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09 décembre 2006

Débat au sein de l'UMP : sans lui mais avec elle

medium_mamsarko.jpgCandidat, Rachid Kaci n'est pas invité à la tribune

Non-candidate, Michèle Alliot-Marie est invitée à la tribune

Les négociations ont duré toute la semaine, et les derniers détails ont été réglés hier entre Nicolas Sarkozy et Michèle Alliot-Marie. Mais l’UMP a enfin trouvé une solution au « casse-tête », selon l’expression d’un ministre chiraquien, auquel étaient confrontés ses dirigeants. Afin de faire bonne mesure face au PS, qui avait organisé des débats entre ses trois candidats à l’investiture (Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius), le parti avait fini par annoncer l’organisation de débats internes. Or, seules deux personnes sont actuellement en lice pour briguer le soutien de l’UMP à la prochaine présidentielle : Nicolas Sarkozy et Rachid Kaci (1). Si le premier, président du parti et numéro deux du gouvernement, est un des favoris des sondages, le second est inconnu du grand public voire des militants, même s’il s’était présenté en 2002 à la présidence du mouvement. Quant au gaulliste Nicolas Dupont-Aignan, député UMP et candidat à l’élection présidentielle, il a de toute façon décidé de ne pas participer à la procédure de désignation interne.

Se refusant à organiser un débat entre les deux candidats déclarés, les dirigeants du parti majoritaire ont monté une usine à gaz pour trouver à Nicolas Sarkozy d’autres débatteurs. Trois forums interrégionaux seront mis en place autour du triptyque républicain : « la liberté » aujourd'hui à La Défense (Hauts-de-Seine), « l’égalité » à Lyon le 15 décembre et « la fraternité » à Bordeaux le 21 décembre. Finalement, deux personnalités seront systématiquement présentes à la tribune : Nicolas Sarkozy et Michèle Alliot-Marie. Bien que n’ayant pour l’instant pas déclaré sa candidature à l’élection présidentielle, l’ancienne présidente du RPR bénéficiera d’un traitement de faveur car elle n’a pas exclu de briguer le suffrage des adhérents du parti, la clôture du dépôt des candidatures ayant été fixée au 31 décembre. Rachid Kaci, en revanche, candidat déclaré, lui, n’aura pas accès à la tribune ! Enfin, Nicolas Sarkozy et Michèle Alliot-Marie seront entourés à chaque fois de deux personnalités différentes. D’une part, les trois présidents de groupes parlementaires : Bernard Accoyer (Assemblée nationale), Josselin de Rohan (Sénat) et Margie Sudre (délégation UMP au Parlement européen). D’autre part, trois dirigeants censés représenter les principales « sensibilités » du mouvement : François Fillon, ancien porte-parole du RPR, Gérard Longuet, ancien président du Parti républicain (libéral), et Pierre Méhaignerie, ancien président du Centre des démocrates sociaux (centriste).

Ces trois débats seront accessibles aux caméras de télévision et devraient donc être retransmis sur les chaînes parlementaires et les chaînes d’information continue. Ils seront introduits et animés par Jean-Pierre Raffarin. Tandis que les débatteurs devraient être questionnés par « six députés de la nouvelle génération » (2), des militants et, modernité oblige, des internautes.

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 08/12/2006

(1) les candidats doivent être parrainés par 75 conseillers nationaux de l'UMP (3% des membres du Conseil national), répartis sur au moins 10 départements

(2) Épilogue : Rachid Kaci a fait partie in extremis des personnes présentes à la tribune, aux côtés de cinq (et non, du coup, six) députés : Christine Boutin, Françoise de Panafieu, Axel Poniatowski, Valérie Pécresse et Marie-Anne Montchamp

Commentaires

Sarkoutine

Au forum de l’UMP Sarkozy a essayé de critiquer le Président Poutine en faisant allusion à l’assassinat d’une journaliste en Russie. C’est le même Sarkozy qui a fait décapiter une équipe de journalistes (en limogeant le directeur de Paris Match) et qui a interdit la publication d’un livre défavorable à sa personne, comme l’ont fait des dictateurs dans d’autres pays et dans d’autres temps.

