31 mai 2011
Jean-Louis Borloo en campagne sans être candidat
Jean-Louis Borloo en campagne sans être candidat:
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Laurent de Boissieu
La Croix, 31/05/2011
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Dominique de Villepin prépare son retour sur la scène politique
Dominique de Villepin prépare son retour sur la scène politique:
http://www.republiquesolidaire.fr/8359-dominique-de-ville...
Laurent de Boissieu
La Croix, 31/05/2011
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À la recherche d'une alternative de droite à l'UMP et à Nicolas Sarkozy
À la recherche d'une alternative de droite à l'UMP et à Nicolas Sarkozy:
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/A-la-...
Laurent de Boissieu
La-croix.com, 18/05/2011
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25 mai 2011
Treizième rapport d'activité (2010) de la CNCCFP
La Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques (CNCCFP) a publié hier son treizième rapport d'activité.
Plusieurs points méritent d'être relevés en ce qui concerne le contrôle des comptes de campagne pour les élections régionales.
1) Remboursement anticipé des candidats susceptible de conduire à un enrichissement sans cause
Valérie Pécresse (UMP) a demandé à la CNCCFP son avis concernant les intérêts d'emprunt qui lui ont été en partie restitués par l'établissement bancaire à la suite du remboursement anticipé de son emprunt pour le financement de sa campagne électorale, alors que ces intérêts d'emprunt avaient déjà été en totalité remboursés par l'État. La CNCCFP a souligné le vide juridique et estimé que le trop-perçu devait être rétrocédé à l'État, et non reversé à un parti politique afin de ne pas conduire à un enrichissement sans cause.
Si un autre candidat a également saisi la CNCCFP de cette question (Gérard Onesta, EELV), existe-t-il d'autres cas? Qu'est alors devenu leur trop-perçu? Mes confrères Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg de Mediapart ont enquêté sur le sujet.
2) Les dépenses mutualisées et les refacturations par un parti politique ou une association
Europe Écologie Les Verts a décidé de proposer, via une association idoine, à ses candidats la mutualisation de certaines dépenses électorales. La CNCCFP a admis que les partis avaient le droit de sous-facturer ces prestations afin d'aider ses candidats mais pas de les surfacturer, sauf si la plus-value apportée est "justifiée, quantifiable et démontrée".
3) Le coût des locaux habituels du parti mis à disposition des candidats ne peut être comptabilisé que comme un concours en nature
Le FN avait refacturé dans les dépenses de ses candidats ouvrant droit au remboursement forfaitaire de l'État la partie de la location de son siège national dédiée à la campagne électorale. La CNCCFP a estimé qu'il s'agissait d'un concours en nature du parti, n'ouvrant donc pas droit au remboursement forfaitaire de l'État, puisqu'il s'agit de locaux utilisés de façon régulière par le FN et qu'ils n'avaient pas été loués spécialement pour l'élection (décision Patrick Binder, 28/06/2010)
4) Les dépenses engagées le jour du scrutin ne sont pas des dépenses électorales, à l'exemple des frais de remerciement et autres frais de réception offerts aux militants (décision Valérie Pécresse, 12/07/2010)
Par ailleurs, concernant les élections européennes de 2009, en 2010 le Conseil d'État
- a suivi la position de la CNCCFP dans son refus de rembourser les dépenses de déplacement effectuées hors de la circonscription par le candidat pour s'y rendre depuis son domicile (Conseil d'État, 03/12/2010, recours contentieux de Jean-Marie Le Pen).
- n'a pas suivi la position de la CNCCFP dans son refus de rembourser les dépenses liées à l'achat de "gadgets électoraux" destinés à sa promotion (stylos, briquets, porte-clés, casquettes, jetons, t-shirts, etc.) même si la distribution a été faite indépendamment de la qualité d'électeur de leur destinataire (Conseil d'État, 14/06/2010: Marine Le Pen; 03/12/2010: Jean-Marie Le Pen; 14/03/2011: Bruno Gollnisch).
17:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
20 mai 2011
Marine Le Pen prône la "naturalisation à points" et dénonce "les élites populophobes"
Entretien (avec ma participation) de Marine Le Pen:
affaire DSK, peine de mort, justice...
populisme, Europe, économie...
immigration, présidentielle, législatives, FN...
10:00 | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | | Imprimer | |
19 mai 2011
Le FN va présenter aux législatives un tiers de candidats extérieurs
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Le-FN...
Laurent de Boissieu, la-croix.com, 17/05/2011
15:10 | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook | | Imprimer | |
16 mai 2011
Jean-Louis Borloo entraîne les radicaux hors de l'UMP
Réunis samedi et dimanche 15 mai, à Paris, pour le 111e congrès du Parti radical, les radicaux de droite ont été presque unanimes : 93 % des délégués ont approuvé la motion d'orientation générale demandant à Jean-Louis Borloo, président du parti, "de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2012" et décidant "dès à présent l'indépendance du Parti radical à l'égard de l'UMP".
