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02 avril 2007

Gérard Schivardi, ex-candidat des maires

medium_elu_extranet.2.jpgAprès la Commission nationale de contrôle de la campagne en vue de l'élection présidentielle, la justice, saisie par l'Association des maires de France, a interdit à Gérard Schivardi de se présenter dans toutes ses déclarations comme "le candidat des maires".

Le candidat soutenu par le Parti des travailleurs (PT) a donc décidé de se présenter comme "le candidat de maires".

Voilà qui est bien ridicule : tous les candidats sont soutenus par des maires, donc tous les candidats sont candidats de maires....

Gérard Schivardi, seul candidat à l'élection présidentielle exerçant le mandat de maire, met en avant dans son programme "la défense des 36 000 communes". Il a été remarqué par le Parti des travailleurs (PT) parce qu'il avait lancé dans le Minervois un "comité de défense des communes et des services publics". Rien de choquant donc à ce qu'il se présente comme le candidat des maires.

Tous les maires n'étant pas membres de l'Association des maires de France, l'AMF devrait-elle s'appeler l'Association de maires de France ? !!! Au nom de quoi la justice doit-elle dire si Gérard Schivardi est vraiment le candidat des maires, ou encore si le Parti socialiste est vraiment socialiste ou le Parti communiste vraiment communiste ? ...

03 mars 2007

José Bové, candidature politiquement modifiée

medium_resize.jpgLe candidat altermondialiste est à la croisée du "non de gauche européen et antilibéral", de la "gauche mouvementiste" et des écologistes.

 

« Je veux être utile pour refonder l’espoir d’une alternative à gauche », plaide José Bové dans Candidat rebelle (Hachette, 182 pages, 13 €). L’originalité de la candidature du cofondateur de la Confédération paysanne est double. D’une part, elle n’est pas l’émanation d’un parti politique. D’autre part, comme le montrent les propositions qui figurent dans le livre présenté jeudi, elle se situe à la croisée de plusieurs mouvances politiques.

Souhaitant profiter de la dynamique créée par le « non de gauche » lors de la campagne référendaire, José Bové avance ainsi l’idée de « retirer la signature de la France du projet de traité constitutionnel européen » et de convoquer une « assemblée constituante européenne ».

« Antilibéral », il veut en outre fixer « des normes minimales régulièrement réévaluées vers le haut » afin de mettre fin à « la mise en concurrence sans harmonisation fiscale ou sociale entre les systèmes nationaux ». Autre proposition : « remettre en cause le statut d’indépendance de la Banque centrale européenne », qui serait « placée sous contrôle parlementaire », et « transformer ses missions ». À l’échelon mondial ensuite, le candidat altermondialiste dénonce le « démantèlement programmé de services publics » à travers l’Accord général sur le commerce des services (AGCS). « Il faut défendre clairement l’idée d’un doit de veto de la France sur tout accord qui entérinerait la déréglementation des services publics », insiste-t-il.

Sur le plan intérieur français, José Bové place sa candidature dans la lignée de la « gauche mouvementiste » en réclamant « un logement et des papiers pour tous » : « création d’un service public du logement » afin de rendre effectif le droit au logement opposable, application de l’ordonnance de 1945 sur les réquisitions, mise sous tutelle de l’État des collectivités locales qui n’appliquent pas la loi SRU, régularisation des immigrés clandestins... Le candidat fait par ailleurs siennes les idées de « VIe République » et de « jurys citoyens ».

Enfin, comme la majorité des écologistes, José Bové plaide en faveur d’un « moratoire sur la construction de tout nouveau réacteur, dont l’EPR ». Promettant, s’il est élu, un référendum sur une « sortie progressive du nucléaire ». En ce qui concerne le nucléaire militaire, l’homme affirme que « c’est une question éthique : il faut aller vers l’élimination de toutes les armes nucléaires dans le monde ». Toujours dans le chapitre écologique, le « faucheur volontaire » propose, sans surprise, « un moratoire sur les OGM ».

