Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04 janvier 2011

Financement des partis politiques en 2009

Comment se financent les partis politiques?

 

iPolitique.fr

 

iPolitique.fr
(en millions)

adhérents: cotisations des adhérents
élus: contributions des élus
dons: dons de personnes physiques
État: financement public
partis: contributions reçues d'autres formations politiques
autres: dévolution de l'excédent des comptes de campagne, produits de manifestations et colloques, produits d'exploitation, produits financiers, etc.

26 mai 2009

36 listes aux élections européennes

Au total, 36 partis ou groupements politiques sont en lice (dont 13 dans une seule circonscription), soit cinq de moins qu'en 2004 :

- listes en Île-de-France : 28

- listes dans le Sud-Ouest : 24

- listes dans le Sud-Est : 21

- listes dans l'Ouest : 20

- listes dans la circonscription Massif central - Centre : 20

- listes dans l'Est : 19

- listes dans le Nord-Ouest : 18

- listes en Outre-mer : 11

Total : 161 listes (contentieux sur une liste en Île-de-France)

 

Seuls 21 partis ou groupements politiques auront toutefois accès à la campagne audiovisuelle, soit qu'ils correspondent à un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale ou au Sénat, soit qu'ils présentent des candidats dans plus de 5 circonscriptions :

- majorité présidentielle (UMP - NC - GM) : 40 minutes

- PS : 20 minutes

- MoDem : 20 minutes

- Front de Gauche : PCF - PG : 20 minutes

- LO : 3 minutes et 32 secondes

- Communistes : 3 minutes et 32 secondes

- NPA : 3 minutes et 32 secondes

- Europe - Décroissance : 3 minutes et 32 secondes

- Europe - Écologie : 3 minutes et 32 secondes

- Alliance Écologiste Indépendante (AEI) : 3 minutes et 32 secondes

- Europe - Démocratie - Espéranto (EDE) : 3 minutes et 32 secondes

- Newropeans : 3 minutes et 32 secondes

- Alternative Libérale (AL) : 3 minutes et 32 secondes

- CNI (listes "Pour une Europe utile") : 3 minutes et 32 secondes

- Debout la République (DLR) : 3 minutes et 32 secondes

- Libertas : MPF - CPNT : 3 minutes et 32 secondes

- Alliance Royale (AR) : 3 minutes et 32 secondes

- FN : 3 minutes et 32 secondes

- Rassemblement pour l'Initiative Citoyenne (RIC) : 3 minutes et 32 secondes

- Union des Gens (UDG) : 3 minutes et 32 secondes

- Parti Humaniste (PH, listes "La force de la non-violence") : 3 minutes et 32 secondes

 

Enfin, à noter que deux fondateurs de partis, Franck Biancheri (Newropeans) et Yvan Bachaud (Rassemblement pour l'Initiative Citoyenne), ne seront finalement pas personnellement candidats (ils devaient pourtant conduire une liste de leur formation respective dans le Sud-Est). Tandis que le FN a finalement renoncé à former dans la criconscription outre-mer une liste conduite par Roger Holeindre.

14 avril 2009

Questions sur le redécoupage électoral

1. Pourquoi redécouper les circonscriptions législatives ?

Le découpage actuel résulte de la loi du 24 novembre 1986 relative à la délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés. Il repose sur les données du recensement général de 1982. Or les recensements généraux de 1990 et 1999 puis le recensement permanent ont mis en lumière des disparités de représentation incompatibles avec le principe d'égalité du suffrage.

La population des circonscriptions législatives :

- Val-d'Oise, 2e : 188 134 habitants

- Var, 6e : 180 368 habitants

- Haute-Garonne, 6e : 173 507 habitants

- Haute-Garonne, 5e : 169 516 habitants

- Seine-et-Marne, 8e : 169 119 habitants

...

- Hautes-Alpes, 2e : 52 783 habitants

- Lozère, 1re : 39 108 habitants

- Lozère, 2e : 34 400 habitants

- Wallis-et-Futuna : 14 967 habitants

- Saint-Pierre-et-Miquelon : 6 316 habitants

 

2. Quelles sont les règles du redécoupage électoral ?

- nombre de circonscriptions limité à 577 (nombre actuel)

- création de onze députés "représentant les Français établis hors de France" (contrairement à leurs collègues, ces derniers ne représenteront donc scandaleusement pas la nation dans son ensemble mais un territoire particulier)

- continuité territoriale au sein d'une même circonscription ("sauf exception justifiée par des raisons géographiques ou démographiques")

- toute commune dont la population est inférieure à 5 000 habitants ainsi que tout canton dont la population est inférieure à 40 000 habitants doit être compris dans une même circonscription (sauf à Paris, Marseille et Lyon)

- en aucun cas la population d'une circonscription ne peut s'écarter de plus de 20% de la population moyenne des circonscriptions du département ou de la collectivité d'outre-mer

 

3. Comment évaluer un redécoupage électoral ?

Une "opération politiquement blanche", comme le veut Alain Marleix, secrétaire d'État à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales, n'est pas forcément l'indicateur d'un bon redécoupage : la cohérence géographique et les évolutions démographiques peuvent très bien mathématiquement pénaliser davantage l'opposition que la majorité, ou l'inverse. Le "tripatouillage" consiste alors non pas au déséquilibre politique entre les circonscriptions créées, supprimées ou modifiées, mais, tout au contraire, à l'absence d'un tel déséquilibre !

Autant je me méfie par principe des autorités administratives indépendantes (car indépendantes du pouvoir politique, seule autorité légitime en démocratie), autant je pense que le découpage électoral devrait être confié à des géographes et des statisticiens et non à des politiques.

 

Histoire du redécoupage électoral en France (site de Frédéric Salmon) :

http://geoelections.free.fr/France/decoupage/circ.htm