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23 septembre 2011

Composition du Sénat sous la Ve République

Avant les élections sénatoriales de dimanche, rappel de la composition du Sénat depuis 1959:

 

élections sénatoriales 2008

élections sénatoriales 2004

élections sénatoriales 2001

élections sénatoriales 1998

élections sénatoriales 1995

élections sénatoriales 1992

élections sénatoriales 1989

élections sénatoriales 1986

élections sénatoriales 1983

élections sénatoriales 1980

élections sénatoriales 1977

élections sénatoriales 1974

élections sénatoriales 1971

élections sénatoriales 1968

élections sénatoriales 1965

élections sénatoriales 1962

élections sénatoriales 1959

Source: http://www.france-politique.fr/histoire-senat.htm

22 septembre 2011

Le Sénat sortant, sièges par groupes et par partis politiques

Répartition du Sénat sortant par groupes et partis politiques (compilation personnelle):

Groupe Sortants Parti Sortants Renouvelables
CRC-SPG 24 PCF 20 15
MUP 1 1
PCR 1 1
PG 2 2
SOC 115 PS 103 42
dvg 3  
GUSR 1 1
PPM 1  1
RDM 1 1
WALWARI 1  
TAVINI 1  
EELV 4 4
RDSE 18 MRC 1  
dvg 1  
PRG 11 2
PRAD 1  
LGM 2 1
dvd 1 1
AD 1 1
UC 29 MoDem 7 6
MDM 1 1
dvd 3 3
AC 8 5
PRAD 1  
LNC 9 4
UMP 147 LNC 1  
PRAD 4 1
UMP 131 62
dvd 10 4
LMD 1  
RASNAG 8 dvd 5 4
MLM 1  
TAHOERAA 1  
MPF 1  
vacants 2   2  
  343   343 163

15 septembre 2011

Les élections sénatoriales, un enjeu de la bataille au centre et au centre-droit

Le Nouveau Centre et le Parti radical ambitionnent de former un groupe commun de centre droit dont seraient exclus les centristes du MoDem.

Les élections sénatoriales du 25 septembre constituent en quelque sorte le baptême du feu électoral de la nouvelle Alliance républicaine, écologiste et sociale (ARES) d'Hervé Morin, Jean-Louis Borloo et Jean-Marie Bockel. Pour le centre droit, l'enjeu est en effet la constitution d'un groupe commun, alors qu'actuellement ses sénateurs se répartissent entre l'Union centriste (neuf Nouveau centre et un radical), le RDSE (deux Gauche moderne, dont Jean-Marie Bockel, et un radical) et l'UMP (quatre radicaux).

Si la droite devrait globalement perdre des sièges, en son sein le centre droit entend bien progresser. Trois des quatre sénateurs renouvelables du Nouveau Centre sont pourtant dans une situation incertaine: Yves Pozzo di Borgo à Paris (face à la liste UMP de Chantal Jouanno et à la liste UMP dissidente de Pierre Charon), Claude Biwer dans la Meuse et la "borlooiste" Valérie Létard dans le Nord. Cette dernière figure en deuxième position sur la liste dissidente du sénateur UMP sortant Jean-René Lecerf. En compensation, le parti d'Hervé Morin mise sur plusieurs gains: Loir-et-Cher (Maurice Leroy), Maine-et-Loire (Hervé de CharetteChristian Gillet, avec un siège supplémentaire par rapport au dernier renouvellement), Loire-Atlantique (Joël Guerriau), Indre-et-Loire (Pierre Louault) ou encore Seine-Saint-Denis (Vincent Capo-Canellas).

L'unique sortant du Parti radical étant en situation favorable (Jean-Paul Alduy dans les Pyrénées-Orientales), le parti de Jean-Louis Borloo est quasiment assuré de progresser grâce à l'élection dans le Loiret de Brigitte Burdin., en deuxième place, éligible, sur la liste conduite par l'UMP Éric Doligé. Autre espoir de progression: Vincent Delahaye (ex-MoDem) dans l'Essonne, face à une UMP divisée entre Serge Dassault (sortant), Laurent Béteille (sortant) et Xavier Dugoin (ancien sénateur).

