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17 avril 2012

Profession de foi de François Hollande

http://www.cnccep.fr/les-candidats/pdf/Francois_Hollande....

22 janvier 2012

Le thème des Français "invisibles" ou "oubliés" s'impose dans la campagne

Je vous invite à lire mon article dans http://www.la-croix.com:

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/Le-th...

25 novembre 2011

Siège de l'UE à l'ONU: l'UMP sur la même ligne que le PS et EELV

L'accord entre le PS et EELV indique qu'en cas de victoire électorale "la France fera des propositions précises pour réformer et démocratiser l'ONU afin qu'elle structure un ordre juridique et normatif global: siège européen, suppression du droit de véto, meilleure représentativité des pays du Sud au sein du Conseil de Sécurité, renforcement du rôle des ONG".

"En clair le PS et les Verts laissent supposer qu'un siège européen, sans droit de veto, pourrait remplacer les sièges permanents avec droit de veto occupés aujourd'hui par la France et la Grande-Bretagne au Conseil de Sécurité de l'ONU", s'est aussitôt alarmé l'UMP.

Or:

1) Le texte de l'accord PS-EELV ne dit absolument pas que ce "siège européen" de membre permanent remplacerait les sièges actuels de membres permanents de la France et du Royaume-Uni.

2) Le texte de l'accord PS-EELV propose exactement la même chose que le rapport Laschet adopté en 2004 par le Parlement européen... avec les voix de l'UMP!

Extraits:

"...demande instamment aux États membres de l’UE de se mettre de toute urgence d’accord sur la réforme institutionnelle du système des Nations unies, dans la perspective de l’acquisition prochaine, par l’UE, de la personnalité juridique, et conformément aux principes suivants:
- augmentation du nombre de membres du Conseil de sécurité (membres permanents et non permanents) qui devrait mieux refléter l’état du monde actuel, en ce comprise l’Union européenne comme membre permanent à part entière aussitôt que sa personnalité juridique aura été reconnue, et l’attribution d’un siège supplémentaire pour chacune des régions suivantes : Afrique, Asie, Amérique latine,
- amélioration du processus décisionnel au sein du Conseil de sécurité, en remplaçant l’actuel système de veto par le double veto (le veto ne vaudrait que s’il est émis par deux membres permanents), mais uniquement dans les cas visés au chapitre VII de la Charte des Nations unies (menaces pour la paix, actes de guerre et d’agression), (...)"

À défaut de "double veto" à l'ONU (donc de suppression de l'actuel système de veto), il s'agit bel et bien de la part de l'UMP d'un double langage entre Strasbourg et Paris...

 

Note citée sur LeMonde.fr et LePoint.fr

08 octobre 2011

Journaliste politique: aller voter ou ne pas aller voter à la primaire PS-PRG?

Une consœur m'a appelé la semaine dernière dans le cadre d'un article sur les journalistes politiques et la primaire PS-PRG: aller voter ou ne pas aller voter?

Je n'ai pas souhaité lui répondre. Pour une raison toute simple: si je vais voter ou si je ne vais pas voter, c'est une décision de citoyen, pas une décision de journaliste. Bref, cela n'a absolument pas à figurer dans un article sur la primaire ...et les journalistes politiques.

Ceci dit, je comprends mes confrères médiatiques qui ne veulent pas aller voter, et je trouve à ce propos la réponse à Rue89 d'Edwy Plenel très pertinente et intelligente:

"Je suis le porte-drapeau de Mediapart, de ses journalistes et de ses lecteur multiples: socialistes, écolos ou gaullistes sociaux. Le site est lu par toutes les nuances de l'opposition. Comme je représente cette collectivité et que je ne souhaite pas l'engager par ma présence, je ne voterai pas. Les journalistes de Mediapart, eux, sont libres de faire ce qu'ils veulent. Il n'y a pas de consigne."

N'étant pas un journaliste médiatique et ne couvrant pas la gauche (la problématique serait différente pour moi s'il s'agissait d'une primaire à droite ou au centre, avec potentiellement des militants qui m'identifieraient), je peux donc tranquillou décider en mon âme et conscience de citoyen d'aller voter ou de ne pas aller voter (mon choix est d'ailleurs fait).

 

Quoi qu'il en soit, je me permets de reprendre ci-dessous trois remarques que j'avais postées en commentaire du blog de David Desgouilles, qui m'avait amicalement interpellé dans une de ses notes:

1) L'engagement à signer pour voter à la primaire n'est pas "je suis de gauche" mais "je me reconnais dans les valeurs de la gauche et de la République" – notons au passage que cela signifie qu'on pourrait, dans l'esprit du PS et du PRG, se reconnaître dans les valeurs de la gauche mais pas dans celles de la République, bref que les valeurs de la République ne seraient donc pas par définition contenues dans celles de la gauche.

2) On ne sait pas trop quel est le lien entre "les valeurs" et "le projet": ce projet n'est-il que la déclinaison de ces valeurs ou est-ce en sus? Quoi qu'il en soit, je connais peu de militants non de gauche – c'est-à-dire du centre ou de droite – qui ne se reconnaîtraient pas dans "le projet d'une société de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire". Après, tout dépend il est vrai de la définition que l'on donne à ces mots, de la hiérarchisation que l'on établit entre eux et des moyens que l'on privilégie pour les réaliser. Impossible toutefois pour le PS et le PRG de rentrer dans ces détails, car certains candidats à la primaire défendent des options inconciliables.

3) Le PS précise de toute façon que signer la charte d'adhésion aux valeurs de la gauche n'oblige pas de voter pour le candidat désigné puisque "dans le secret de l'isoloir, le vote est bien sûr libre": "Si vous avez voté à la primaire, cela ne vous contraint en aucune manière".

04 octobre 2011

Les frêchistes sauvent le groupe RDSE

RDSE.png

Plus ancien groupe parlementaire, créé en 1892 sous le nom de Gauhe démocratique, le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) doit sa survie à l'adhésion des frêchistes (ex-PS) Christian Bourquin (président du conseil régional de Languedoc-Roussillon) et Alain Bertrand (soutenu par le PRG aux élections sénatoriales).

Le groupe était passé à 14 sénateurs, en dessous des 15 membres nécessaires à la constitution d'un groupe, en raison des départs d'Aymeri de Montesquiou (Parti radical) et de Jean-Marie Bockel (La Gauche Moderne) pour l'Union Centriste et Républicaine (UCR).

 

Sénateur Parti Tendance
Nicolas ALFONSI PRG gauche
Gilbert BARBIER DVD droite
Jean-Michel BAYLET PRG gauche
Alain BERTRAND DVG gauche
Christian BOURQUIN DVG gauche
Jean-Pierre CHEVÈNEMENT MRC gauche
Yvon COLLIN PRG gauche
Anne-Marie ESCOFFIER PRG gauche
François FORTASSIN PRG gauche
Françoise LABORDE PRG gauche
Jacques MÉZARD PRG gauche
Jean-Pierre PLANCADE PRG gauche
Robert TROPÉANO DVG gauche
Jean-Claude REQUIER PRG gauche
Raymond VALL PRG gauche
François VENDASI PRG gauche