"Il y a à compter d'aujourd'hui une nouvelle offre politique française", s'est aussitôt félicité Jean-Louis Borloo. Composante de l'UDF (1978) puis mouvement associé de l'UMP (2002), le Parti radical a donc décidé d'adhérer, en tant que membre fondateur, à la confédération de centre droit en cours de constitution. Il s'agit du deuxième parti à se prononcer après le Nouveau centre d'Hervé Morin, et avant la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel, le 28 mai, puis l'Alliance centriste de Jean Arthuis, le 2 juillet.
Le Parti radical est toutefois allé plus loin que le Nouveau centre, alors même qu'Hervé Morin se prépare depuis plus longtemps à une éventuelle candidature présidentielle, puisque la motion votée demande à Jean-Louis Borloo d'être son candidat en 2012. L'intéressé s'est toutefois contenté de répondre qu'il prendrait sa décision "entre l'été et l'automne", demandant aux militants de son parti de le laisser "réfléchir encore un peu".
Quoi qu'il en soit, celui qui avait déjà annoncé à titre personnel son départ de l'UMP a surmonté ce week-end un premier obstacle. Élus sous l'étiquette UMP, de nombreux députés souhaitaient en effet que le Parti radical demeure associé au parti majoritaire, au moins jusqu'aux législatives de 2012.
Vendredi soir, lors de la réunion à huis clos du comité exécutif, la volonté de la base militante a cependant balayé les réticences parlementaires. "Jean-Louis Borloo a donné une belle leçon de courage politique aux parlementaires et l'exemple d'un vrai chef", analyse un président de fédération départementale.
Les radicaux de droite devront par conséquent trancher entre leur appartenance à l'UMP ou au Parti radical. Ce choix devra intervenir au plus tard en janvier 2012, date à laquelle la convention d'association entre l'UMP et le Parti radical s'éteindra.
Mais les députés devront, eux, choisir dès l'ouverture de la session parlementaire d'octobre 2011, puisque Jean-Louis Borloo a parallèlement annoncé dans Le Figaro la constitution à l'Assemblée nationale d'un groupe commun à tous les partis membres de la confédération. Si aucun élu radical ne fait défection, ce groupe pourrait atteindre les 46 députés (23 du Nouveau centre, 21 du Parti radical et 2 de l'Alliance centriste).
Parmi les questions qui restent en suspend figure la dénomination de cette confédération. D'un côté, le Parti radical parle toujours d'"Alliance républicaine, écologiste et sociale", ayant même déposé cette marque auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI).
De l'autre, le Nouveau centre évoque une "Confédération des centres", tout en testant secrètement "Pour une France plus juste" (déjà utilisé en 2006 par Nicolas Sarkozy comme titre d'un discours).
Le "chemin" qu'entend proposer l'ancien numéro deux du gouvernement se veut "clair sur les valeurs, les objectifs, les alliances". De fait, Jean-Louis Borloo et Hervé Morin ne cessent de le rappeler : leur démarche s'inscrit sans ambiguïté au sein de la majorité de droite.
"Ne comptez pas sur moi pour renier les neuf années de gouvernement (1), j'assume la solidarité gouvernementale de cette époque-là, comme nous assumons la majorité et ce qui a été fait de nécessaire pour le pays", a averti Jean-Louis Borloo. Un ton plus modéré que celui de son ancien collègue de gouvernement Hervé Morin, qui se démarque brutalement de Nicolas Sarkozy dans le livre qu'il vient de publier (2).
Ce qui laisse donc à François Bayrou le monopole du centre, à équidistance de la droite et de la gauche. "Le centre, par définition, ce n'est pas une deuxième droite, pas plus qu'une deuxième gauche", a martelé samedi le président du MoDem, à l'issue d'un conseil national de son parti. Avant de dénoncer la "danse du centre" et le "double jeu" de ceux qui tentent de "détourner, dévoyer et capter les voix d'électeurs du centre qui veulent le changement pour les ramener, au bout du compte, parmi les soutiens du pouvoir".
Laurent de Boissieu
La Croix, 16/05/2011
(1) Jean-Louis Borloo a été ministre des gouvernements Raffarin (2002), Villepin (2005) puis Fillon (2007).
(2) Arrêtez de mépriser les Français !, Flammarion, 239 p., 19 €
10:46 | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | | Imprimer | |
12 mai 2011
UMP, Parti radical et Confédération: six mois pour choisir
Ma dernière note n'étant pas aussi claire que je l'aurais souhaité, ultime tableau récapitulatif sur la question de la double/triple appartenance UMP/Parti radical/confédération de centre-droit:
jusqu'au 31 décembre 2011 |
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de janvier 2012 au 31 décembre 2012 |
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à partir de janvier 2013 |
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Avertissement: ce tableau n'engage que moi
23:50 | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook | | Imprimer | |
Les députés radicaux pourront-ils rester à l'UMP?
