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23 mai 2009

Listes élections européennes : Sud-Est

Voici les listes dans le Sud-Est pour les élections européennes (sous réserve de la publication officielle par le ministère de l'Intérieur lundi soir) :

 

LO Nathalie Arthaud
Communistes Christophe Ricerchi
NPA Raoul Marc Jennar
Front de Gauche : PCF - PG Marie-Christine Vergiat
PS Vincent Peillon
Europe - Décroissance Annie Vital
Europe - Écologie Michèle Rivasi
Résistances Victor Hugo Espinosa (ex-Verts)
Alliance Écologiste Indépendante (AEI) Francis Lalanne
Europe - Démocratie - Espéranto (EDE) Christian Garino
Newropeans Franck Biancheri
MoDem Jean-Luc Bennahmias
Alternative Libérale (AL) Jacques Gautron
UMP - NC - GM Françoise Grossetête
CNI Daniel Dufreney
Debout la République (DLR) Michèle Vianes
Libertas : MPF - CPNT Patrick Louis (MPF)
Solidarité Matthieu Chauvin
Alliance Royale (AR) Dominique Hamel
FN Jean-Marie Le Pen
Rassemblement pour l'Initiative Citoyenne (RIC) Yvan Bachaud
Union des Gens (UDG) Jérôme Médeville
Parti Humaniste (PH) Philippe Bariol

 

Listes élections européennes : Île-de-France

Voici les listes en Île-de-France pour les élections européennes (sous réserve de la publication officielle par le ministère de l'Intérieur lundi soir) :

 

LO Jean-Pierre Mercier
Communistes Rolande Perlican
NPA

Omar Slaouti

Front de Gauche : PCF - PG Patrick Le Hyaric (PCF)
PS Harlem Désir
Europe - Décroissance Jean-Luc Pasquinet
Cannabis sans frontières Farid Ghehiouèche (ex-Verts)
Europe - Écologie Daniel Cohn-Bendit (Les Verts)
Alliance Écologiste Indépendante (AEI) Jean-Marc Governatori (LFA)
La terre sinon rien Françoise Castany
Europe - Démocratie - Espéranto (EDE) Élisabeth Barbay
Citoyenneté Culture Européennes (CCE) André Locussol
Newropeans Marianne Cormier-Ranke
MoDem Marielle de Sarnez
Alternative Libérale (AL) Sabine Herold-Fillias
UMP - NC - GM Michel Barnier
CNI Annick du Roscoät
Debout la République Jean-Pierre Enjalbert
Libertas : MPF - CPNT Jérôme Rivière (MPF)
Solidarité Axel de Boer
Alliance Royale (AR) Patrick Cosseron de Villenoisy
FN Jean-Michel Dubois

Parti Anti Sioniste (PAS)

Dieudonné M'bala M'bala
Rassemblement pour l'Initiative Citoyenne (RIC) Philippe D'Aval
Union des Gens (UDG) Alain Mourguy
Parti Humaniste (PH) Alain Ducq
Pour une France et une Europe plus fraternelles Jean-Marie Julia
L'Europe de Gibraltar à Jérusalem Gaspard Delanoë

 

18 mai 2009

Le Nouveau Centre ...et les autres

pluralisme.jpgJe n'ai rien contre le Nouveau Centre en tant que tel. Je reconnais même m'être trompé en avançant mon scepticisme (travers du journaliste politique ?) face à la volonté affichée par Hervé Morin, son président et ministre de la Défense, de se battre afin que Damien Abad, président des Jeunes Centristes et collaborateur des groupes UDF puis NC de l'Assemblée nationale, figure pour les élections européennes en place éligible sur une liste de la majorité (UMP-NC-GM). Ce qui est finalement effectivement le cas, en deuxième position dans le Sud-Est. Dont acte.

Mais je ne comprends pas la place donnée par certains de mes confrères à ce parti dans cette campagne européenne (en dehors d'un portrait de Damien Abad, dont le parcours le mérite, et que j'ai d'ailleurs initié dans La Croix). Le Nouveau Centre a choisi de ne pas faire de liste autonome mais d'être un allié minoritaire de l'UMP. Il a, certes, organisé ce week-end une initiative originale (une baignade à Annecy sur le thème "les Jeunes Centristes se jettent à l'eau pour l'Europe"). Mais est-il normal de lui accorder plus de place dans les JT qu'à certaines vraies "petites" listes, dont beaucoup d'électeurs n'entendront sans doute jamais parler avant, voire même après, le scrutin ?