Qui est le vrai dictateur?
Sarkozy n’est pas un dictateur…encore. Pourrait-il le devenir ? Observons les signes suivants :
-il s’autoproclame le futur (unique) candidat, et veut que les membres de son partie suivent sa décision …sous les menaces et chantages
-il accepte le soutien des autres mais n’a jamais évoqué l’idée de soutenir les autres
-il aime faire des discours qui plaisent au peuple pour s’auto-féliciter que le peuple l’aime (que fera-t-il si par malheur il a le pouvoir un jour et que le peuple ne l’aime pas)
-il utilise la propagande pour diffuser ses discours (et se garde de parler des réels objectifs du lobby sarkoziste)
-il veut que tous les médias parlent de lui (seul Saddam et quelques autres monopolisait autant la presse pour le culte de leur personnalité)
-il fait cultiver son image même auprès des jeunes (on lui fabrique des BD qui font semblant de le critiquer mai veulent le rendre sympathique …)
-il fait diaboliser les minorités pour s’attirer la sympathie du peuple et pour monter dans les sondages (quel honte qu’il n’a pas de mémoire)
-il laisse persécuter tous ceux qui le critiquent
-il crée un régime de favoritisme qui fait que pour survivre il faut collaborer avec lui et adhérer à ses unités, sinon on est fiché et menacé
-il aime transformer la police en une force d’oppression qui fait peur au lieu d’en faire des forces de l’ordre et des gardiens de la paix qui ont la confiance du peuple
-dès qu’il s’est vu Président de la France il a annoncé qu’il faut concentrer plus de pouvoir dans les mains du Président !
-dès qu’il s’est vu Président de la France il a commencé à parler de l’utilité d’un Président pour l’Europe!
…il ne manquerait que qu’il s’arrête de se raser tous les matins !

Oui Sarkozy est une menace pour la démocratie française : si aujourd’hui juste en responsable d’un parti politique il peut menacer, discréditer, persécuter et faire pression sur n’importe qui, crachant un jour sur le gaullisme et sur les acquis des français et se peignant un autre jour le front des couleurs de la France, qu’en sera-t-il s’il arrive par malheur à mettre la main sur le pouvoir présidentiel qui comprend entre autre :
-le pouvoir de nomination (pour mettre des collaborateurs sur les postes clés),
-la politique internationale (pour mettre le feu au monde …rappelons-nous les banlieues),
-les grands programmes militaires (pour servir des lobbies…pas nécessairement français),
-l’avenir de l’agriculture française (que son libéralisme mettrait entre les mains de lobbies sarkozistes),
-l’avenir de la sécurité sociale et du système de répartition (pour drainer silencieusement les économies des français à travers des flux clairs, en anglais ‘clear streams’, …et gare à celui qui ose enquêter !)
et beaucoup d’autres encore !
Peut-on les lui confier ? A qui les donnera-t-il? Quel part lui demanderait le lobby sarkoziste au détriment du peuple français ?

Qui pourrait l’arrêter alors, quand il aura concentré tous ces pouvoirs, avec des collaborateurs dans le presse, le monde des entreprises et le monde financiers qui s’acharnent comme une meute de chiens sur tous les français qui dérangeant, soit par leur patriotisme, soit parce qu’ils veulent défendre et préserver les richesses des français?
1) La gauche « socialiste » ? Non, car elle est contrôlée par le même lobby sarkoziste et ne défend plus les droits du peuple ; leur objectif est de s’assurer que personne d’autre contrôle le pouvoir de vote d’une majorité des français de faibles revenues.
2) Les journaux, télévisions et autres médias (y compris l’internet, depuis votre connexion jusqu’aux serveurs…)? Non, car ils sont entre les mains du lobby sarkoziste sont au service de la démoralisation des français : leur mission est de maintenir et envenimer la discorde entre les français, et de réduire la confiance des français dans la politique pour qu’il néglige le seul pouvoir qui leur reste : leur droit de vote.

