29 novembre 2012
UMP: vrais et faux "non-alignés"
Sur les 72 signataires de l'appel de Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, en réalité 33 vrais non-alignés, 12 fillonistes et 27 copéistes
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/France/UMP-q...
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28 novembre 2012
Cartographie des députés UMP et Rassemblement - UMP
Après la création du groupe Rassemblement - UMP à l'Assemblée nationale (68 députés sur 194), sous la présidence de François Fillon, voici l'implantation départementale des deux groupes UMP:
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27 novembre 2012
Le Rassemblement UMP existe déjà
Les fillonistes ont décidé ce mardi matin la création d'un groupe parlementaire dissident, Le Rassemblement UMP.
Deux remarques:
- Les appartenances à un parti politique et à un groupe parlementaire sont généralement mais pas toujours liées, à condition bien entendu que la direction du parti n'exige pas que ses élus siègent dans le même groupe. En 1988, une partie des députés UDF avait par exemple créé le groupe dissident de l'Union du centre (Jacques Barrot, Pierre Méhaignerie). Le contexte politique était celui de l'"ouverture" de François Mitterrand et Michel Rocard, ce qui n'a bien entendu rien à voir avec une fracture humaine au sein d'un parti politique. L'UDF comportait par ailleurs des composantes, mais la répartition entre les deux groupes ne correspondait pas exactement aux partis membres.
- Le Rassemblement UMP existe déjà, puisque c'est depuis le 12 octobre 2005 le nom de la fédération UMP de la Nouvelle Calédonie, juridiquement constituée en parti politique. Pour info, ma chronologie de ce parti: http://www.france-politique.fr/wiki/Le_Rassemblement_-_UM....
La Commission des recours de l'UMP a d'ailleurs "annulé" le vote dans cette fédération "en raison du déroulement irrégulier des opérations de vote, qui n'assure pas le secret, et donc la sincérité, du vote". Des accusations qui avaient provoqué la colère de ses dirigeants:
En réponse aux accusations de fraude véhiculées par "une source anonyme", sur le scrutin de l'UMP en Nouvelle-Calédonie samedi dernier, le Rassemblement-UMP tient à apporter les précisions suivantes.
Les opérations se sont déroulées normalement pendant toute la journée sous le contrôle du Président du bureau de vote, de ses assesseurs et de nombreux militants.
Le dépouillement s'est effectué en présence des représentants des deux candidats, qui n'ont formulé aucune observation et ont signé les feuilles de dépouillement et PV de bureau de vote.
Depuis l’envoi des PV à la COCOE (Commission d’Organisation et de Contrôle des Opérations Electorales) dimanche 18 novembre à 7h00 (heure locale en Nouvelle-Calédonie), la Permanence du Rassemblement-UMP n’a reçu aucune communication officielle de la COCOE relevant quelconque irrégularité.
Ces accusations inadmissibles jettent une ombre sur tout le travail bénévole des militants du Rassemblement-UMP, dont l'honnêteté ne saurait être mise en cause.
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26 novembre 2012
UMP: derrière l'affrontement Copé-Fillon, ce que la carte du vote des motions révèle du nouveau visage du parti
Je vous invite à lire mon entretien pour le site Atlantico.fr
http://www.atlantico.fr/decryptage/ump-derriere-affrontem...
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25 novembre 2012
Copé - Fillon : pourquoi la situation ne peut pas se débloquer
Résumé du blocage au sein de l'UMP: proclamé élu par la commission statutairement compétente (Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales, la désormais fameuse Cocoe), Jean-François Copé ne quittera la présidence de l'UMP que si une autre commission statutairement compétente (Commission nationale des recours) inverse les résultats.
Juridiquement, sa position est irréfutable (politiquement, c'est une autre question).
Examinons les différentes hypothèses:
1. Soit la Commission nationale des recours déclare François Fillon élu. Dans ce cas, Jean-François Copé a assuré, vendredi dernier, devant moi et quelques confrères, qu'"évidemment "il accepterait sa défaite.
2. Soit la Commission nationale des recours confirme l’élection de Jean-François Copé, ce dont ce dernier est sûr puisqu'il affirme posséder les preuves de "fraudes massives" de la part des fillonistes (Alpes-Maritimes et Nouvelle-Calédonie en particulier).
Reste alors à savoir ce que ferait François Fillon. Sans doute demanderait-il d'attendre les conclusions de la médiation / commission d'Alain Juppé (sans autorité juridique puisque non statutaire*). Ce à quoi Jean-François Copé répondrait certainement que toutes les voies statutaires de recours interne ont été épuisées, et qu'il demeure donc en droit président de l’UMP.
Retour à la case départ.
* toute solution non statutaire étant juridiquement bancale, le rôle d'Alain Juppé aurait pu consister, en tant qu'"autorité morale", à observer puis valider (ou non) le travail de la Commission nationale des recours.
[Ajout: comme prévu, la médiation Juppé a échoué]
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