Déjà, lors de la dernière élection présidentielle, en 2007, j'avais été agacé par la place médiatique accordée au non candidat Nicolas Hulot par rapport aux vrais "petits" candidtats. Hé oui, je fais partie de ceux qui pensent qu'en période électorale un Gérard Schivardi aurait dû disposer, y compris en dehors de la campagne radio-télévisée officielle, d'un temps de parole équivalent - ou presque - à celui d'un Nicolas Sarkozy. Ce n'est ni plus ni moins qu'une question de démocratie.

12 mai 2009

Élections européennes : le bal des hypocrites

sieg.gifOn a le droit de soutenir l'actuelle Union Européenne.

On a le droit de la critiquer et de vouloir en sortir.

Mais on n'a pas le droit de dire vouloir changer d'Europe lorsqu'on est à l'origine de cette Europe-là ! Sauf bien entendu à reconnaître publiquement ses erreurs.

Or, entre le dernier discours de Nicolas Sarkozy sur l'Europe et la polémique PS-MoDem après la diffusion du petit clip du premier sur le second (voir ci-dessous), on assiste à un véritable bal des hypocrites.

 

Quelques rappels :

- la mise en concurrence des systèmes fiscaux et sociaux des États membres (Acte Unique Européen signé par Laurent Fabius-PS et ratifié par Jacques Chirac-RPR) a été votée en 1986 par 100% du groupe socialiste, 100% du groupe UDF et 94,3% du groupe RPR. C'était peut-être une bonne chose, mais que les héritiers de ces partis assument leur choix passé !

- l'indépendance de la Banque centrale européenne (traité de Maastricht) a été votée en 1992 par 97% du groupe socialiste, 91,5% des groupes UDF et 54% du groupe RPR. C'était peut-être une bonne chose, mais que les héritiers de ces partis assument leur choix passé !

- le Pacte européen de stabilité a été signé en 1997 par Jacques Chirac-RPR et Lionel Jospin-PS. C'était peut-être une bonne chose, mais que les héritiers des anciens cohabitants assument leur choix passé !

- les directives européennes de libéralisation des services publics (services d'intérêt économique général: SIEG) et leurs lois de transposition ont été acceptées et votées indifféremment sous les gouvernement PS et RPR-UDF/UMP. C'était peut-être une bonne chose, mais que les héritiers de ces partis assument leurs choix passés !

[AJOUT] - le Pacte budgétaire européen (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance: TSCG) a été signé en 2017 par Nicolas Sarkozy-UMP et ratifié par François Hollande-PS. C'était peut-être une bonne chose, mais que les héritiers des ces deux majorités présidentielles assument leur choix passé !

 

Je détaille cet avant-dernier point, vu que le PS accuse précisément le MoDem (dont les élus sont majoritairement des anciens UDF, je le rappelle) de voter avec l'UMP au Parlement européen en faveur de la libéralisation des services publics :

- gouvernements PS (Rocard, Cresson, Jospin) : directive européenne 90/387/CEE du 28 juin 1990, directive européenne 90/388/CEE du 28 juin 1990, loi du 2 juillet 1990, directive européenne 98/10/CE du 26 février 1998, loi du 2 juillet 1990, directive européenne 97/67/CE du 15 décembre 1997, loi d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire du 25 juin 1999 (article 19), loi du 10 février 2000, directive européenne 98/30/CE du 22 juin 1998, directive européenne 91/440/CEE du 29 juillet 1991, directive européenne 2001/12/CE du 26 février 2001, directive européenne 2001/13/CE du 26 février 2001, directive européenne 2001/14/CE du 26 février 2001.

- gouvernements RPR-UDF (Juppé) : directive européenne 96/19/CE du 13 mars 1996, loi du 26 juillet 1996, directive européenne 96/92/CE du 19 décembre 1996, directive européenne 95/18 CE du 19 juin 1995,  loi du 13 février 1997.

- gouvernements UMP (Raffarin) : directive européenne 2002/77/CE du 16 septembre 2002, directive européenne 2002/39/CE du 10 juin 2002, loi du 20 mai 2005, loi du 3 janvier 2003, directive européenne 2003/54/CE du 26 juin 2003, loi du 9 août 2004, loi du 3 janvier 2003, directive européenne 2003/55/CE du 26 juin 2003, loi du 9 août 2004, directive européenne 2004/49/CE du 29 avril 2004, directive européenne 2004/50/CE du 29 avril 2004, directive européenne 2004/51/CE du 29 avril 2004.