Espérons que les français ne le confient pas au lobby Sarkoziste : à droite comme à gauche il y a des vrais patriotes français capables de sauver la France. Qu’il s’agisse de Dominique de Villepin ou de Michèle Alliot-Marie à droite, de Monsieur Bayrou au centre, et d’autres méprisés à gauche, il y a des grands français qui peuvent sauver la France. Il faut résister et sauver la France. La capitulation au lobby sarkoziste n’est pas une option, ni la collaboration comme certains commencent à le faire de crainte d’être avec le perdant. Nous n’aurons pas un deuxième Général de Gaulle, et nous n’aurons pas d’alliés. Nous sommes seuls : 60 millions français qui veulent défendre leur démocratie et leurs droits face à une petite minorité, le lobby sarkoziste, qui veut liquider la France dans un processus de mondialisation et de libéralisation qu’ils manipulent en leur faveur par des méthodes plus que douteuses.

Raymond Hiresh
Paris, France

Écrit par : Raymond Hiresh | 10 décembre 2006

Je suis d'accord avec votre commentaire.

A vos candidats, j'ajoute Nicolas DUPONT-AIGNAN.

Il est censuré depuis longtemps par les médias, et n'a pas les moyens des autres candidats pour se lancer dans la campagne électorale.

Son programme, c'est à dire 101 propositions présentées dans son livre "Français, reprenez le pouvoir" est excellent. Il a l'avantage d'être clair, concrêt, sans jargon politique.

Nicolas DUPONT-AIGNAN s'est prononcé contre le TCE, mais n'est pas du tout contre l'Europe.

Il est pour l'Europe des Nations ; pour l'Union dans la recherche, l'industrie, l'environnement, les énergies du futur, les biotechnologies, la culture, etc... C'est à dire pour les Nations, et pas contre elles.
Ce que SARKOZY fait en France en concentrant tous les pouvoirs, avec ses amis, il est prêt à le faire au niveau de l'Europe.

Après avoir vendu les "Bijoux de Famille" de la France, ils vendront l'Europe.

S'excuser du vote des Français au référendum !

Le Général de Gaulle a du faire un bon dans sa tombe !

Écrit par : jode | 15 décembre 2006

SARKOZY ne représente pas les valeurs du gaullisme dont nous réhabilitons la modernité. Deux sites peuvent être consultés: http://gaullisteaujourdhui.cultureforum.net et http://cdb.gaullisme.free.fr Nous souhaitons l'interactivité, notamment compte tenu de la proximité d'élections majeures. Bien cordialement

Écrit par : DENOUAL | 03 janvier 2007

Pourquoi n'avoir pas recensé Debout la République, présidé par le député UMP Nicolas DUPONT-AIGNAN, et parti associé à l'UMP, d'autant que DLR est le seul parti authentiquement gaullise aujourd'hui?

Écrit par : DENOUAL | 03 janvier 2007

Pourquoi n'avez-vous pas recensé DLR associé à l'UMP, présidé par Nicolas DUPONT-AIGNAN, seul parti authentiquement gaulliste?

Écrit par : DENOUAL | 03 janvier 2007

Bonjour

JE VOIS MAM PRESIDENTE EN 2007

J avais annoncé à M. Chirac à deux reprises son élection(par courrier)


http://izys.skyblog.com/

Écrit par : BOUREKH | 14 janvier 2007

S'il n'en reste qu'un ce sera Nicolas DUPONT-AIGNAN qui a eu le courage de couper le cordon avec l'Union des Moutons de Parnurge. Il faut sans tarder, l'encourager à diffuser les idées et les valeurs gaullistes.

Écrit par : DENOUAL | 14 janvier 2007

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