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25 août 2006

Jack Lang

jack lang

Créé par Caricature Zone

 

Jack Lang, l’électron libre

 

Ses atouts.

Jack Lang multiplie les écrits afin de rendre crédible sa candidature. Il est ainsi le premier à avoir dévoilé son programme présidentiel dans le livre «Changer» (Plon), sorti il y a un an. Il a déjà rédigé cette année un essai sur le chômage («Vaincre le chômage», Grasset) et en publie maintenant un second («Faire la révolution fiscale», Plon). Pour le reste, l’ancien ministre de la culture mise avant tout sur une très bonne cote de popularité, notamment chez les jeunes.

 

Ses faiblesses.

Cette popularité ne se transforme cependant pas intégralement en intentions de vote, même si la candidature de Jack Lang se situe dans la même fourchette que celles de Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn. Les rumeurs, démenties par l’intéressé, prétendent par ailleurs qu’il aurait des difficultés à réunir les 30 parrainages nécessaires de membres du conseil national.

 

Lionel Jospin

lionel jospin  

Créé par Caricature Zone

 

Lionel Jospin, le recours

 

Ses atouts.

Lionel Jospin mise sur sa double expérience. L’ancien premier ministre (1997-2002) est d’abord le seul à avoir dirigé une équipe rassemblant toute la gauche de gouvernement et à laquelle ont appartenu plusieurs concurrents probables du premier tour (Dominique Voynet pour les Verts, Jean-Pierre Chevènement pour le MRC, Marie-George Buffet pour le PCF), qu’il faudra bien rassembler au second. Candidat malheureux en 2002, il est ensuite le seul à disposer de l’expérience d’une campagne électorale présidentielle. Enfin, il bénéficie, au sein du parti, du soutien de plusieurs de ses anciens ministres (Daniel Vaillant, Jean Glavany, Martine Aubry) ainsi que du maire de Paris, Bertrand Delanoë.

 

Ses faiblesses.

Ses adversaires ne cessent de rappeler que Lionel Jospin a officiellement annoncé son retrait de la vie politique en 2002, entre les deux tours de l’élection présidentielle dont il venait d’être éliminé. Dans ce contexte, sa candidature ne peut être envisagée que comme un recours en cas de profonde division du PS. Un profil proche de celui de François Hollande, avec lequel il est, du reste, toujours en contact.

 

François Hollande

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François Hollande, la campagne ou la compagne

 

Ses atouts.

François Hollande est celui qui, depuis près de dix ans, présente la motion majoritaire aux congrès du parti (Brest en 1997, Grenoble en 2000, Dijon en 2003, Le Mans en 2005). Fort de sa légitimité de premier secrétaire, c’est également celui qui a conduit victorieusement le PS à la bataille des élections régionales et européennes de 2004. Il dispose de précieux relais dans les fédérations et rue de Solférino.

 

Ses faiblesses.

François Hollande dispute avec Laurent Fabius la dernière place dans les sondages. Il est en outre le seul prétendant à ne posséder aucune expérience gouvernementale. Enfin, ses proches, à l’image de François Rebsamen, numéro deux du parti, sont très tentés de rallier la candidature de Ségolène Royal. Et l’homme semble tiraillé entre sa compagne, sa fidélité à Lionel Jospin et son désir de jouer désormais sa propre carte.

 

Ségolène Royal

ségolène royal 

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Ségolène Royal, la star

 

Ses atouts.

Largement en tête dans les sondages, la candidature de Ségolène Royal s’est imposée de l’extérieur du PS. À en croire les enquêtes d’opinion, la présidente du conseil régional de Poitou-Charentes serait même la seule en mesure de battre Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle. La candidature d’une femme pourrait en outre répondre à un désir des électeurs de renouvellement du personnel politique. Une posture renforcée, au sein du parti, par le soutien du «rénovateur» Arnaud Montebourg. De fait, les ralliements à Ségolène Royal se multiplient. Qu’il s’agisse d’anciens proches de Lionel Jospin et de François Hollande ou d’une partie des membres du courant «noniste» minoritaire d’Arnaud Montebourg.

 

Ses faiblesses.

La candidature de Ségolène Royal n’est historiquement pas la plus légitime pour incarner le courant majoritaire du PS, auquel appartiennent également Lionel Jospin, François Hollande et Dominique Strauss-Kahn. Ce que les uns et les autres ne se gênent pas de souligner. Enfin, si cette ancienne partisane de la Constitution européenne ne cache pas son admiration pour le social-libéral Tony Blair, nul ne connaît encore ses idées dans le domaine économique et social.

 

Dominique Strauss-Kahn

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Dominique Strauss-Kahn, l'ailier droit

 

Ses atouts.

Situé, lui, à l’aile droite du PS, Dominique Strauss-Kahn mise, comme Laurent Fabius, sur le débat d’idées pour faire la différence avec les autres candidats à l’investiture. Cet ancien proche de Lionel Jospin a par ailleurs récupéré à son profit les réseaux jospino-rocardiens structurés autour du club Socialisme et Démocratie (Jean-Christophe Cambadélis, Alain Richard, Pierre Moscovici). Enfin, ses partisans présentent sa candidature comme une bonne synthèse entre l’expérience et le besoin de renouvellement.



Ses faiblesses.

Revers de la médaille de cette «synthèse» : les apparitions sporadiques de Lionel Jospin et la tornade Ségolène Royal n’ont pas permis à la candidature de Dominique Strauss-Kahn de véritablement décoller. Enfin, son positionnement à la droite du PS ainsi que ses contacts avec la gauche européenne sociale-libérale (le «nouveau travailliste» Britannique Tony Blair, le centriste Italien Romano Prodi) sont des facteurs qui constituent a priori des handicaps dans un parti globalement plus anti-libéral que ses partenaires européens.