 

11 mai 2009

Élections européennes, c'est parti !

europeennes.jpgLe dépôt des listes pour le scrutin du 7 juin s'est ouvert aujourd'hui à 9 heures et sera clos le 22 mai à 18 heures. Si les instituts de sondages ne testent qu'une dizaine de listes, pas moins d'une vingtaine de mouvements politiques ont d'ores et déjà déclaré leur intention de présenter des candidats. Tour d'horizon.

La majorité a bouclé ses listes en fin de semaine dernière, l'UMP laissant trois places éligibles au Nouveau centre (Sud-Est : Damien Abad; Île-de-France : Jean-Marie Cavada; Massif central - Centre : Sophie Auconie) et une place charnière à la Gauche moderne (Île-de-France : Marielle Gallo). Toujours à droite, les libéraux conservateurs du Centre national des indépendants (CNI) comptent présenter cinq listes (Île-de-France, Sud-Est, Nord-Ouest, Sud-Ouest, Outre-mer), ce qui leur permettra de participer à la campagne audiovisuelle. Leur présidente, Annick du Roscoät, conduira la liste en Île-de-France, suivie de Stéphane Buffetaut, ancien parlementaire européen villiériste du député UMP-CNI Gilles Bourdouleix. La droite libérale et souverainiste sera représentée par le parti Libertas de l'Irlandais Declan Ganley, auquel se sont ralliés le MPF de Philippe de Villiers et le mouvement Chasse Pêche Nature Traditions (CPNT). Tandis qu'à l'extrême droite le FN fait face à la dissidence de trois eurodéputés sortants dans le Nord-Ouest (Carl Lang, Fernand Le Rachinel) et le Sud-Ouest (Jean-Claude Martinez).

À gauche, les clivages idéologiques seront cette année plus lisibles, puisque le PS a perdu son aile opposée à l'actuelle construction européenne. Créé par Jean-Luc Mélenchon, candidat dans le Sud-Ouest, le Parti de gauche s'est ainsi allié au PCF dans un "Front de gauche pour changer d'Europe". Ce dernier sera concurrencé à l'extrême gauche par le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot et Lutte ouvrière, dont la tête de liste dans le Sud-Est est sa nouvelle porte-parole, Nathalie Arthaud.

Sur des positionnements différents, trois partis en lice récusent le clivage droite-gauche. Premièrement, au centre, le MoDem de François Bayrou. Deuxièmement, Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan, qui rassemble des gaullistes et d'anciens chevènementistes. Troisièmement, Alternative libérale. Tête de liste en Île-de-France, sa présidente, Sabine Herold, publie par ailleurs le 15 mai un essai estimant qu'Olivier Besancenot est le "meilleur et plus fidèle allié" de Nicolas Sarkozy (Le bouffon du roi, Éditions Michalon, 155 p., 14 €).

Enfin, viennent une myriade de candidatures thématiques, de la liste "antisioniste" de l'humoriste Dieudonné en Île-de-France (0,29 % aux européennes de 2004) à l'Alliance royale (0,03 % en 2004), en passant par les tenants de la décroissance économique (Europe - Décroissance). Mais les plus importantes sont bien entendu les listes du rassemblement Europe-écologie, qui réunit Les Verts (Daniel Cohn-Bendit, Hélène Flautre), les partis de la fédération Régions et Peuples solidaires et des personnalités (José Bové, l'ex-juge Eva Joly, etc.). Sur ce même créneau concourra l'Alliance écologiste indépendante, réunissant le Mouvement écologiste indépendant (Antoine Waechter, 0,36% en 2004), Génération écologie (Jean-Noël Debroise) et la France en action (Jean-Marc Governatori, 1,55% en 2004), avec pour tête de liste dans le Sud-Est le chanteur Francis Lalanne. Les plus fervents partisans de la construction européenne auront en outre le choix entre le Parti fédéraliste (0,01 % en 2004), Europe Démocratie Espéranto (EDE, 0,15 % en 2004) ou Newropeans de Franck Biancheri, qui avait déjà formé aux européennes de 1989 la liste Initiative pour une Démocratie Européenne (IDE, 0,17 %).

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 11/05/2009