Pourra-t-on être à la fois membre de l'UMP et de la future confédération de centre-droit?
Telle est la question autour de laquelle se cristallise le débat, alors que le Parti radical doit tenir son congrès samedi et dimanche 14-15 mai, avec à l'ordre du jour un vote sur l'adhésion à cette confédération.
Jean-Louis Borloo (président du Parti radical) et Hervé Morin (président du Nouveau centre) martèlent ainsi à l'envie que cette double appartenance est possible. Objectif: d'une part, rassurer les élus radicaux de droite qui n'osent pas franchir le Rubicon et quitter l'UMP; d'autre part, attirer des ex-UDF non radicaux de l'UMP (les amis de Pierre Méhaignerie, Marc-Philippe Daubresse et Fabienne Keller).
Je crois avoir été le premier à aborder cette question, dans ma note du 6 mai sur la confédération de centre-droit. Reprenons-le:
1) Dans ses statuts, la confédération de centre-droit autorise effectivement "jusqu'au 31 décembre 2012 au plus tard" la double appartenance (avec l'UMP, le MoDem ou encore le PRG) pour des "personnalités" bénéficiant "sur décision de la direction nationale" du statut de "membre associé" (à ne pas confondre avec les adhérents directs, "personne physique n'appartenant à aucun autre parti politique et ayant reçu et conservé l'agrément de la direction nationale").
2) En revanche, l'UMP n'autorise pas - pour l'heure - la double appartenance avec la future confédération, cette dernière n'ayant bien entendu pas vocation à devenir une personne morale juridiquement associée à l'UMP. Ce qui signifie qu'en droit les membres de l'UMP qui adhèreront à la confédération se placeront de fait en dehors de l'UMP (comme tout membre de l'UMP qui adhèrerait au Nouveau centre, au PS ou au FN). Même si le maintien jusqu'en janvier 2012, par manque de courage politique, du contrat d'association entre l'UMP et le Parti radical instaure un véritable imbroglio juridique avant cette échéance! Quoi qu'il en soit, rien n'empêche en revanche les députés radicaux de rester au groupe UMP, même s'ils ne sont plus membres du parti UMP.
Le droit ne correspond cependant pas toujours à la réalité politique (l'UDF, personne morale n'ayant jamais cessé d'exister, a ainsi renoncé à demander devant les tribunaux que le Nouveau centre cesse d'utiliser sa marque en se proclamant "l'UDF d'aujourd'hui"). Et les comités départementaux de l'UMP n'oseront sans doute pas exercer leur pouvoir disciplinaire à l'égard de ses adhérents (en particulier les parlementaires) qui auront adhéré à la Confédération de centre-droit.
Une raison supplémentaire pour que me confrères cessent d'écrire ou de dire que Jean-Louis Borloo et Hervé Morin sont au centre...
16:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
François Bayrou, Jean-Louis Borloo et Hervé Morin au banc d'essai
François |
Hervé |
Jean-Louis |
|
naissance | 25 mai 1951 à Bordères (Pyrénées-Atlantiques) |
17 août 1961 à Pont-Audemer (Eure) |
7 avril 1951 à Paris |
profession | professeur agrégé de lettres | administrateur à l'Assemblée nationale | avocat |
référence idéologue | démocratie chrétienne | libéralisme | radicalisme |
positionnement | centre | centre-droit (droite) | centre-droit (droite) |
combat | - contre la bipolarisation - pour une troisième voie centriste |
- contre le bipartisme -.pour.une.droite bipartisane (contre le parti unique à droite) |
- contre le bipartisme -.pour.une.droite bipartisane (contre le parti unique à droite) |
incarne le centre (Ifop, 20-21/04) |
37% | 6% | 33% |
fonction politique | président du MoDem | président du Nouveau centre | président du Parti radical (parti associé à l'UMP) |
parcours politique | - UDF-CDS - UDF-FD - UDF - MoDem |
- UDF-PR - UDF - Nouveau centre |
- Génération écologie - sans étiquette - UDF - UMP - UMP-Parti radical - Parti radical |
mandat | député (non-inscrit) 2e circo Pyrénées-Atlantiques |
député (groupe Nouveau Centre) 3e circo Eure |
député (apparenté au groupe UMP) 21e circo Nord |
fonctions ministérielles |
ministre de l'Éducation nationale 1993-1997 |
ministre de la Défense 2007-2010 |
ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine 2002-2004 Ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi ministre de l'Écologie et du du Développement durable |
présidentielle 2002 | candidat: 6,84% | soutien à François.Bayrou |
soutien à François Bayrou |
présidentielle 2007 | candidat: 18,57% | soutien à François Bayrou (1er tour) puis Nicolas Sarkozy (2nd tour) |
soutien à Nicolas Sarkozy |
présidentielle 2012 | double alternative à Nicolas Sarkozy et au candidat PS | alternative à Nicolas Sarkozy au sein de la droite (second choix à droite) | alternative à Nicolas Sarkozy au sein de la droite (second choix à droite) |
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