et sur l'immigration choisie dans cet électorat", décrypte Jérôme Fourquet.

À partir de novembre 2005 et jusqu'à aujourd'hui, la popularité de Nicolas Sarkozy auprès des sympathisants du FN remonte à 72%. Une conséquence directe de sa gestion de la crise des banlieues. Ses déclarations, hier, sur RMC-Info, en faveur de la mention de l'origine des délinquants dans les statistiques de la police pourraient confirmer cette tendance. Les sympathisants du FN semblent ne plus lui tenir rigueur de la suppression de la double peine, de ses prises de position en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales, du financement public des mosquées ou de la discrimination positive.

Sur la même période, la progression de la popularité de Philippe de Villiers auprès des sympathisants du FN est plus constante : 54% de novembre 2003 à novembre 2004, 55% de décembre 2004 à avril 2005, 58% de mai à octobre 2005, 62% de novembre 2005 à février 2006. Une évolution qui s'inscrit pleinement dans sa stratégie pour la prochaine élection présidentielle. Le président du Mouvement pour la France (MPF) lorgne en effet sur l'électorat de Jean-Marie Le Pen, qui aura 79 ans en 2007. Dans cette perspective, Philippe de Villiers a considérablement musclé son discours sur l'immigration et l'islam. Il est ainsi le seul, avec Jean-Marie Le Pen, à avoir qualifié la crise des banlieues de "guerre" aux motivations ethniques et religieuses.

Cette radicalisation de Philippe de Villiers s'est accompagnée du ralliement au parti de la droite souverainiste de personnalités issues du FN ou du Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret. C'est notamment le cas de deux anciens députés d'extrême droite, Jacques Bompard (Vaucluse) et Gérard Freulet (Haut-Rhin), qui viennent de prendre la présidence de la fédération MPF de leur département, ou du graphiste Frank Marest.

Enfin, le "patriotisme populaire" dont Philippe de Villiers a fait son nouveau slogan vise à modifier son image "France d'en haut" et à élargir sa base électorale. Déjà, pour le référendum sur le projet de Constitution européenne, il avait fait de son opposition à la directive Bolkestein un de ses thèmes majeurs de campagne, ajoutant ainsi une touche sociale à son discours traditionnel contre Bruxelles et l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

En face, Jean-Marie Le Pen demeure serein. La semaine dernière, le président du FN se félicitait ainsi, sur i-Télé, de cette "lepénisation", persuadé qu'au final les électeurs voteront "pour l'original plutôt que pour les pâles copies".

 

Laurent de Boissieu

© La Croix

Le joueur de flûte

reproduction avec l'aimable autorisation de Placide

08 février 2006

Blogueur en justice

en partenariat avec Dominique Goubelle

 

Sommet de la gauche

Aujourd'hui s'est tenu un sommet réunissant dix partis et mouvements de gauche :

  • PS
  • PCF
  • Les Verts
  • Parti radical de gauche (PRG)
  • Mouvement républicain et citoyen (MRC)
  • Les Alternatifs
  • Régions & peuples solidaires
  • Alternative citoyenne
  • Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS)
  • Coordination nationale de la Gauche républicaine (CNGR)

Au-delà de la seule opposition à la droite, ces partis défendent des options inconciliables dans plusieurs domaines fondamentaux :

  • le caratère unitaire (indivisibilité de la République) ou fédéral de l'État
  • le caractère supranational ou non (souverainisme) de la construction européenne
  • l'acceptation ou non de l'orientation libérale de la construction européenne

Preuve qu'il reste encore à la gauche du chemin à parcourir pour s'unir autour d’un projet commun...

Mais l'essentiel en politique est-il vraiment de s'unir ("l'union pour l'union") ou de défendre ses convictions fondamentales ? Le traumatisme du 21 avril 2002 a-t-il définitivement retiré pour la prochaine élection présidentielle toute légitimité aux candidatures issues de partis de gauche défendant des options opposées à celles du PS ?

01 février 2006

Yves Contassot retire sa candidature à l'investiture des Verts


Cécile Duflot, porte-parole des Verts, remporte la primaire interne au courant Regain, décidément Verts (RDV) par 60% des voix contre 40% à Yves Contassot, adjoint au maire PS de Paris.