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11 mai 2012

[Exclu iPolitique.fr] L'Union des Radicaux, Centristes, Indépendants et Démocrates (L'URCID)

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À droite, ce n'est finalement pas l'UMP qui a éclaté, mais le Nouveau Centre: en exclusivité sur iPolitique.fr, je vous révèle l'étiquette législative commune qui devrait réunir au moins le Parti Radical de Jean-Louis Borloo et des dissidents du Nouveau Centre (Jean-Christophe Lagarde, François Sauvadet): L'Union des Radicaux, Centristes, Indépendants et Démocrates (L'URCID).

L'association a été déclarée le 11 avril 2012 en tant que "formation politique qui rassemble les radicaux, centristes, républicains, démocrates, progressistes" avec "pour objet de défendre les valeurs de laïcité, d’épanouissement personnel, d'égalité des chances, de justice sociale, de développement durable".

La marque avait été préalablement déposée le 4 avril 2012 par Laurent Hénart (secrétaire général du Parti Radical, qui a aussi déposé, le 28 mars 2012, l'Union du centre et de la droite et l'Union des radicaux indépendants et centristes).

 

Ajout: Jean-Christophe Lagarde avait initialement préparé la création de sa propre structure, le Centre Humaniste Européen (CHE), avant de s'entendre avec le Parti radical. La marque avait été déposée le 25 octobre 2011 - de même que Mouvement Humaniste Européen (MHE) - et l'association déclarée le 27 octobre 2011.

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04 mai 2012

Pourquoi l'UMP n'éclatera pas

Je suis étonné par le nombre de commentateurs que j'entends prédire un éclatement de l'UMP en cas de défaite de Nicolas Sarkozy. Je n'y crois pas du tout. Pour des raisons politiques (masse critique atteinte par l'UMP), mais également pour une raison matérielle: l'argent, le nerf de la guerre également en politique.

Première hypothèse: l'éclatement de l'UMP avant les élections législatives. J'écarte cette hypothèse car le parti en général et les députés sortants en particulier concentreront alors toutes leurs forces pour sauver les meubles aux législatives: à partir du moment où la question de l'alliance avec le FN est tranchée négativement, ni l'aile droite ("Droite Populaire") ni l'aile gauche ("Humanistes") de l'UMP n'auront intérêt à s'en séparer. En 2007, l'UDF avait certes éclaté entre l'élection présidentielle et les élections législatives. Mais c'est parce que François Bayrou avait rompu avec la droite en ne soutenant pas Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle: la majorité des élus sont restés à droite en créant en catastrophe le Nouveau Centre, tandis que François Bayrou confirmait son passage au centre en lançant le MoDem. Or, il n'y a pas aujourd'hui semblable rupture politique au sein de l'UMP, malgré les divergences idéologiques et stratégiques.

Second hypothèse: l'éclatement de l'UMP après les législatives. J'écarte aussi cette hypothèse ne serait-ce qu'en raison des règles de financement des partis politiques. Afin d'y avoir droit, une formation doit présenter aux législatives précédentes un minimum de 50 candidats en métropole obtenant au moins 1% des suffrages exprimés. Bref, en cas d'éclatement, le tronçon qui ne prendrait pas juridiquement la suite de l'UMP ne recevrait aucun financement public direct, l'autre continuant à percevoir la part correspondant aux voix obtenues aux législatives par les dissidents (comme ce fut le cas pour le MNR après la scission du FN et comme c'est le cas aujourd’hui du Parti Radical après la rupture de son contrat d'association avec l'UMP). La seule possibilité pour les parlementaires dissidents consisterait à se rattacher (seconde fraction du financement public) à un autre parti ayant droit au financement public (première fraction), en métropole ou outre-mer (où le seuil du nombre de candidatures ne s'applique pas), à l'exemple du Nouveau Centre depuis 2007. C'est également pour cette raison que l'Alliance républicaine, écologiste et sociale n'est selon moi pas morte, même si le Parti radical a trahi le Nouveau Centre (lui-même divisé) en ne soutenant pas Hervé Morin après la non-candidature de Jean-Louis Borloo: sans avoir forcément d'existence publique, il pourrait au moins s'agir d'une structure commune destinée à recevoir le financement public, avant reversement à leur association de financement respective (Association de Financement Politique du Parti Radical: AFPPR et Association de Financement du Parti Social Libéral Européen: AFPSLE).

Les diverses sensibilités de l'UMP ont donc intérêt - ce qui a du reste déjà commencé - non pas à casser l'UMP mais à se mettre en ordre de bataille afin de tenter d'en prendre le contrôle en son entier, à l'occasion du congrès prévu à la fin de cette année. Avec l'élection d'un président, et un éventuel affrontement interne pour ce poste entre Jean-François Copé et François Fillon.

17 avril 2012

Profession de foi de Nicolas Sarkozy

http://www.cnccep.fr/les-candidats/pdf/Nicolas_Sarkozy.pdf

11 mars 2012

Protectionnisme: le Sarkozy nouveau est arrivé

Le tout nouveau discours protectionniste de Nicolas Sarkozy marque la victoire d'Henri Guaino face aux libre-échangistes de l'UMP (Jean-François Copé, Pierre Lellouche, Christian Jacob, Hervé Novelli, etc.).

Il n'est à ce sujet pas inintéressant de mettre en parallèle deux citations:

"Si dans les douze mois qui viennent aucun progrès sérieux sur l'exigence de la réciprocité avec nos principaux partenaires n'était enregistré, alors la France appliquera unilatéralement cette règle jusqu'à ce que les négociations aboutissent" Nicolas Sarkozy, dicours de Villepinte, 11 mars 2012.

"Sans mondialisation, les produits de base seraient infiniment plus chers: la production à bas coûts à l’étranger de certains produits manufacturés permet de faire baisser les prix. Le jour où nous imposons unilatéralement des taxes à nos frontières, c’est l'explosion du prix du pétrole, des ordinateurs, du cacao, du café (...) Mettre en place du protectionnisme de manière unilatérale, c'est s'exposer à des représailles dont les Français payeront le prix (...) La France fait partie de l'Union européenne, elle doit se conformer à une politique commune: on ne peut pas unilatéralement, décréter qu’on va construire des barrières aux frontières!", argumentaire de l'UMP contre la "démondialisation 14 octobre 2011.

Bref, il y a six mois l'UMP défendait strictement l'inverse de ce que prône aujourd'hui Nicolas Sarkozy!

 

Avec ce ralliement de Nicolas Sarkozy, il ne reste plus qu'un seul candidat opposé au protectionnisme: François Bayrou.

Reste à savoir si les nouveaux convertis, Nicolas Sarkozy et François Hollande, dont les partis ont signé tous les traités européens libre-échangistes, sont ou non sincères et crédibles dans cette conversion...

09 mars 2012

Nicolas Sarkozy, candidat du Nouveau Centre... mais pas de l'UMP!

Considérant que les statuts de l'UMP disposent que "le Président de la République, à nouveau candidat, et qui souhaite le soutien de l'UMP se soumet au vote du Congrès";

Considérant qu'un tel vote prévu à l'article 49 des statuts de l'UMP n'a jamais eu lieu;

Considérant que le congrès extraordinaire du Nouveau Centre organisé le 17 février a décidé par 84% des votants de soutenir Nicolas Sarkozy;

En déduit que Nicolas Sarkozy est le candidat du Nouveau Centre et non de l'UMP!

;)