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27 juillet 2014

Solidarité avec les chrétiens d'Irak et d'Orient ن

Rassemblement pour les chrétiens d'Irak et d'Orient, Notre-Dame de Paris, 27/07/2014 - photos Laurent de Boissieu

 

extrait du "Je vous salue Marie" en araméen chanté à Notre-Dame de Paris

 

 

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Liens:

- Mission Chaldéenne en France

- L'Œuvre d'Orient

- L'Aide à l’'Église en Détresse

- Fraternité en Irak

 

26 juillet 2014

#ManifGaza

 

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Manif de solidarité avec Gaza: décryptage des drapeaux

L'ignorance étant mère de tous les amalgames, faisons le point sur les drapeaux vus (ou pas) dans les manifestations de solidarité avec les Palestiniens de Gaza:

 

 

Drapeaux non idéologiques:

 

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profession de foi de l'islam (shahada, l'équivalent du Credo chez les catholiques); traduction: "Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah et Mahomet est le prophète d'Allah"

 

 

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drapeau de la Palestine

 

 

Drapeaux idéologiques palestiniens:

 

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symbole de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP): regroupe les partis palestiniens non islamistes (Fatah, FPLP, etc.)

 

 

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 symbole du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP, marxiste): Georges Habache (+), Ahmed Jibril (+), Ahmad Saadat; a obtenu 4% et 3 sièges (sur 132) aux élections législatives palestiniennes de 2006

 

 

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 symbole du Fatah (parti non religieux): Yasser Arafat (+), Mahmoud Abbas; a obtenu 41% et 45 sièges (sur 132) aux élections législatives palestiniennes de 2006

 

 

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deux symboles du Hamas (islamistes sunnites, issu des Frères Musulmans); a obtenu 44% et 74 sièges (sur 132) aux élections législatives palestiniennes de 2006 - en France, les partisans du Hamas se retrouvent au sein du Collectif Cheikh Yassine

 

 

Autres drapeaux idéologiques:

 

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symbole du Hezbollah (islamistes chiites), parti libanais collaborant avec le Hamas

 

 

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symbole des Frères Musulmans (islamistes sunnites, mouvement fondé en Égypte par Hassan el-Banna), dont le Hamas est issu

 

 

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drapeau des djihadistes sunnites, avec le sceau du prophète Mahomet (la shahada est alors divisée en deux); utilisé notamment par Al-Qaïda et l'État Islamique en Irak et au Levant (EIIL)

[Ajouts:]

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version du drapeau des djihadistes sunnites utilisée par Al-Qaïda en Irak (avant de s'effacer au profit de l'État Islamique en Irak)

 

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autre drapeau djihadiste sunnite, utilisé par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI)

 

 

25 juillet 2014

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03 juillet 2014

UDI: quel rapport de force interne entre les composantes?

FÉDÉ: présidents de fédération départementale
PARL: total parlementaires
AN: députés (30; y compris Laurent Degallaix et Maina Sage)
S: sénateurs (28, fictivement 30 car deux sont bicartés; y compris Sophie Joissains qui siège au groupe UMP)
PE: parlementaires européens (3)

AC: Alliance Centristes (Jean Arthuis, François Zocchetto)
FED: Force Européenne Démocrate (Jean-Christophe Lagarde)
AD et autres: adhérents directs et autres (Calédonie Ensemble, Droite Sociale à La Réunion, Rassemblement pour la Guadeloupe...)
NC: Nouveau Centre (Hervé Morin, Philippe Vigier)
PRAD: Parti Radical valoisien (Yves Jégo, Laurent Hénart, Rama Yade)

Qui sont les candidats à la présidence de l'UDI?

[Mise à jour de mon article publié le 29 juin sur La-Croix.com]

 

Après le retrait pour raison de santé de Jean-Louis Borloo, les militants UDI éliront en octobre un nouveau président.

Alors que les candidatures seront closes le 13 juillet, les principaux candidats sont d'ores et déjà en lice.

Leurs positions seront très attendues sur plusieurs points. Tout d’abord, leur vision de la structure du parti : une confédération avec des composantes fortes, à l’image de l’ancienne UDF, ou une formation unifiée ?

Ensuite, les relations avec l’UMP : la droite doit-elle s’unir dès le premier tour des élections ou au contraire ratisser large au premier à travers deux offres distinctes et complémentaires avant de s’unir au second ? Cette question se posera surtout pour les régionales de 2015 puis pour la présidentielle de 2017, avec la question du périmètre de la primaire que devrait organiser l’UMP.

Enfin, symétriquement, les relations avec le MoDem de François Bayrou, avec qui l’UDI a signé en novembre 2013 une charte commune.

Tour d'horizon des candidatures, en attendant les programmes détaillés des candidats.

 

Yves Jégo

C’est lui qui devait assurer l’intérim de la présidence de l’UDI jusqu’au congrès prévu le 15 novembre. Mais Yves Jégo (53 ans) a finalement démissionné à son tour pour se porter lui-même candidat.

S’il a adhéré au Parti radical en 2009, après son éviction du gouvernement, cet ancien sarkozyste est issu du RPR et non de l’UDF. Il a formé un ticket avec Chantal Jouanno, une autre ancienne sarkozyste issue de l’UMP.

Cette origine explique sans doute qu’Yves Jégo joue aujourd’hui à fond la carte du nouveau parti en se réclamant d’une « génération UDI » et en proclamant sa fidélité à Jean-Louis Borloo. « L’UDI ne doit pas se réduire à une juxtaposition de clans », insiste dans sa lettre de candidature celui qui refuse que sa formation « s’enferme dans la seule querelle des centres qui oppose violemment certains d’entre nous ».

Pour l’élection présidentielle de 2017, Yves Jégo milite en faveur d’une primaire de toute l’opposition de droite, « de François Bayrou à Nicolas Dupont-Aignan ».

 

Hervé Morin

Sur le papier, le libéral Hervé Morin (53 ans) possède une longueur d’avance sur ses concurrents. En créant en 2007 le Nouveau Centre, l’ancien ministre de la défense est effectivement celui qui a assuré la continuité d’un centre droit autonome, de l’UDF à l’UDI.

Le Nouveau Centre est donc aujourd’hui une des principales composantes de l’UDI, regroupant à elle toute seule 30 présidents de fédération (contre 40 pour le Parti radical) et 16 des 61 parlementaires (contre 14 pour le Parti radical).

Surtout, selon l’institut de sondage BVA (1), Hervé Morin est le candidat préféré des sympathisants de l’UDI pour l’élection présidentielle de 2017 (29%), devant Rama Yade (23 %), François Bayrou du MoDem (21%), Chantal Jouanno (17%) et Yves Jégo (7%).

Celui qui avait déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2012 avant d’y renoncer entend mettre l’UDI « en capacité de présenter un candidat pour la présidentielle ».

Être « en capacité de présenter » ne signifie pourtant pas forcément « présenter ». « Si je suis président, l’UDI ne sera pas le responsable d’un nouveau 21 avril et encore moins d’un 21 avril à l’envers », avertit en effet Hervé Morin dans sa déclaration de candidature en s’inquiétant d’une qualification de Marine Le Pen au second tour.

 

Jean-Christophe Lagarde

Comme Hervé Morin, le fédéraliste européen Jean-Christophe Lagarde (46 ans) est issu de l’UDF. Il joua d’ailleurs au sein du Nouveau Centre le rôle de poil à gratter face à son président-fondateur, avant de finalement lancer en 2012 sa propre boutique : Force européenne démocrate (FED).

Le député et maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) défend dans l’idée d’« un travail commun sur le projet » avec le MoDem. Sa petite composante (11 présidents de fédération, 5 parlementaires) a, il est vrai, également attiré des amis de François Bayrou, de l’ancien ministre et sénateur du Rhône Michel Mercier à Philippe Meynard (conseiller régionale d’Aquitaine et maire de Barsac) en passant par Olivier Henno (maire de Saint-André-lez-Lille).

« Fin 2016, nous verrons quel sera le meilleur moyen d’atteindre l’objectif que doit se fixer l’UDI : avoir son candidat au second tour de la présidentielle », estime-il dans Le Journal du Dimanche en ambitionnant sans doute de succéder à François Bayrou sur le créneau électoral centriste…

 

Jean Arthuis

Grand candidat le plus à gauche en concurrence avec Jean-Christophe Lagarde, Jean Arthuis (69 ans) est l'ex-UDF de l'UDI qui est resté le plus longtemps avec François Bayrou, puisqu'il avait participé en décembre 2007 au congrès fondateur du MoDem, qu'il a cependant quitté dès avril 2008.

Celui qui vient d'être élu au Parlement européen se démarque des autres grands candidats à la présidence de l'UDI sur deux points.

D'une part, Jean Arthuis prône une « fusion des composantes » car « la nostalgie de l’UDF ne doit pas nous faire oublier que c’est son caractère confédéral qui a abouti à son éclatement », analyse-t-il dans sa déclaration de candidature.

Cette « maison unique » aura en particulier « un système de financement unifié », alors qu'actuellement l'UDI tire son aide publique de deux structures (2): le Nouveau Centre et l'Union des Radicaux, Centristes, Indépendants et Démocrates (URCID), formée par le Parti radical et Force européenne démocrate (FED). « L’UDI ne peut être une addition de chapelles, regrette Jean Arthuis. J’ai pu mesurer à quel point nous sommes empêtrés dans des considérations de personnes et de financements. »

Sa propre petite composante, l'Alliance centriste (5 présidents de fédération, 11 parlementaires), a déjà déposé une motion en ce sens lors du conseil national du 14 juin 2014. Mais ce texte allait encore plus loin puisqu'il recommandait non seulement d'« approfondir le partenariat avec le MoDem » mais aussi « de programmer la constitution d’un parti unique ». Plus prudente, sa déclaration de candidature se contente de proposer de « s'ouvrir aux militants du MoDem », sans préciser s'il s'agit de les attirer individuellement ou d'une fusion-absorption du MoDem en tant que tel.

D'autre part, seconde caractéristique de sa candidature, selon l'ancien ministre Jean Arthuis le président de l'UDI « n’a pas vocation à promouvoir sa candidature à la présidence de la République ». Son objectif: « rompre avec une pratique qui a transformé les partis politiques en instrument de promotion personnelle, avec tous les phénomènes d’écurie, de cour et de clan ».

 

Jean-Christophe Fromantin

Maire de Neuilly-sur-Seine depuis 2008, Jean-Christophe Fromantin (52 ans) a longtemps été étiqueté divers droite, avant de participer en 2012 à la création de l’Union des démocrates et indépendants (UDI).

Sur son site de campagne interne, sa biographie souligne néanmoins qu’il « reste très attaché à cette ligne politique libre et indépendante et revendique souvent le « i » de UDI ». Au sein de son équipe on retrouve ainsi le maire du IIe arrondissement de Lyon au profil proche, l’ancien milloniste Denis Broliquier.

Candidat le plus à droite, Jean-Christophe Fromantin n’est pas favorable à la stratégie d’alliance avec François Bayrou, considérant que l’UDI est « sur un positionnement clair, de centre-droit ». Contrairement en effet au MoDem, qui a été fondé sur un positionnement de centre, à équidistance de la droite et de la gauche, et dont certains élus municipaux sont toujours localement alliés avec le PS.

Jean-Christophe Fromantin a reçu le soutien d’une figure de l’ancienne UDF : Nicole Fontaine, ex-présidente du Parlement européen de 1999 à 2002, mais aussi déléguée générale de l’enseignement catholique de 1981 à 1984. De fait, son engagement contre l’ouverture du mariage civil aux couples homosexuels lui vaut la sympathie de catholiques à l’exemple du blogueur Erwan Le Morhedec (Koz).

 

Emmanuel Pasco-Viel

Successivement passé par Cap21 de Corinne Lepage puis l’Alliance centriste de Jean Arthuis, Emmanuel Pasco-Viel (27 ans) est un adhérent direct de l’UDI. Ce militant de base n’est toutefois pas certain d’obtenir les 500 parrainages d’adhérents issus de 10 fédérations différentes au moins.

Comme Jean Arthuis, il veut « aller vers la fusion des chapelles à l’intérieur de l’UDI »… à l’exception du Parti radical en reconnaissance de sa « légitimité historique ». Là où les grands candidats demeurent pour l’instant silencieux, lui milite pour des listes UDI-MoDem aux prochaines élections régionales. En attendant une fusion-absorption du MoDem: « Les reproches envers le MoDem existent, mais le retour de François Bayrou au centre droit doit permettre d’arriver à une candidature centriste nous regroupant tous pour 2017, en se rapprochant et en absorbant le MoDem », écrit-il.

 

LAURENT DE BOISSIEU

 

(1) Sondage BVA pour L'Express et France Inter réalisé les 19 et 20 juin 2014 auprès d’un échantillon représentatif de 952 personnes.

(2) L'Alliance centriste de Jean Arthuis n'a en revanche pas rempli les critères d'accès au financement public.