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17 mars 2009

Les députés débattent du retour complet de la France dans l'Otan

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Au delà de la question de l'indépendance nationale, opposant de façon irréconciliable souverainistes et atlantistes, quels sont les principaux arguments des partisans et des adversaires du retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan ?

 

 

Les arguments pour le retour complet de la France dans l'Otan

Les partisans d'une normalisation des relations entre la France et l'Otan, au premier rang desquels Nicolas Sarkozy, partent d'un triple constat.

Premièrement, la France participe à toutes les opérations de l'organisation atlantique, au Kosovo (troisième contributeur en troupes de la Kfor) comme en Afghanistan (quatrième contributeur en troupes de la Fias).

Deuxièmement, la France est le cinquième contributeur aux budgets ordinaires (civil et militaire) de l'Otan, l'envoi de troupes étant par ailleurs à la charge des États concernés.

Troisièmement, la France s'est déjà rapprochée des structures militaires de l'Otan puisqu'elle siège à nouveau, depuis 1995-1996 (présidence de Jacques Chirac), au comité militaire et au conseil des ministres de la défense.

Partant de ce triple constat, Nicolas Sarkozy souhaite que la France retrouve aujourd'hui toute sa place au sein du commandement militaire intégré de l'Otan. "Parce que les absents ont toujours tort, parce que la France doit codiriger plutôt que subir, parce que nous devons être là où s'élaborent les décisions et les normes plutôt qu'attendre dehors qu'on nous les notifie", a insisté le président de la République lors du colloque organisé la semaine dernière par la Fondation pour la recherche stratégique.

 

Les arguments contre le retour complet dans l'Otan

À l'exemple d'Alain Juppé ("le seul intérêt est un intérêt symbolique"), les adversaires les plus modérés du retour de la France au sein du commandement militaire intégré de l'Otan défendent le "symbole" que représente la position originale de la France, dans l'Alliance atlantique mais en dehors de ses structures militaires intégrées.

Les adversaires les plus radicaux insistent, en revanche, sur des divergences de fond, idéologiques, avec Nicolas Sarkozy.

Première divergence : l'Europe de la défense.

Pour les uns, l'Otan est non seulement "compatible" mais également "complémentaire" avec la politique commune de sécurité et de défense. "On a deux piliers de notre défense, l'Union Européenne et l'Alliance atlantique", a plaidé le chef de l'État. Telle est aussi la vision reprise dans le traité de Lisbonne et ses protocoles annexes. Pour les autres, comme François Bayrou (MoDem), la participation aux structures militaires intégrées de l'Otan s'oppose, au contraire, à la construction d'une "défense européenne indépendante" ou, pour reprendre l'expression du général de Gaulle, d'une "Europe européenne".

Seconde divergence de fond : l'Occident.

"Nos amis et nos alliés, c'est d'abord la famille occidentale", continue ainsi d'affirmer Nicolas Sarkozy malgré la fin de la politique des blocs (bloc occidental contre bloc soviétique). Tandis que selon Dominique de Villepin "vouloir pleinement afficher notre appartenance au bloc occidental" constitue aujourd'hui "une erreur en termes d'image et de stratégie". Enfin, allant plus loin, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) va jusqu'à s'interroger sur la pertinence même de l'Otan depuis la fin de la guerre froide.

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 17/03/2009

16 mars 2009

Lorsque François Fillon était contre l'intégration dans l'OTAN

François Fillon engage demain la responsabilité de son gouvernement sur l'annonce du retour de la France au sein du commandement militaire intégré de l'OTAN (la question de confiance portant formellement sur la politique étrangère globale de la France).

 

Avant d'être sarkozyste et premier ministre, François Fillon fut séguiniste et secrétaire national du RPR à la défense (1984-1988).

En juin 1990, au sortir de la guerre froide, il rédigea une brochure dont le thème est "sécurité européenne et défense nationale".