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 02/03/2007

29 mai 2006

José Bové présidentielle 2007

José Bové se pose en recours de la gauche antilibérale

 

José Bové a franchi un pas de plus en direction de sa candidature à l’élection présidentielle de 2007. Dans un entretien accordé hier au Journal du dimanche, l’ancien porte-parole de la Confédération paysanne se dit en effet « disponible pour conduire, collectivement, une campagne capable de créer une dynamique analogue à celle du “non” au référendum sur la Constitution européenne ». Une déclaration qui s’inscrit dans le contexte de deux appels en faveur de « candidatures unitaires de la gauche antilibérale en 2007-2008 », lancés les 22 novembre 2005 et 11 mai 2006.

Ce dernier appel, dont José Bové est signataire, préfigure ainsi les contours des soutiens à son éventuelle candidature. Outre des militants syndicalistes et associatifs, on y trouve cinq mouvements politiques : le réseau Convergence citoyenne pour une alternative à gauche (dont en Ile-de-France Alternative citoyenne), Les Alternatifs, le Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS, ex-chevènementistes), la Gauche républicaine et, surtout, le PCF. Sont également signataires des minoritaires de la LCR (Christian Picquet) et des Verts (Francine Bavay d’Alter Ékolo), ainsi que des membres de Pour la République sociale, le club du sénateur PS Jean-Luc Mélenchon.

Une candidature unitaire de José Bové devra cependant surmonter plusieurs obstacles. À commencer par l’attitude du PCF et de Marie-George Buffet, qui a lancé le 26 mars son propre appel « pour un rassemblement antilibéral ». Or, malgré le faible score de Robert Hue en 2002 (3,37 %), seul le courant « refondateur » semble véritablement prêt à soutenir une candidature qui ne soit pas issue du parti. Les Verts présenteront également un candidat, Yves Cochet ou Dominique Voynet, tous deux anciens partisans du « oui ». Un ancien porte-parole des Verts ayant voté « non », Stéphane Pocrain, a toutefois annoncé individuellement sa candidature, jeudi.

Reste également à connaître l’attitude des deux autres partis qui participeront ce soir à la « rencontre citoyenne et soirée anniversaire festive » organisée par le Collectif du 29 Mai. D’une part la LCR, dont le candidat, Olivier Besancenot, avait obtenu 4,25 % à la dernière présidentielle. D’autre part, le Mouvement républicain et citoyen (MRC), qui laisse planer le suspense sur une nouvelle candidature de Jean-Pierre Chevènement (5,33 % en 2002).

Enfin, le vote d’investiture interne au PS aura bien entendu son importance. Parmi les candidats déclarés à l’investiture, seul Laurent Fabius représente le « non » au projet de Constitution européenne. Si l’ancien premier ministre ne change pas de ligne politique, son éventuelle victoire changerait la donne pour la gauche antilibérale.

 

Laurent de Boissieu

© La Croix 29/05/2006

 

08 février 2006

Sommet de la gauche

Aujourd'hui s'est tenu un sommet réunissant dix partis et mouvements de gauche :

  • PS
  • PCF
  • Les Verts
  • Parti radical de gauche (PRG)
  • Mouvement républicain et citoyen (MRC)
  • Les Alternatifs
  • Régions & peuples solidaires
  • Alternative citoyenne
  • Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS)
  • Coordination nationale de la Gauche républicaine (CNGR)

Au-delà de la seule opposition à la droite, ces partis défendent des options inconciliables dans plusieurs domaines fondamentaux :

  • le caratère unitaire (indivisibilité de la République) ou fédéral de l'État
  • le caractère supranational ou non (souverainisme) de la construction européenne
  • l'acceptation ou non de l'orientation libérale de la construction européenne

Preuve qu'il reste encore à la gauche du chemin à parcourir pour s'unir autour d’un projet commun...

Mais l'essentiel en politique est-il vraiment de s'unir ("l'union pour l'union") ou de défendre ses convictions fondamentales ? Le traumatisme du 21 avril 2002 a-t-il définitivement retiré pour la prochaine élection présidentielle toute légitimité aux candidatures issues de partis de gauche défendant des options opposées à celles du PS ?

04 décembre 2005

Arlette Laguiller candidate à l'élection présidentielle de 2007

Congrès de Lutte Ouvrière (LO) : Arlette Laguiller représentera le parti lors de l'élection présidentielle de 2007. Elle a déjà été candidate aux élections présidentielles de de 1974 (2,33% des suffrages exprimés), 1981 (2,30%), 1988 (1,99%), 1995 (5,30%) et 2002 (5,72%).