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11 juin 2007

députés élus ou réélus

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Liste des députés élus ou réélus au premier tour :

 

1 PS :

. Michel Lefait Réélu

 

7 Nouveau Centre et apparentés :

. Christian Blanc Réélu

. François Sauvadet Réélu

. Francis Hillmeyer Réélu

. Rudy Salles Réélu

. Hervé Morin Réélu (ministre)

. Philippe Vigier Elu

. Charles de Courson Réélu 

 

99 UMP et apparentés :

. Philippe Martin Réélu

. Luc Chatel Elu

. François Cornut-Gentille Réélu

. Yannick Favennec Réélu

. Marie-Jo Zimmermann Réélue

. Alain Marty Réélu

. Céleste Lett Réélu

. André Wojciechowski Elu

. Bernard Gérard Elu

. Pierre Méhaignerie Réélu

. Georges Colombier Réélu

. Jacques Pélissard Réélu

. Jean-François Chossy Réélu

. Laurent Wauquiez Réélu

. Jean-Pierre Door Réélu

. Pierre Morel à l'Huissier Réélu

. Jean-Charles Taugourdeau Réélu

. Michel Piron Réélu

. Marc Laffineur Réélu

. Jean-Claude Guibal Réélu

. Christian Estrosi Réélu (ancien ministre)

. Lionnel Luca Réélu

. Jean Leonetti Réélu

. Michèle Tabarot Réélue

. Jean-Luc Warsmann Réélu

. François Baroin Réélu

. Dominique Tian Réélu

. Guy Teissier Réélu

. Bernard Deflesselles Réélu

. Eric Diard Réélu

. Nicole Ameline Réélue (ancien ministre)

. Alain Marleix Réélu

. Dominique Bussereau Réélu (ministre)

. Didier Quentin Réélu

. Michel Sordi Réélu

. Philippe Cochet Réélu

. Patrice Verchère Elu

. Bernard Perrut Réélu

. Alain Joyandet Réélu

. Michel Raison Réélu

. François Fillon Réélu (premier ministre)

. Dominique Dord Réélu

. Hervé Gaymard  Réélu (ancien ministre)

. Bernard Accoyer Réélu

. Martial Saddier Réélu

. Claude Birraux Réélu

. Martine Aurillac Réélue

. Pierre Lellouche Réélu

. Claude Goasguen Réélu

. Bernard Debré Réélu

. Françoise de Panafieu Réélue

. Michel Lejeune Réélu

. Christian Jacob Réélu (ancien ministre)

. Jean-François Copé Réélu (ancien ministre)

. Valérie Pécresse Réélue (ministre)

. Yves Bur Réélu

. Antoine Herth Réélu

. Alain Ferry Réélu

. Emile Blessig Réélu

. Frédéric Reiss Réélu (ancien suppléant de François Loos)

. François Loos Réélu (ancien ministre, changement de circonscription)

. Jean-Louis Christ Réélu

. Jean-Luc Reitzer Réélu

. Jean Ueberschlag Réélu

. Charles de La Verpilliere Elu

. Michel Voisin Réélu

. Xavier Bertrand  Réélu (ministre)

. Muriel Marland-Militello Réélue

. Jean-Louis Borloo Réélu (ministre)

. Eric Woerth Réélu (ministre)

. Lucien Degauchy Réélu

. Edouard Courtial Réélu

. Jean-Claude Lenoir Réélu

. Sylvia Bassot Réélue

. Alain Suguenot Réélu

. Jean-Marie Binetruy Réélu

. Michel Heinrich Réélu

. François Vannson Réélu

. Franck Marlin Réélu

. Pierre Lequiller Réélu

. Jacques Myard Réélu

. Pierre Morange Réélu

. Henri Cuq Réélu (ancien ministre)

. Jean-Marie Morisset Réélu

. Geneviève Levy Réélue

. Philippe Vitel Réélu

. Jean-Pierre Giran Réélu

. Georges Ginesta Réélu

. Josette Pons Réélue

. Jean-Sébastien Vialatte Réélu

. Louis Guédon Réélu

. Jacques Kossowski Réélu

. Joëlle Ceccaldi-Raynaud Réélue

. Patrick Ollier Réélu

. Jean-Jacques Guillet Réélu

. Pierre-Christophe Baguet Réélu

. Michel Herbillon Réélu

. Camille de Rocca-Serra Réélu

. Jean-Pierre Decool Réélu

 

