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23 septembre 2011

Composition du Sénat sous la Ve République

Avant les élections sénatoriales de dimanche, rappel de la composition du Sénat depuis 1959:

 

élections sénatoriales 2008

élections sénatoriales 2004

élections sénatoriales 2001

élections sénatoriales 1998

élections sénatoriales 1995

élections sénatoriales 1992

élections sénatoriales 1989

élections sénatoriales 1986

élections sénatoriales 1983

élections sénatoriales 1980

élections sénatoriales 1977

élections sénatoriales 1974

élections sénatoriales 1971

élections sénatoriales 1968

élections sénatoriales 1965

élections sénatoriales 1962

élections sénatoriales 1959

Source: http://www.france-politique.fr/histoire-senat.htm

08 avril 2011

Les questions auxquelles Jean-Louis Borloo ne répond pas

photo Michel Soudais

 

Comme prévu, Jean-Louis Borloo, président du Parti radical "valoisien", a annoncé jeudi, lors de l'émission "À vous de juger", sur France 2, qu'il quittait "évidemment" l'UMP afin de constituer une "alliance républicaine, écologiste et sociale". L'ancien ministre d'État ne faisait déjà plus partie de l'équipe dirigeante du parti majoritaire et ne siège à l'Assemblée nationale qu'en tant qu'apparenté au groupe UMP. Le Parti radical dans son ensemble décidera lors d'un congrès, les 14 et 15 mai prochains, de son maintien ou non au sein de l'UMP.

Mais plusieurs questions essentielles demeurent sans réponse.

 

1. Quel positionnement?

Jean-Louis Borloo est actuellement sur une ligne contradictoire:

- d'un côté, il se positionne à droite lorsqu'il parle d'organiser "l'aile sociale, l'aile humaniste" de la majorité de droite

- de l'autre, il se positionne au centre lorsqu'il parle d'incarner "une alternative au PS et une alternative à l'UMP"

Bref, le président du Parti radical devra choisir entre faire du Bayrou 2002 (un second choix à droite) ou du Bayrou 2007 (un autre choix ni de droite ni de gauche).

 

2. Quel financement?

Le Parti radical ne bénéficie pas directement du financement public, puisqu'il n'a pas en tant que tel présenté de candidats aux élections législatives de 2007.

En réalité, cela fait bien longtemps que les radicaux "valoisiens" ne sont pas partis au combat électoral sous leur propre étiquette. D'une part, aucun radical de droite n'a été candidat à l'élection présidentielle au suffrage universel direct: une candidature de Jean-Louis Borloo serait une première. D'autre part, le Parti radical participe à des superstructures successives depuis les législatives de 1967:
- Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste (FGDS) en 1967 et 1968 (à gauche)
- Mouvement Réformateurs en 1973 (au centre)
- UDF de 1978 à 2002 puis UMP (à droite)

Ce constat vaut pour toutes les autres composantes éventuelles de cette "alliance républicaine, écologiste et sociale": aucune ne bénéficie directement du financement public. La seule solution consiste donc à se rattacher à un parti qui, lui, en bénéficie, comme c'est le cas actuellement du Nouveau Centre d'Hervé Morin avec le Fetia Api.

 

3 . Quelles troupes?

Nul ne sait combien de députés radicaux vont suivre Jean-Louis Borloo et quitter l'UMP. Pas plus de "cinq ou six députés" (sur vingt au total) m'affirmait, sous couvert d'anonymat, l'un d'eux dans un article publié jeudi dans La Croix.

Un subterfuge consisterait à laisser volontairement planer le flou. Soit, à l'exemple de République Solidaire de Dominique de Villepin, en autorisant la double appartenance (mais cela constituerait une violation des statuts de l'UMP). Soit en décidant que le Parti radical quitte l'UMP mais que ses députés restent membres du groupe parlementaire UMP (la logique voudrait toutefois qu'au moins ils s'y apparentent comme Jean-Louis Borloo). Quoi qu'il en soit, les députés, attentifs aux investitures et soutiens pour les législatives, constituent toujours le maillon faible des partis politiques (Jean-Louis Borloo pourrait sonder François Bayrou à ce sujet!).

 

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Alliance Républicaine


Cette dénomination a déjà été utilisée par le passé:

- Alliance Républicaine Démocratique (ARD): principal parti libéral sous la IIIe République (avec Armand Fallières, Raymond Poincaré, Paul Deschanel, Louis Barthou, André Tardieu, Georges Leygues, Pierre-Étienne Flandin, Paul Reynaud, Albert Lebrun...)

- Alliance Républicaine pour les Libertés et le Progrès (ARLP): créée en janvier 1966 par Jean-Louis Tixier-Vignancour à partir des Comités Tixier-Vignancour de la présidentielle de 1965.

- Alliance Républicaine Indépendante et Libérale (ARIL): scission en 1971 de l'ARLP.

18 mars 2011

Élections cantonales 2011

Les liens essentiels pour suivre les élections cantonales:

14 mars 2011

Typologie politique des départements

 

J'ignore (à l'image de Monsieur Jourdain) si c'est ou non du "datajournalisme", mais voici appliqué aux présidences de conseils généraux le travail de typologie politique que j'avais déjà réalisé en 2007 pour les circonscriptions législatives.

Pour ce travail, j'ai utilisé mon fichier de l'ensemble des présidents de conseils généraux depuis 1961 (données que j'ai renoncé à mettre en ligne sur mon site france-politique.fr en raison du ras le bol du pillage par Wikipédia). Je n'ai toutefois retenu que les élections cantonales depuis 1976, c'est-à-dire depuis la bipolarisation de la vie politique française.

 

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(données calculées par mes soins)

 

Ce tableau montre que 31 conseils généraux ont un président de droite depuis 1976 contre 18 de gauche.

À noter que sur les 8 conseils généraux de gauche depuis 2008, 6 étaient à droite depuis 1976; et que sur les dix conseils généraux de gauche depuis 2004, 6 également étaient à droite depuis 1976. Ce qui signifie que la progression de la gauche s'effectue aussi dans d'anciens bastions de droite.

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Rappels:

conseils généraux droite gauche

(données calculées par mes soins)

 

03 mars 2011

Historique des élections cantonales

Historique des élections cantonales depuis 1976  

 

 

1) 1976-1979: recul de la majorité de droite 

élections cantonales 1976

élections cantonales 1979

 

 

2) 1982-1985: recul de la majorité de gauche

élections cantonales 1982

élections cantonales 1985

 

 

3) 1988: status quo droite-gauche

élections cantonales 1988

 

 

4) 1992: recul de la majorité de gauche

élections cantonales 1992

 

 

5) Depuis 1994: recul de la droite 

élections cantonales 1994

élections cantonales 1998

élections cantonales 2001

élections cantonales 2004

élections cantonales 2008

(lire Des élections cantonales délicates pour la majorité de droite, La Croix, 21/02/2011) 

 

Pour aller plus loin: