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30 juin 2011

Pour qui votent les Français de l'étranger?

Arès la nomination inédite d'un "secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger" (David Douillet), petit rappel du vote des Français de l'étranger par rapport à celui de l'ensemble des Français aux élections présidentielles depuis 1981.

On remarquera que le vote des Français de l'étranger, bien ancré à droite, tend à se rapprocher de celui de leurs compatriotes. Sans oublier qu'aux prochaines élections législatives les Français établis hors de France éliront des députés spécifiques (les seuls qui ne représenteront donc pas la nation mais une fraction du peuple).

 

Élection présidentielle de 2007

  Royal Sarkozy
Ensemble des Français 46,94% 53,06%
Français de l'étranger 46,01% 53,99%

Votes détaillés du premier tour par pays

 

Élection présidentielle de 2002

  Le Pen Chirac
Ensemble des Français 17,79% 82,21%
Français de l'étranger 8,23% 91,70%

 

Élection présidentielle de 1995

  Jospin Chirac
Ensemble des Français 47,36% 52,64%
Français de l'étranger 41,44% 58,56%

 

Élection présidentielle de 1988

  Mitterrand Chirac
Ensemble des Français 54,02% 45,98%
Français de l'étranger 39,92% 59,25%

 

Élection présidentielle de 1981

  Mitterrand Giscard d'Estaing
Ensemble des Français 51,76% 48,24%
Français de l'étranger 29,75% 68,41%

 

Sources: France-politique.fr et Sénat pour le vote des Français expatriés

24 avril 2011

La vérité vraie sur le vote des Français aux présidentielles depuis 1988

Heureusement que la Fondation Terra Nova est là! Grâce en effet à la note rédigée par Michel Balinski et Rida Laraki, les Français voient enfin mis à jour leurs désirs politiques inconscients et refoulés: en 1988, ils voulaient en réalité élire Raymond Barre à la présidence de la République; en 1995, Édouard Balladur; en 2002, Lionel Jospin; et, en 2007, François Bayrou.

Pourquoi dès lors ont-ils réélu François Mitterrand en 1988, élu puis réélu Jacques Chirac en 1995 et 2002, élu enfin Nicolas Sarkozy en 2007? Tout simplement parce que"le scrutin majoritaire empêche les électeurs de s’exprimer librement" puisque "depuis au moins l’élection présidentielle de 1988, il y a un sérieux doute que l’élu soit le candidat voulu par l’électorat" (sic!).

Ainsi, "l’écrasant score de 82,2% des voix pour Chirac contre Le Pen en 2002 ne mesure en rien l’opinion réelle des électeurs sur le candidat Chirac". Merci à Terra Nova et aux deux universitaires de nous rappeler subliminalement cet adage datant seulement de la IIIe République: "Au premier tour on choisit, au second on élimine".

Résumons le postulat de départ: les Français - quels cons ces Français! - rejettent systématiquement au premier tour le président de la République qu'ils veulent en réalité élire.

 

Comment les auteurs parviennent-ils à mettre à jour ce désir électoral refoulé dont les électeurs n'ont pas conscience, au point de voter dans un sens différent?

D'une part, grâce aux sondages électoraux du second tour, pourtant basés sur les intentions de vote au premier tour selon le mode de scrutin présidentiel qu'ils rejettent (en 2007, "si François Bayrou s’était qualifié au second tour, tous les sondages montrent qu’il aurait pu gagner contre n’importe quel candidat"). Dès lors, pourquoi ne pas simplifier le processus en remplaçant les élections par les sondages? ...

D'autre part, grâce à la méthode scientifique du doigt mouillé: en 1988, "il semble que Raymond Barre (...) aurait battu Mitterrand s’il avait survécu au premier tour"; en 1995, "si Philippe de Villiers ne s’était pas présenté, ses 4,7% des voix auraient pu s’ajouter au 18,6% d’Édouard Balladur" (sic!), qui aurait alors devancé Jacques Chirac (20,8%)".

En suivant ce raisonnement, on pourrait même déclarer qu'en 2007 les Français voulaient en réalité élire Dominique Voynet (1,6%) à la présidence de la République, ce qui m'a, je l'avoue, échappé, étant donné que "les Verts et leurs idées sont pourtant acceptés par une majorité des Français".

Comme le résume avec justesse David Desgouilles sur Causeur, "si ma tante en avait..."

 

Essayons maintenant, malgré nos fous rires, de dépasser le stade de ce postulat hallucinant. Et regardons comment Terra Nova entend "rendre les élections aux électeurs" à travers un nouveau mode de scrutin: "le jugement majoritaire". Ce dernier consiste à demander aux électeurs d'évaluer les mérites de chacun des candidats dans une échelle de mentions: "Excellent", "Très bien", "Bien", "Assez bien", "Passable", "Insuffisant", "À rejeter".

 

Quels sont les effets d'un tel mode de scrutin?

1) Le jugement majoritaire "diminue l’influence des extrêmes". Les auteurs estiment en effet que "depuis l'élection présidentielle de 2002, l’extrême droite – pourtant rejetée par une grande majorité des Français – prend en otage la démocratie". Encore un propos hallucinant, du même acabit que les premiers, visant à affirmer que le choix démocratique de qualifier Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002 serait ...antidémocratique! Ben voyons...

2) Le jugement majoritaire "n'avantage ni désavantage les partis majeurs de droite, de gauche, ou de centre".

Michel Balinski et Rida Laraki oublient toutefois de mentionner explicitement un troisième effet: ce mode de scrutin avantage les "grands" candidats, non seulement face aux extrêmes, mais également face au "petits" candidats à droite et à gauche (et éventuellement au centre). Sans compter que, dans ce système, "si un candidat n’est pas évalué par un électeur, ce vote est considéré comme À rejeter".

Ce sont bien pourtant ces "petits" candidats - sel de la démocratie d'après moi - qui constituent la véritable obsession de la note:

- "Le jugement majoritaire protège contre le risque des candidatures multiples"

- "Le système français actuel - le scrutin majoritaire à deux tours - (...) trahit la volonté des électeurs: le gagnant d’une élection dépend du jeu des candidatures multiples et non de la seule volonté des électeurs" (sic!)

- "Le hasard des multiples candidatures décide du vainqueur plus que la volonté de l’électorat"

- "Le jugement majoritaire protège l’électorat (sic!) contre le jeu des multiples candidatures"

 

Cette obsession était déjà celle de la fondation Terra Nova à travers l'idée d'une "primaire élargie" afin d'aboutir à un seul candidat à gauche (ou du "camp progressiste", en incluant François Bayrou). Comme si Jean-Luc Mélenchon et Dominique Strauss-Kahn étaient des candidats interchangeables "de gauche"! Comme si la richesse du débat d'idée démocratique pouvait se résumer à une opposition entre "la droite" et "la gauche", alors que, même en écartant les extrêmes, il est bien évident que le véritable clivage de fond oppose ceux qui acceptent (le "cercle de la raison" d'Alain Minc) et ceux qui refusent la logique néolibérale à l'œuvre aussi bien dans la construction européenne que dans la globalisation.

Michel Balinski et Rida Laraki ont bien entendu en tête l'élimination de Lionel Jospin au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, avec un Jean-Pierre Chevènement implicitement placé sur le banc des accusés. À tel point que le nom de l'ancien candidat du Pôle Républicain est inconsciemment mentionné deux fois (on a presque envie de dire: "Jospin, sors de ce corps!"): "La fragmentation s’est renforcée, dans le camp progressiste (avec potentiellement le candidat socialiste plus Bayrou, Hulot, Chevènement, Mélenchon, Besancenot, voire Chevènement et Tapie) mais aussi à droite (Sarkozy, Villepin, Borloo, Dupont-Aignan, Boutin)".

Pas une seule interrogation, en revanche, sur les raisons pour lesquelles les classes populaires se sont détournées du PS! Surtout pas, car cela risquerait peut-être de remettre en cause les dogmes et certitudes des fondateurs de Terra Nova. Mieux vaut alors délégitimer la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002 ou, plus globalement et subtilement, se rattacher pour l'avenir à un mode de scrutin qui favorise le candidat majeur de droite et de gauche.

 

Enfin, je ne suis pas certain que le "jugement majoritaire" réponde au principe constitutionnel d'intelligibilité du mode de scrutin; il a d'ailleurs été expérimenté dans une ville universitaire et très "France d'en haut" (en termes de professions et catégories socioprofessionnelle, de revenus ou encore de vote sur le traité constitutionnel européen; je n'ai malheureusement pas pu identifier précisément les bureaux de vote concernés). Alors que le système majoritaire uninominal à deux tours est simple et démocratiquement incontestable: se qualifient au second tour les deux candidats arrivés en tête au premier, puis est élu celui qui obtient la majorité des suffrages exprimés. Même si, personnellement, j'avoue qu'avec le mode de scrutin popularisé par Terra Nova je m'amuserais comme un petit fou à analyser tous ces votes jugements...

21 avril 2011

À un an de la présidentielle, le spectre d'un "21 avril" pèse sur les stratégies

La perspective d'une présence de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2012 fait planer, neuf ans après, le spectre d'un nouveau "21 avril", en référence à la qualification de Jean-Marie Le Pen en 2002. Avec une incertitude, en fonction du candidat PS testé dans les sondages (Dominique Strauss-Kahn, Martine Aubry, François Hollande ou Ségolène Royale), sur l'éventuelle configuration du second tour: un duel FN-PS ("21 avril à l'envers") ou un duel FN-UMP ("21 avril à l'endroit"). Les états-majors de droite et de gauche s'activent donc afin d'écarter cette perspective.

La première façon de limiter les risques d'un "21 avril" est mécanique: elle consiste à limiter l'offre politique à droite et à gauche. De fait, en 2002, le record du nombre de candidats avait été battu, avec seize prétendants contre neuf en 1988 et 1995, dix en 1981, douze en 1974, sept en 1969 et six en 1965 (douze en 2007). Originellement, en 1962, les candidats devaient au préalable présenter cent parrainages, un chiffre porté en 1976 à cinq cents élus par crainte d'une inflation du nombre de candidatures. Divisée entre Pascal Gauchon (Parti des forces nouvelles) et Jean-Marie Le Pen (Front national), l'extrême droite n'avait ainsi pas pu participer à la présidentielle de 1981; même chose pour l'écologiste indépendant Antoine Waechter en 1995 et 2002, pour le souverainiste Charles Pasqua en 2002 ou encore pour le gaulliste Nicolas Dupont-Aignan en 2007 (de nouveau sur les rangs pour 2012).

Au-delà de ce filtre juridique, l'idée de mettre en place une primaire afin de présenter un candidat unique à l'élection présidentielle a été régulièrement avancée. Dès 1989, Charles Pasqua fonde ainsi une "association pour les primaires à la française aux élections présidentielles". Le principe de l'organisation de primaires sera bien adopté en 1990, puis une charte signée en 1991, mais le projet sera finalement abandonné en 1994 par le RPR et l'UDF dans le contexte de la division entre Jacques Chirac et Édouard Balladur.

L'idée a toutefois été relancée en 2008, à gauche cette fois, par la fondation Terra nova. encore traumatisé par l'élimination de Lionel Jospin en 2002, le PS a donc décidé, en juillet 2010, d'organiser les 9 et 16 octobre 2011 une primaire "ouverte à tous les citoyen(ne)s qui veulent la victoire de la gauche en 2012 et co-organisée par les formations politiques de gauche qui souhaitent y participer", avec un dépôt des candidatures ouvert du 28 juin au 13 juillet 2011. Pour l'instant, aucun autre parti de gauche n'a toutefois décidé d'y participer: si le MRC de Jean-Pierre Chevènement et le PRG de Jean-Michel Baylet n'ont peut-être pas définitivement fermé la porte, Europe Écologie - Les Verts ainsi que le Front de gauche (PCF et Parti de gauche) ont déjà entamé le processus de désignation de leur propre candidat.

Un ultime "Appel du 21 avril" vient tout de même d'être rendu public, exhortant "tous les partis de gauche à travailler ensemble sur une plateforme commune visant la désignation d'un candidat unitaire dès le premier tour, grâce à des primaires ouvertes". Parmi les signataires figurent notamment Laurianne Deniaud, présidente du Mouvement des jeunes socialistes, et Olivier Ferrand, président-fondateur de Terra nova. "Je pense que c'est une erreur, que cela figerait la vie politique française, cela appauvrirait notre débat démocratique", a répondu, mercredi, sur France 2, Eva Joly, candidate à la candidature au sein d'Europe Écologie - Les Verts.

À droite également, la volonté de limiter le nombre de candidats est un leitmotiv de Nicolas Sarkozy. Pour l'Élysée, il s'agit non seulement d'éloigner le spectre d'un "21 avril", mais également d'afficher la conviction que la victoire s'obtient en distançant au premier tour son adversaire du second. en 2007, Nicolas Sarkozy avait en effet obtenu 31 % au premier tour, contre 26 % pour Ségolène royal. Or, les éventuelles candidatures du radical Jean-Louis Borloo et du gaulliste Dominique de Villepin, tous les deux membres de l'UMP jusqu'à cette année, risqueraient de porter un coup fatal à cette stratégie. L'ancien ministre Alain Lamassoure suggère donc, dans une tribune publiée ce jeudi dans Le Monde que le président sortant prenne "lui-même l'initiative de proposer des primaires à droite, en annonçant sa propre candidature". Selon ce parlementaire européen UMP issu de l'UDF, "les ambitions seraient mises au défi de se dévoiler" et "si personne n'ose sortir du bois, la preuve sera faite que, pour représenter la majorité actuelle, Nicolas Sarkozy n'est peut-être pas le meilleur candidat, mais que c'est le seul possible".

La seconde façon de limiter les risques d'un "21 avril" est de s'adresser directement aux électeurs tentés par un vote en faveur de Marine Le Pen, notamment dans les catégories populaires. C'est dans cet objectif de reconquête de l'électorat d'extrême droite, qu'il avait en partie capté en 2007, que Nicolas Sarkozy a redroitisé son image depuis le discours prononcé en juillet 2010, à Grenoble, sur la sécurité. Les récents propos controversés sur l'islam et l'immigration de Claude Guéant, ministre de l'intérieur, s'inscrivent également dans cette logique. Même chose en ce qui concerne le déplacement effectué mardi par le président de la République à Charleville-Mézières (Ardennes), là où celui qui se voulait "le président du pouvoir d'achat" avait prononcé en 2006 son discours sur "la France qui souffre".

À gauche, telle est également la stratégie d'Arnaud Montebourg (PS), candidat déclaré à la primaire, à travers le concept antilibéral de "démondialisation". En rupture avec la politique menée par tous les gouvernements de droite et de gauche depuis le "tournant de la rigueur" de 1983, ce concept est défendu par les économistes Jean-Luc Gréau et Jacques Sapir ...sur les analyses desquels s'appuie également le FN.

La récupération de travaux d'économistes extérieurs à l'extrême droite participe en effet de l'ambition de Marine Le Pen de crédibiliser son programme et de respectabiliser son image. "Les grands serviteurs de l'État réellement soucieux de l'intérêt général n'ont aucune raison de redouter notre arrivée au pouvoir et l'application des idées que je porte", a même écrit Marine Le Pen aux préfets, dans une lettre dévoilée sur le site Marianne2. Selon Rue89, le parti d'extrême droite a en outre donné des consignes afin d'interdire de son traditionnel défilé du 1er mai "tout ce qui ressemble de près ou de loin à un ‘‘skinhead''", ainsi que les "tenues vestimentaires type treillis, rangers, etc.". Enfin, mardi dernier, Alexandre Gabriac, l'un de ses trois élus proches du groupuscule pétainiste l'Œuvre française, a été exclu du parti. Preuve que le FN veut devenir une formation comme une autre. Mais preuve, aussi, que ce n'est pas encore le cas.

Laurent de Boissieu
La Croix, 21/04/2011 (version légèrement modifiée)

06 avril 2011

Bilan des élections cantonales pour les écologistes (hors EELV)

Les résultats détaillés (tris et calculs personnels):

nuance candidats voix % (1) % (2)
Cap21 (3) 26 16.660 0,18 10,47
AEI 16 3.339 0,04 3,74
GE (4) 10 2.171 0,02 3,20
MEI (5) 4 4.073 0,04 19,47
LT-NEHNA 14 3.460 0,04 3,20
MHAN 4 489 0,01 1,46
RE 1 62 0,00 1,08
PPLD 10 468 0,01 1,10
BE (6) 1 1.085 0,01 16,31
AE 2 220 0,00 5,18
LVVDM 3 415 0,00 3,24
divers 24 10.892 0,12 9,93
Total 115 43.334 0,47  

(1) moyenne nationale

(2) moyenne sur les cantons présents

(3) Y compris les candidats Cap21 soutenus par EELV

(4) Y compris les candidats GE soutenus par le MoDem

(5) Dont un candidat MEI soutenu par EELV

(6) Soutenu et avec remplaçante PS

 

AEI - Alliance Écologiste

GE - Génération Écologie

MEI - Mouvement Écologiste Indépendant

LT-NEHNA - Le Trèfle - Les Nouveaux Écologistes Homme, Nature, Animaux

MHAN - Mouvement Homme, Animaux, Nature

RE - Renouveau Écologique

PPLD - Parti Pour La Décroissance

BE - Bretagne Écologie

AE - Ajaccio Énergie

LVVDM - Ligue Verte (Val-de-Marne)

 

Les élus:

nuance département canton élu sortant
Cap21 (1) Haut-Rhin Huningue Max Delmond non
divers (2) Alpes-Maritimes Grasse-Sud Jean-Raymond Vinciguerra oui

(1) Cap21 soutenu par EELV, le PS et le MoDem

(2) Divers écologiste avec soutien EELV et PS

 

[la publication de cette note a tardé car j'attends toujours que GE me confirme ses dix candidats - d'autres notes sont en préparation mais dans l'attente de quelques retours de partis politiques]

04 avril 2011

Bilan des élections cantonales pour les régionalistes

Les résultats détaillés (tris et calculs personnels):

nuance candidats voix % (1) % (2)
FEMU 13

24

7.541

11.717

0,08

0,13

22,77
CL 8 2.017 0,02 9,01
div Corse 3 2.159 0,02 29,00
UDB 29

46

11.855

22.269

0,13

0,24

7,77
PB 10 1.770 0,02 2,79
MBP 5 8.213 0,09 31,37
EAB 2 431 0,00 2,45
EHBAI 9

15

3.771

4.277

0,04

0,05

12,09
PNB 5 346 0,00 1,98
AB+PNB 1 160 0,00 2,84
POC 18

19

6.013

6.119

0,07

0,07

7,68
LIBERTAT 1 106 0,00 3,25
CDC 12 12 754 754 0,01 0,01 1,07
PN 3 3 465 465 0,01 0,01 2,19
MRS 6

11

3.532

4.188

0,04

0,05

13,79
LS 5 656 0,01 2,49
UL 7 7 2.811 2.811 0,03 0,03 5,92
  137 52.600 0,57  

(1) moyenne nationale

(2) moyenne sur les cantons présents

N.B.: partis régionalistes en métropole uniquement, non compris les comités Breizhistance (alliés au NPA) et la Fédération Identitaire (extrême droite); y compris les candidats soutenus par EELV (tous les MRS, certains UDB et POC), le MoDem (certains PB), l'Alliance Écologiste (certains PB), le PS ou le PCF (certains MBP).

 

nuance département(s)
FEMU Femu a Corsica 2A, 2B
CL Corsica Libera 2A, 2B
divers   2B
MBP Mouvement Bretagne et Progrès 29, 56
UDB Union Démocratique Bretonne 22, 29, 35, 44, 56
PB Parti Breton 29, 35, 44, 56
EAB En avant Bretagne (UDB + PB + MBP) 56
EHBAI Euskal Herria Bai (AB + EA + BATASUNA) 64
PNB Parti Nationaliste Basque 64
AB+PNB Angeluzain + Abertzaleen Batasuna + PNB 64
POC Partit Occitan 04, 09,11, 31, 40, 43, 64, 81, 83, 84
LIBERTAT Libertat! 64
CDC Convergence Démocratique de Catalogne 66
PN Parti Niçois 06
MRS Mouvement Région Savoie 73, 74
LS Ligue Savoisienne 73, 74
UL Unser Land 67, 68

 

 

Les élus:

nuance département canton élu sortant
FEMU Corse-du-Sud Porto-Vecchio Jean-Christophe Angelini non
MBP Finistère Carhaix-Plouguer Christian Troadec non
Morbihan Gourin-Plouguer Christian Derrien non
UL Bas-Rhin Sarre-Union David Heckel non