1 Debout la République :

. Nicolas Dupont-Aignan Réélu

 

2 MPF et apparentés :

. Véronique Besse Réélue

. Joël Sarlot Réélu

 

09 juin 2007

résultats des élections législatives

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Quelques repères avant le scrutin de dimanche :

09 mai 2007

Les législatives, l'heure de vérité pour les centristes

medium_md.2.jpgIl est toujours délicat de transposer le résultat d'une élection sur une autre. Mais il n'est pas inintéressant de regarder le score de François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle dans les 577 circonscriptions législatives. Le président de l'UDF obtient, sans surprise, son meilleur résultat dans sa circonscription (Pyrénées-Atlantiques, 2e) : 36,79% des suffrages exprimés. Sur 30 députés UDF et apparentés sortants, 23 sont élus dans une circonscription ayant donné à François Bayrou un résultat supérieur à sa moyenne nationale (18,57%). Le président de l'UDF arrive par ailleurs en tête - avec des scores supérieurs à 30% - dans quatre des six circonscriptions des Pyrénées-Atlantiques, dont il a longtemps présidé le conseil général.

Aux élections législatives, ne peuvent se présenter au second tour que les candidats ayant obtenu au premier un nombre de suffrages au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits (barre plus difficile à atteindre si la participation électorale est plus faible). Dans deux circonscriptions, la 5e de la Somme (11,85%) et la 3e des Alpes-Maritimes (11,99%), François Bayrou n'a pas atteint ce seuil. Compte non tenu de leur implantation locale personnelle, les deux députés sortants, respectivement Stéphane Demilly et Rudy Salles, ont de bonnes raisons de ne pas se fâcher avec l'UMP : dans les deux cas, Nicolas Sarkozy est arrivé en tête du premier tour.

Le président de l'UMP obtient en effet au premier tour des scores très importants dans plusieurs circonscriptions détenues par des UDF ou apparentés : 50,84% dans celle de Pierre-Christophe Baguet (Hauts-de-Seine, 9e), 48,91% dans celle de Christian Blanc (Yvelines, 3e), 42,46% dans celle de Rudy Salles (Alpes-Maritimes, 3e), 36,06% dans celle de Bernard Bosson (Haute-Savoie, 2e), 34% dans celle d'André Santini (Hauts-de-Seine, 10e), 33,75% dans celle de Pierre Albertini (Seine-Maritime, 2e), 33,73% dans celle d'Yvan Lachaud (Gard, 1e)... Enfin, au second tour, Ségolène Royal n'est arrivée en tête que dans trois circonscriptions UDF : celles de Jean-Christophe Lagarde (Seine-Saint-Denis, 5e), François Bayrou (Pyrénées-Atlantiques, 2e) et Jean Lassalle (Pyrénées-Atlantiques, 4e). Ce dernier fait partie de la poignée de députés UDF sortants qui participeront, jeudi, à la création du Mouvement démocrate. Quant au maire de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, il "réfléchissait" encore, mardi, à son choix.

François Bayrou peut cependant, au vu des chiffres du premier tour de la présidentielle, espérer de bons scores des candidats du futur Mouvement démocrate dans les circonscriptions législatives des départements de tradition centriste : l'Ouest (Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire, Finistère, Mayenne, Morbihan, Loire-Atlantique) et l'Est (Bas-Rhin, Haut-Rhin), la Haute-Savoie, le Rhône... Auxquels s'ajoutent certaines circonscriptions de la région parisienne  : dans les Hauts-de-Seine, les Yvelines, ou encore à Paris.

Enfin, dans deux circonscriptions il pourrait y avoir un second tour entre l'UMP et le futur Mouvement démocrate (la 2e du Bas-Rhin et la 5e du Haut-Rhin), tandis que dans trois il y aurait une triangulaire entre l'UMP, le Mouvement démocrate et le FN (7e, 8e et 9e du Bas-Rhin).