François Fillon y affirmait explicitement son opposition à "une européanisation de l'Otan qui continuerait à fonctionner sur le mode de l'intégration". Expliquant: "La participation de la France au replâtrage de l'Alliance, présentée par certains comme un moyen de rééquilibrer l'ensemble atlantique, s'inscrit à contretemps de l'histoire (…). Il serait paradoxal que la France choisisse précisément le moment où la politique des blocs touche à sa fin (…) pour rejoindre une organisation militaire intégrée qu'elle a quittée afin d'échapper aux contraintes d'un protectorat abusif."

 

Voilà ce qui s'appelle changer d'avis !

24 janvier 2009

Les têtes de listes investies par l'UMP aux élections européennes

Les têtes de listes investies par le Conseil national de l'UMP aux élections européennes :

 

  Sud-Est

F. Grossetête

-
  Nord-Ouest

D. Riquet

T. Saïfi
  Île-de-France

M. Barnier

R. Dati
  Ouest

C. Béchu

É. Morin
  Sud-Ouest

D. Baudis

-
  Est

J. Daul

V. Mathieu
  Massif central-Centre 

J.-P. Audy

-
  Outre-mer

- M.-L. Penchard

- M. Ponga

M. Sudre

en gras : sortant

en italique : ministre

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23 janvier 2009

Les têtes de listes UMP aux élections européennes de 2009

Mes informations pour les tandems têtes de listes de l'UMP aux élections européennes :

 

  Sud-Est

F. Grossetête

G. Franco
  Nord-Ouest

D. Riquet

*
  Île-de-France

M. Barnier

R. Dati
  Ouest

C. Béchu

É. Morin
  Sud-Ouest

D. Baudis

**
  Est

J. Daul

V. Mathieu
  Massif central-Centre 

J.-P. Audy

C. Colonna
  Outre-mer

M.-L. Penchard

en gras : sortant

en italique : ministre

 

* Tokia Saïfi ou Brigitte Fouré (NC)

** Christine de Veyrac ou Sonia Dubourg-Lavroff

Pour mémoire, les têtes de liste pressenties qui ont dit "non" à Nicolas Sarkozy : Rama Yade (UMP, Île-de-France), Jean-Michel Lemétayer (société civile, Ouest - mais Luc Guyau devrait être en troisième place), Valérie Létard (Nouveau Centre, Nord-Ouest).

 

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05 décembre 2008

Centre archivistique et documentaire du Parlement européen

Petite anecdote...

 

Afin de vérifier certaines informations que j'avais mises en ligne sur mon site Europe Politique, j'ai profité de la proximité entre l'Assemblée nationale et le bureau d'information du Parlement européen en France pour aller me renseigner auprès de leur centre de documentation.

J'arrive, je pose ma question. Trois clics, et mon interlocutrice m'imprime un document ...qui se trouve être, justement, la page de mon site avec les informations que je souhaitais vérifier ! ...

Que cela ne tienne, la documentaliste me dit qu'elle va se renseigner auprès de ses collègues du Parlement européen.

 

Aujourd'hui, je reçois un premier message à 12h15 :

(...) Vous trouverez en pièce jointe la réponse du Centre archivistique du Parlement européen aux demandes que j'avais formulées le jour de notre entretien.  J'espère que les documents fournis répondront utilement à votre attente (...)

 

Puis je reçois un second message à 12h20 :

(...) Je reviens vers vous car je n'avais pas remarqué que le document joint par le Centre archivistique du Parlement européen était en fait votre tableau... Comme quoi vous êtes vraiment "LE" spécialiste sur la question puisque même le Parlement renvoie sur vos documents !!!!!!! J'adresse un nouveau courriel au centre archivistique pour leur indiquer qu'il nous faut une information plus précise sur ce sujet et reviens vers vous dès que j'obtiens la réponse (...)

 

Remarquez, cela aurait pu être pire : le Parlement Européen aurait pu me renvoyer une des pages de Wikipédia ayant pompé mon site !