La concurrence au centre droit sera par ailleurs serrée entre le Nouveau Centre et le Parti radical dans les départements de Seine-et-Marne (Gérard Ruffin face au député Yves Jégo), de Lot-et-Garonne (Henri Tandonnet face à l'ancien député Alain Merly) et de la Meuse (Claude Biwer, sénateur sortant, face à Christian Namy, président du conseil général). Tandis que le divers droite Gérard Roche, président du conseil général de la Haute-Loire, donné élu, a annoncé qu'il rejoindrait cette frange de l'échiquier politique sénatorial (dans ce départements les sortants sont le Nouveau Centre Jean Boyer et l'UMP Adrien Gouteyron, qui ne se représente pas).

La constitution d'un groupe de l'Alliance aurait pour conséquence de démanteler le groupe Union centriste, où siègent aussi les sept sénateurs du MoDem de François Bayrou. Six d'entre eux sont renouvelables, dont la moitié en situation favorable: Jacqueline Gourault (Loir-et-Cher), Roselle Cros (Yvelines), également soutenue par l'Alliance, et Jean-Marie Vanlerenberghe (Pas-de-Calais), à la tête d'une liste d'union avec l'UMP. Deux sont en revanche menacés par des candidats du Nouveau Centre: Denis Badré (Hauts-de-Seine, face à Hervé Marseille) et Jean-Jacques Jégou (Val-de-Marne, face à Laurent Lafon). Enfin, dans les Pyrénées-Atlantiques, où Didier Borotra ne se représente pas, le MoDem espère au moins l'élection de Jean-Jacques Lasserre, ancien président du conseil général.

 

Laurent de Boissieu
La Croix, 09/09/2011 (article remanié)

04 juillet 2011

Primaire au centre: la grosse ficelle

L'idée d'une primaire au centre (sur le modèle de la "primaire citoyenne" du PS et de celle d'Europe Écologie - Les Verts) ressurgit à intervalles réguliers.

Pourquoi pas!

Encore faudrait-il qu'il y ait plusieurs candidats potentiels au centre...

 

Or, dans l'état actuel des choses, il n'y a qu'une seule candidature attendue au centre: celle de François Bayrou.

 

Car, en réalité, l'idée d'une primaire au centre n'est rien d'autre qu'une grosse ficelle destinée à faire croire que François Bayrou serait concurrencé au centre par Jean-Louis Borloo ou Hervé Morin. Deux personnalités qui se positionnent sans contestation possible à droite et non au centre, puisqu'elles appartiennent à la majorité parlementaire de droite (désolé pour cette lapalissade, malheureusement nécessaire).

Si primaire il y avait avec Jean-Louis Borloo ou Hervé Morin, il devrait donc s'agir d'une primaire à droite avec Nicolas Sarkozy. La volonté de les situer au centre relevant au mieux du militantisme, au pire de la désinformation.

30 juin 2011

Pour qui votent les Français de l'étranger?

Arès la nomination inédite d'un "secrétaire d'État chargé des Français de l'étranger" (David Douillet), petit rappel du vote des Français de l'étranger par rapport à celui de l'ensemble des Français aux élections présidentielles depuis 1981.

On remarquera que le vote des Français de l'étranger, bien ancré à droite, tend à se rapprocher de celui de leurs compatriotes. Sans oublier qu'aux prochaines élections législatives les Français établis hors de France éliront des députés spécifiques (les seuls qui ne représenteront donc pas la nation mais une fraction du peuple).

 

Élection présidentielle de 2007

  Royal Sarkozy
Ensemble des Français 46,94% 53,06%
Français de l'étranger 46,01% 53,99%

Votes détaillés du premier tour par pays

 

Élection présidentielle de 2002

  Le Pen Chirac
Ensemble des Français 17,79% 82,21%
Français de l'étranger 8,23% 91,70%

 

Élection présidentielle de 1995

  Jospin Chirac
Ensemble des Français 47,36% 52,64%
Français de l'étranger 41,44% 58,56%

 

Élection présidentielle de 1988

  Mitterrand Chirac
Ensemble des Français 54,02% 45,98%
Français de l'étranger 39,92% 59,25%

 

Élection présidentielle de 1981

  Mitterrand Giscard d'Estaing
Ensemble des Français 51,76% 48,24%
Français de l'étranger 29,75% 68,41%

 

Sources: France-politique.fr et Sénat pour le vote des Français expatriés