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 09/05/2007

18 avril 2007

Vers la représentation proportionnelle ?

Éclairage

 

medium_parlement.jpgMême si la prise de position en faveur d'une dose de proportionnelle de Brice Hortefeux, fidèle de Nicolas Sarkozy, a semé le trouble, les positions sur le mode de scrutin aux élections législatives sont relativement claires. À l'exception, justement, de Nicolas Sarkozy, tous les candidats sont favorables à l'instauration d'une proportionnelle partielle (François Bayrou, Frédéric Nihous, Ségolène Royal, Philippe de Villiers) ou de la proportionnelle intégrale (Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Arlette Laguiller, Jean-Marie Le Pen, Dominique Voynet)*.

Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas avant tout l'élection du président de la République au suffrage universel direct qui implique une bipolarisation de la vie politique entre la droite et la gauche, mais l'élection des députés au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Ce dernier est en effet un "scrutin d'alliances" (Maurice Duverger) : le nombre de sièges d'un parti peut dépendre autant de ses alliances au second tour que de son nombre de suffrages. En 2002, la gauche (PS, PCF, PRG, Verts) et la droite (UMP, UDF, MPF) ont ainsi fait bloc au second tour, à l'exception d'une seule circonscription opposant deux candidats de droite et un candidat de gauche.

Dans une note pour la Fondation pour l'innovation politique (février 2007), le politologue Dominique Reynié a appliqué aux résultats des élections législatives de 1988, 1993, 1997 et 2002 le mode de scrutin proportionnel départemental. Dans un seul cas, en 1997, ni la droite ni la gauche n'auraient obtenu la majorité. La seule majorité possible aurait alors été une coalition post-électorale entre le PS et l'UDF. Quant au FN, il aurait obtenu 30 députés en 1988 (+ 29 sièges), 64 en 1993 (+ 63), 93 en 1997 (+ 92) et 54 en 2002 (+ 54). Partielle ou intégrale, le but de la proportionnelle réside là : ne pas exclure de toute représentation parlementaire les forces politiques en marge des deux pôles majoritaires.

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 18/04/2007

* la position de Gérard Schivardi n'a malheureusement pas été identifiée

11 avril 2007

vote par procuration

medium_rubon5.2.pngLe vote par procuration consiste pour un électeur (le mandant) à demander à un autre électeur (le mandataire) de voter à sa place. Le mandataire doit être une personne en qui vous avez suffisamment confiance pour qu'il vote effectivement, dans le secret de l'isoloir, pour le candidat que vous avez choisi. Il doit être inscrit sur les listes électorales de la même commune que vous, mais pas forcément dans le même bureau de vote.

L'autorité habilitée à établir une procuration est soit le tribunal d'instance, soit le commissariat de police, soit la brigade de gendarmerie, soit le consulat ou l'ambassade de France pour les Français résidant à l'étranger. Le mandant doit se présenter (sans le mandataire) avec une pièce d'identité et une attestation sur l'honneur précisant la raison pour laquelle il ne pourra pas voter personnellement : obligations professionnelles, handicap, raison de santé, assistance apportée à une personne malade ou infirme, obligations de formation, vacances, résidence dans une autre commune ou détention. Les officiers de police judiciaire compétents peuvent éventuellement se déplacer, à la demande écrite des personnes dont l'état de santé ou physique ne leur permet pas de le faire.

En théorie, aucune disposition légale ne fixe de date limite pour l'établissement d'une procuration. Les électeurs ont toutefois intérêt à se présenter dans les services compétents suffisamment tôt avant le scrutin, c'est-à-dire dès maintenant pour le premier tour de l'élection présidentielle, afin que la procuration puisse être acheminée en mairie. La procuration peut être valable pour un ou plusieurs votes. Vérifiez donc dès maintenant que vous pourrez bien voter à l'élection présidentielle (22 avril et 6 mai) et aux élections législatives (10 et 17 juin). À noter que, tant que le mandataire n'a pas voté, il est toujours possible au mandant de voter personnellement après avoir justifié de son identité.

 

Laurent de Boissieu

© La Croix, 10/04/2007